Le terrorriste Ahmed Ressam verra sa peine resserrée
Journal de Montréal le 3 février 2010
Note d’introduction:
Ressam est un ressortissant algérien, résident au Canada. Il fut arrêté le 14 décembre 1999, à Port Angeles, dans l’État de Washington, à la frontière canadienne, alors qu’il tentait de dissimuler des explosifs et des minuteurs dans sa voiture. Il voulait commettre un attentat lors des célébrations du millénaire (voir Opérations du millénaire). Son but était de déposer une bombe dans l’aéroport international de Los Angeles (LAX). Il avait été entraîné auparavant dans les camps afghans liés à Ben Laden et à al-Quaïda. Les volontaires du djihad mondial étaient dirigés vers l’Afghanistan, puis organisés en cellules en fonction de leur nationalité. C’est là, et entre les membres de la cellule à laquelle appartenait Ressam, qu’avait germé le projet de cet attentat. Le procès de Ressam débuta le 12 mars 2001 devant l’US District Court de Los Angeles. Il coopéra plus tard avec les autorités américaines et témoigna contre son complice Mokhtar Haouari lors du procès de ce dernier en échange d’une réduction de peine. Il fut condamné à 22 ans de prison en juillet 2005. Jugeant la peine insuffisante, le procureur a fait appel de la décision.
Le détail de l’affaire Ressam et de son parcours a été reconstitué à partir de sources ouvertes, publiques: articles universitaires, articles de journaux (dont celui écrit par Berton et coll., 2002, très complet), et la lecture de la retranscription de procès verbaux, de jugements et d’ordonnances.
Source: ERTA
SAN FRANSISCO (AP)
Un tribunal d’appel fédéral américain estime que la peine d’emprisonnement de 22 ans imposée au terroriste montréalais Ahmed Ressam – pour son rôle dans le complot qui visait l’aéroport de Los Angeles au trounant du millénaire – est trop clémente.
Le juge de la Cour d’appel ont rejeté cette peine, hier. Ils ont aussi retiré du dossier le juge de Seattle qui avait présidé au procès et confié à un autre juge la tâche de déterminer la nouvelle peine.
Un juge avait cité la collaboration de Ressam avec les enquêteurs pour justifier la peine originale. Mais puisque Ressam a mis fin à sa collaboration après 2 ans, la Cours d’appel estime maintenant qu’il mérite une peine plus longue
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