L’avion de Diane Bergeron s’est posé à l’aéroport de Fort McMurray en Alberta peu avant minuit dimanche dernier avec 5 heures de retard. Épuisée, elle a pourtant dû patienter avant de pouvoir prendre un taxi qui la mènerait à son hôtel. Une quinzaine de taxis étaient alignés à l’extérieur de l’aéroport… et aucun d’entre eux n’a accepté de l’embarquer à cause de son chien-guide. Un bon samaritain témoin de la scène a eu pitié d’elle et l’a reconduite à son hôtel.
Des compagnies de taxi locales disent que de nombreux chauffeurs refusent d’embarquer des chiens, citant des motifs religieux ou des allergies.
Selon l’Association des musulmans du Canada, plusieurs écoles de pensée de l’islam considèrent la salive de chien comme impure, ce qui incite certains chauffeurs à refuser d’embarquer des chiens. Un représentant de cet organisme à Ottawa, qui a refusé d’être identifié, ajoute qu’ « il se peut que la religion ne soit pas en cause, mais plutôt l’inconfort face aux chiens. »
Un porte-parole des autorités de l’aéroport de McMurray a déclaré que selon l’entente avec les chauffeurs, ceux-ci ne peuvent refuser aucun passager. Les autorités prévoient discuter de cette question avec les compagnies de taxi. Il ajoute que « des cas comme ça ne devraient pas se produire. »
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