Interdire d’associer terrorisme et religion mène à interdire la discussion des textes islamiques que des terroristes eux-mêmes citent pour se justifier. Cela rend impossible de prévenir, voire de simplement limiter le phénomène du terrorisme islamique.
Interdire d’associer terrorisme et religion mène à interdire la discussion des textes islamiques que des terroristes eux-mêmes citent pour se justifier. Cela rend impossible de prévenir, voire de simplement limiter le phénomène du terrorisme islamique.
http://daccess-dds-ny.un.org/doc/RESOLUTION/LTD/G13/122/69/PDF/G1312269.pdf?OpenElement
Régulièrement, des résolutions sont présentées aux Nations-Unies par des pays associés à l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour interdire la diffamation des religions, ce qui revient à en interdire la critique puisque toute critique légitime des uns pourra toujours être considérée comme de la diffamation par les autres. Ces résolutions ne visent rien de moins qu’à criminaliser les énoncés qui projettent un éclairage négatif sur ce qui est associé à l’islam.
L’OCI regroupe 57 gouvernements musulmans. Ensemble, ils constituent le principal bloc à l’ONU.
La résolution A/HRC/22/L.40 est la dernière à avoir été discutée à l’ONU dans ce domaine. Elle déclare, entre autres, que «le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, ne peut ni ne doit être associé à une religion, une nationalité, une civilisation ou un groupe ethnique, quels qu’ils soient».
À l’heure où de nombreux terroristes se revendiquent eux-mêmes de l’islam pour justifier leurs actions, il est évidemment illusoire de penser qu’on pourra ralentir ce genre d’activités si on ne discute pas ouvertement des textes qu’ils citent pour se justifier.
L’extrait suivant aborde les implications dangereuses de la censure de la critique des religions et souligne l’appui qu’elle reçoit de l’administration Obama.
Original English version on Front Page Mag (U.S. Praises Sharia Censorship)
Traduction française par Dreuz.info via Ragazounews.ca (Les Etats-Unis font l’éloge de la censure imposée par la charia)
Date : 24 mai 2013
EXTRAITS DU TEXTE ORIGINAL (Dans la résolution A/HRC/22/L.40), la combinaison de ces catégories (origine ethnique, religion, etc.) suggère une fausse égalité de caractéristiques immuables comme la nationalité et l’origine ethnique et celles soumises à des choix, tels que la religion ou la croyance.
Religions et systèmes de croyance viennent à tout bout de champ. Exclure la possibilité que l’un d’eux puisse être idéologiquement associé au terrorisme conduit à une position fondée sur une hypothèse non explorée plutôt que sur une conclusion basée sur des faits établis.
D’ailleurs, l’affirmation condamne a priori la simple exploration des faits, concept qui n’est pas seulement illogique, mais dangereux.
Après le 11/9 et la multitude d’attentats terroristes commis au nom de l’islam, on doit être capable de soulever des questions légitimes sur l’idéologie djihadiste sans être étiqueté comme fanatique. Un gouvernement a le devoir d’apprécier l’idéologie mobilisatrice du terrorisme, même si cela s’avère interprétation d’une religion.
Le gouvernement ne devrait pas se mêler de vérifier ce que sont ou ne sont pas des interprétations théologiques propres à toute religion.
Mais il faut faire une distinction entre ceux qui pratiquent vraiment une religion, tel que le mot s’entend en Occident, par opposition à ceux qui mettent en œuvre une idéologie politique subversive sous couvert du langage de la religion.
Toute personne qui a effectué une enquête de bonne foi sait qu’il existe un phénomène tel que le «terrorisme islamique».
Seuls ceux qui sont dans le déni peuvent prétendre le contraire. Quelle que puisse être la laideur de la réalité, la vérité ne devrait jamais être constitutive de l’interdiction de parole.
La condamnation du débat honnête sur cette question importante ainsi que sur d’autres clauses inquiétantes de restriction de l’expression dans la Résolution L.40, démontre l’effilochage du «consensus» des États-nations pour promouvoir la liberté d’expression.
Ceux qui suivent l’OCI de près savent que la fidélité à ce concept était dès le début une folie. Il suffit de jeter un coup d’œil rapide sur les pays de l’OCI pour déterminer la fourberie de cette protection puisque de nombreux pays infligent des amendes, emprisonnent et même condamnent l’expression considérée comme blasphématoire envers l’islam.
Pour les moins informés, rien de tel que le langage incarné par la Résolution L.40 pour se rendre compte que l’engagement de l’OCI pour la liberté d’expression est une imposture.
A la suite de l’adoption de la Résolution L.40, le représentant de l’UE (Union européenne) à l’ONU a imperturbablement exprimé sa préoccupation quant à l’érosion du consensus international pour soutenir la liberté d’expression.
Il a insisté pour dire que l’UE continuera à défendre les idées relatives à la protection des minorités, mais il s’opposera à toute tentative visant à porter atteinte au droit à la liberté d’expression, y compris dans le débat sur le terrorisme islamique.
La représentante américaine n’a pas affirmé une telle préoccupation. Elle a omis de faire une déclaration de principe sur la position américaine en matière de liberté d’expression. Au lieu de cela, elle a prodigué des éloges à l’OCI pour maintenir un « consensus » sur la Résolution 16/18 pendant trois années consécutives.
L’administration Obama a qualifié de manière fautive l’attaque de Fort Hood de simple «violence au travail». Elle a nettoyé le lexique de sa sécurité nationale et de la lutte antiterroriste de toute référence au terrorisme islamique.
Elle a rejeté la faute des attaques de Benghazi sur la «vidéo anti-islam» et elle a pris un rôle leader dans le Processus d’Istanbul, promettant d’utiliser «la pression et l’humiliation des pairs» contre les Américains qui se prononcent sur ces questions d’une manière qui déplaît à l’Administration.
Par conséquent, il n’était pas surprenant, après les attentats à la bombe de Boston, en période d’épreuve, d’adversité et de douleur, que l’allocution du Président insiste sur la priorité que les gens devaient donner à la valeur américaine de la diversité.
Nul doute que cette diversité des idées comprend la motivation de l’idéologie du terrorisme islamique, bien que la reconnaissance de son existence soit désormais verboten (interdite).