Le témoignage humoristique et percutant de Saïd Oujibou, musulman, qui a découvert la personne du christ comme sauveur !
Saïd Oujibou est coordonateur de la Fédération des Nord-Africains Chrétiens de France.
Source: La Bonne Nouvelle
Le parcours des convertis est souvent héroïque. Nous avons traduit une chronique de Julia Duin parue le 27 novembre 2008 dans le Washingtom Times sous le titre : The Struggle to Stay Christian (Le combat pour rester chrétien):
Il s’est assis dans mon bureau. Un théologien Turc qui vient en aide à ceux qui sont torturés pour leur foi.
Selon Ziya Meral, les convertis de l’islam au christianisme sont parmi les plus délaissés de la Terre.
La police ne les aide pas. Leur famille les hait. Leurs amis veulent les tuer. Et certains des pires traitements sont infligés dans les goulags des alliés de l’Amérique.
«L’Egypte est l’un des pires pays pour la torture», a dit M. Meral. «Une fois que vous êtes détenu, c’est fini. Les services de sécurité peuvent vous garder sans accusation pour six ou sept mois, puis renouveler la période de détention».
C’est là qu’il a rencontré un homme qui a enduré des souffrances horribles pour avoir quitté l’islam.
«Après quelques jours de torture, il s’est brisé et a abandonné tout espoir», a dit M. Meral. «Ils riaient et disaient: «Vous criez et personne ne vous entend. Personne ne peut vous aider».
Parmi les 2 milliards de chrétiens dans le monde, 200 millions sont persécutés d’une façon ou d’une autre. Beaucoup d’entre eux vivent dans les pays islamiques ou sous des régimes farouchement anti-religieux comme la Corée du Nord. Ces pays méconnaissent la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 qui garantit la liberté de choisir sa religion.
La persécution par des musulmans est si extrême que 70% de tous les musulmans convertis au christianisme renoncent à leur nouvelle foi dans les deux ans, a dit M. Meral.
«La société, votre famille, tout le monde est contre vous et vous êtes complètement isolé», a-t-il dit.
Une fois que leur conversion est connue, les convertis perdent d’abord leur emploi. Furieuse, leur famille cherchera à leur enlever leurs enfants. D’autres se font dire que leur mariage n’est plus valide. Dans de nombreux pays, la loi laïque est subordonnée à la charia islamique, qui condamne les convertis à mort.
M. Meral possède un livre, No Place to Call Home: Experiences of Apostates From Islam and Failures of the International Community (les expériences des apostats de l’islam et les échecs de la communauté internationale), publié par Christian Solidarity Worldwide. Le livre parle de personnes comme Jeje Nehamiah Baki, un nomade du Tchad qui s’est converti au christianisme en 1995. Le beau-père de M. Baki a pris la garde de son épouse et de ses enfants en 2002, et lorsque le converti a tenté de visiter sa famille en 2002, son beau-père a tué son fils aîné pour lui donner une leçon.
Ou de personnes comme Nissar Hussein, un citoyen britannique vivant dans une communauté majoritairement pakistanaise en Grande-Bretagne qui s’est converti au christianisme en 1996 avec sa femme, Qubra. Lorsque des groupes d’hommes asiatiques ont commencé à fracasser les fenêtres de leur maison, à jeter des ordures devant leur porte et à enfoncer une voiture dans la voiture stationnée de M. Hussein, la police a refusé de les protéger. Les églises locales non plus n’ont offert aucune aide.
M. Meral a été particulièrement secoué par la session de deux heures de torture, suivie de l’assassinat de deux convertis au christianisme et d’un missionnaire allemand à Malatya en Turquie le 28 janvier 2007. L’un des morts était Necati Aydin, un ancien camarade de classe.
«Les chrétiens au Moyen-Orient se demandent “où est Dieu?” Dans la plupart des pays du monde, les gens n’ont pas d’endroit où s’abriter ni d’assurance maladie. Dieu aime-t-il davantage l’Occident?» se demandait-il. Aujourd’hui âgé de 30 ans, M. Meral avait 19 ans quand il a annoncé qu’il s’était converti.
Depuis lors, «j’ai eu de tels problèmes avec ma famille», a-t-il dit, ajoutant qu’il était venu près d’abandonner sa nouvelle foi à deux reprises. «C’est un combat continuel de rester chrétien. Qu’est-ce que cela signifie de croire en un Dieu crucifié?»
Julia Duin
jduin@washingtontimes.com