Citation du jour:
«Les droits et la dignité de l’homme font partie intégrante de l’islam et représentent des composantes essentielles de la culture et du patrimoine islamiques.»
—Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général, Organisation de la conférence islamique, 12 avril 2009
![](resizer.php?imgfile=img/gif/Islam_slavery_and_rape_2.gif&max_width=476)
La constitution de l’Afghanistan est soumise à la charia. La vision islamique de la dignité humaine n’a rien à voir avec la nôtre. Nos troupes n’y changeront rien, ni la métaphysique ou l’épistémologie postmoderne.
![](resizer.php?imgfile=img/jpg/ReligieuxAfghan.jpg&max_width=476)
Une nouvelle loi afghane que l’Occident a condamnée parce qu’elle restreint les droits des femmes ne permet pas le viol conjugal comme ses détracteurs le prétendent. Elle permet plutôt aux hommes de refuser de nourrir les épouses qui refusent les relations sexuelles, a dit le religieux derrière la loi.
La loi chiite sur le statut personnel de l’Ayatollah Mohammed Asef Mohseni a suscité une controverse à l’étranger en raison d’une disposition stipulant qu’une épouse est tenue de satisfaire les désirs sexuels de son mari.
Cela a été interprété par certains comme une porte ouverte au viol conjugal. Cette clause, ainsi que celles restreignant la libre circulation des femmes, ont été dénoncées comme un rappel des règles strictes de l’ère des talibans.
La loi a été critiquée par les dirigeants occidentaux ayant des troupes en Afghanistan, y compris le président américain, Barack Obama, qui a qualifié la loi d’«odieuse».
Le Président d’Afghanistan, Hamid Karzai, qui a signé la loi le mois dernier, a demandé qu’elle soit révisée.
Mais Mohseni a déclaré que la loi – qui ne s’applique qu’aux 15% des Afghans qui sont des musulmans chiites – a été mal interprétée par les critiques.
Les clauses sexuelles visent uniquement à assurer que les besoins sexuels des hommes sont satisfaits dans le cadre du mariage, parce que l’islam leur interdit de chercher satisfaction auprès d’autres femmes.
«Pourquoi un homme et une femme devraient-ils se marier si les relations sexuelles ne sont pas nécessaires? Ils sont alors comme frère et sœur », a-t-il dit à Reuters lors d’une interview dans sa nouvelle mosquée et complexe universitaire dans le centre de Kaboul.
« Un homme et une femme peuvent négocier à quelle fréquence il est raisonnable de coucher ensemble, en fonction des pulsions sexuelles de l’homme, et une femme a le droit de refuser si elle a une bonne raison, dit le religieux barbu.
« La femme ne devrait pas être obligée de dire oui tout le temps, parce que certains hommes ont plus de désirs sexuels que les autres», a-t-il dit, ajoutant que les maris ne doivent jamais prendre leur femme de force, et que la loi ne sanctionne pas cela.
Mais les femmes ont le devoir de satisfaire les besoins de leur mari.
«Si une femme dit non, l’homme a le droit de ne pas la nourrir » a dit Mohseni.
…
Voir aussi:
Afghanistan – Les talibans abattent une militante féministe
Afghanistan – Les femmes déplorent les pourparlers avec les Talibans