Islam in the classroom, Fox News, le 3 mars 2009:
«Les manuels scolaires sont biaisés, il y a beaucoup de désinformation». Gilbert Sewell, un expert en éducation, est l’auteur de l’étude «Islam in the Classroom : What the Textbooks Tell Us ». Il dit que les éditeurs de manuels scolaires font l’objet de pressions par des islamistes pour représenter leur religion sous l’éclairage le plus favorable. Ils ont peur et ne veulent pas d’ennuis:
Les manuels scolaires occidentaux reflètent le politiquement correct et la haine de soi qui domine la pensée actuelle. En gros: Les blancs sont des nazis, des génocidaires d’Amérindiens, des colonisateurs, des impérialistes, etc. tandis que l’histoire de l’islam est un tapis de roses… Les manuels scolaires étudiés par Sewell ne mentionnent même pas que les auteurs du 11/9 étaient des musulmans.
Le rapport de Gilbert Sewell (anglais) est accessible (ici, .pdf, 41 pages)
Source: Fox News
NEW YORK – Un expert en éducation avertit que certains manuels scolaires américains présentent une vue partiale de l’Islam et offrent une image adoucie de l’extrémisme islamique, une tendance qui inquiète des parents sur ce qu’on enseigne dans les écoles publiques.
Dans de nombreux manuels d’histoire, « des sujets clés comme le djihad, la loi islamique, le statut des femmes, sont escamotés », a déclaré T. Gilbert Sewall, directeur de l’American Textbook Council, un groupe indépendant qui examine les manuels d’histoire et d’autre matériel éducatif.
Cindy Ross, la mère d’un étudiant du secondaire à Marin County en Californie, a dit qu’elle n’en croyait pas ses yeux quand elle a lu le manuel scolaire de son fils pour la dernière année scolaire.
«J’ai été très choquée par ce que j’ai vu en épluchant le livre,» dit-elle. Elle a été choquée par la manière dont l’islam est dépeint dans le manuel d’histoire de septième année de son fils.
« Ce qui m’a frappé, c’est que toutes les autres religions semblent être regroupées, et qu’il y a un accent démesuré sur l’Islam spécifiquement », dit Ross.
Sewall soutient que les éditeurs ont fait l’objet de pressions de militants islamiques pour représenter la religion sous le jour le plus favorable, tandis que le terrorisme islamique est minimisé ou occulté.
« Le tableau est incomplet … et c’est parce que les éditeurs ont peur des militants islamistes. Ils ne veulent pas d’ennuis», a-t-il déclaré à Fox News.
Sewall, qui a rédigé un rapport sur la manière dont les manuels scolaires enseignent et présentent l’islam, a sélectionné un livre qui omet de donner des explications sur les attaques terroristes du 11 septembre.
Dans une section sur le fondamentalisme islamique, le manuel « Histoire du monde: le monde moderne », publié par Prentice Hall, ne mentionne pas directement la religion des terroristes du 11/9, se référant aux 19 fondamentalistes islamiques comme « des équipes de terroristes. »
«Le matin du 11 septembre 2001 », se lit le livre, «des équipes de terroristes ont détourné quatre avions sur la côte est. Des passagers ont contesté les pirates de l’air sur l’un des vols, qui s’est écrasé alors qu’il se dirigeait vers sa cible. Mais l’un des vols a frappé le Pentagone, en Virginie, et deux autres ont frappé les tours jumelles du World Trade Center à New York. Plus de 2500 personnes ont été tuées dans les attentats. »
Dans son rapport sur le texte, Sewall qualifie ce passage de « consternant » pour sa brièveté et son manque de substance. « En termes de contenu, il y a tant de questions sans réponse. Qui sont les équipes de terroristes et que voulaient-ils accomplir? Quels étaient leurs objectifs politiques? Comme « Le monde moderne » évite tout indice d’un lien entre ce terrorisme anonyme et le djihad», écrivait-il, « les raisons pour lesquelles le 11 septembre est arrivé sont difficiles à comprendre. »
Mais des groupes de défense des musulmans disent que les étudiants ont besoin d’en apprendre davantage au sujet de l’islam pour corriger les idées fausses et les aider à ce que leur attention ne bute pas sur l’extrémisme.
«C’est mal de montrer une entière communauté de foi par la lentille d’une petite communauté extrémiste, qui est vraiment marginale. C’est une fraction d’une fraction de la communauté musulmane, et ce n’est pas la façon dont les musulmans veulent être décrits », a déclaré Daisy Khan, directeur exécutif de l’American Society for Muslim Advancement.
« Je pense qu’il y a un déséquilibre de la représentation de l’islam, qui est le plus souvent montré sous l’angle politique, mais cela ne représente pas la majorité des musulmans», a-t-elle dit à FOX News.
Khan a dit au sujet de l’enseignement sur l’islam, « Je pense que la plus importante question est celle est valeurs américaines de tolérance, de respect et de compréhension mutuelle », lesquelles exigent qu’on donne des informations exactes sur la religion.
Mais le contenu de ces enseignements religieux inquiète également Sewall, en particulier sur le sujet controversé du djihad.
Sewall explique que les aspects violents du djihad islamique sont passés sous silence et que le djihad est présenté comme un combat ou une lutte pour la protection dans des livres comme «Histoire vivante! Le monde médiéval et au-delà», publié par le Teachers Curriculum Institute.
«Le djihad est défini comme le combat intérieur de chaque individu pour surmonter les difficultés et plaire à Dieu. Parfois, le djihad peut être un combat physique pour se défendre contre ses ennemis», se lit le livre, en notant que l’islam enseigne que « les musulmans doivent accomplir le djihad avec le cœur, la langue et la main. Les musulmans utilisent le cœur dans leur lutte pour résister au mal. »
Sewall dit que c’est une leçon qui dit doit changer.
« Ce qui est frustrant, c’est qu’à maintes reprises, les éditeurs de manuels se sont fait reprocher leur vision biaisée et rafistolée de l’islam », mais ils ont refusé de rendre leurs textes plus équilibrés, dit-il.
Aucun des éditeurs de manuels scolaires contacté par FOX News au sujet de leurs livres n’a répondu à des demandes d’interviews ou de déclarations.
La maman Cindy Ross a dit à FOX News qu’elle est préoccupée par le fait que des faits désagréables sont ignorés par souci du politiquement correct dans les manuels scolaires de son fils.
«Quand on parle d’un manuel d’histoire qui est censé parler de faits historiques et qu’il parle du djihad en termes spirituels … Je pense que ce serait totalement inapproprié pour une école publique. »
Voir aussi:
Californie – Théologie islamique infiltrée à l’école publique
France – Des manuels scolaires barbuphiles