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Un reportage sans complaisance.
L’attitude de déni de la communauté musulmane, encouragée par une élite bien-pensante craignant les accusations de racisme, contraste avec celle des Sikh au Canada. Lisez Crimes d’honneur – Depuis 2006 les Sikhs Canadiens prennent leurs responsabilités. Wally Oppal, un leader Sikh de Colombie-Britannique, a pris les grands moyens pour lutter contre la violence envers les femmes dans sa communauté. En 2006, à la suite de deux crimes d’honneur tragiques, il a pris l’initiative d’organiser un forum public où il n’a pas hésité à parler du problème de la violence endémique envers les femmes dans la communauté indo-canadienne et des éléments culturels qui la fondent. Il y a gagné en respect non seulement auprès de sa communauté, mais auprès de la population canadienne dans son ensemble.
Le déni de l’«honoricide», une forme de crime haineux, empêche la mise en place d’une stratégie efficace de lutte contre ce phénomène.
Voir aussi:
Crimes d’honneur : une affaire de famille
Montréal – « Mon frère, il ne respectait plus le Coran et Allah »
Montréal – Bellari subit une évaluation psychiatrique
Turquie – Crimes d’honneur : plus de 1000 meurtres en 5 ans
Bien des musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie… que leur famille !
Italie – Crime d’honneur déguisé ? Elle saute d’un balcon pour échapper à un mariage forcé
Canada – Crime d’honneur : après le père, le frère d’Aqsa Parvez accusé de meurtre au 1er degré
Suède – Les crimes d’honneur sont endémiques