Rosine soutient depuis des années que son ex-mari est un wahhabite et un membre des Frères musulmans, et qu’il a été impliqué dans des activités terroristes. Son ex-mari conteste, mais de nouvelles déclarations de leurs deux fils confèrent une nouvelle urgence à ces allégations et soulèvent de sérieuses questions sur la façon dont la juge chargée de l’affaire a traité les préoccupations pour la sécurité des garçons.
Traduction de Court-favored Islam … in America, par Robert Spencer, World Net Daily, le 21 février 2008
Avec deux jeunes filles assassinées au Texas, probablement victimes d’un «meurtre d’honneur» par leur père il y a quelques semaines, est-il sage pour les autorités américaines d’ignorer les menaces de mort formulées par un musulman, le père d’enfants non musulmans? C’est précisément la dernière question inquiétante qui émerge d’une affaire de divorce au Tennessee.
Rosine Ghawji soutient depuis des années que son ex-mari, Maher Ghawji, est un wahhabite et un membre des Frères musulmans, et qu’il a été impliqué dans des activités terroristes. Maher Ghawji a contesté ce point, mais de nouvelles déclarations de leurs deux fils confèrent une nouvelle urgence à ces allégations et soulèvent de sérieuses questions sur la façon dont la juge chargée de l’affaire a traité les préoccupations pour la sécurité des garçons.
Rosine Ghawji a amassé un nombre impressionnant de preuves à l’appui de ses prétentions au sujet des liens de Maher Ghawji avec le djihad international, mais la juge Donna Fields de la Shelby County Circuit Court est demeurée insensible. Dans son jugement de divorce, elle écrit: «L’épouse a gravement aliéné les enfants du mari avec des accusations non prouvées et sans fondement». Elle a même décrété que Maher Ghawji aurait le dernier mot sur l’éducation religieuse des deux enfants du couple, Louis, aujourd’hui âgé de 19 ans, et KK, 16 ans – assurant ainsi qu’ils seraient élevés comme musulmans au moins jusqu’à ce qu’ils atteignent la majorité. Louis Ghawji note que la Juge Fields a déclaré ce qui suit au moment de prononcer le décret final de divorce en février 2007: «Ces enfants devront suivre la religion musulmane». Elle leur a ordonné d’accompagner leur père au Hajj, le pèlerinage musulman à La Mecque – qui est seulement ouvert aux musulmans.
Les jeunes hommes, cependant, souhaitent vivre en tant que chrétiens – et selon leur propre témoignage cela les rend d’autant plus vulnérables à leur père. Louis et KK Ghawji ont eu de nombreuses chances d’observer de près leur père, et ils ne partagent pas la conclusion de la juge que les accusations de leur mère à propos de ses sympathies et activités djihadistes sont «non prouvées et sans fondement». La semaine dernière, Louis Ghawji a écrit à la juge Fields au sujet de son passeport et de celui de son frère, qui ont été pris par le tribunal et qui – selon la juge Fields – ont été perdus par la suite. Louis Ghawji a rappelé qu’en juin 2004, Maher Ghawji lui a dit ainsi qu’à son frère qu’ils voyageraient en Syrie dans quelques jours.
«Mon frère et moi avons été pris de panique», écrit Louis. «Nous connaissons l’idéologie musulmane extrémiste de notre père. C’est un fou. Et obsédé. Nous avions toujours en tête ses menaces de mort et ses paroles nous disant que la loi islamique exige de tuer quelqu’un qui est né musulman puis est devenu chrétien».
Louis Ghawji a sonné cette alarme depuis assez longtemps. En mai dernier, il a commenté dans un article du Memphis Flyer le divorce et la bataille pour la garde, écrivant que la juge Fields retenait toujours les passeports, «nous empêchant d’aller en France, mais elle nous permet d’aller au pèlerinage de La Mecque en Arabie saoudite avec mon père. ELLE FORCE MON JEUNE FRÈRE D’ÊTRE UN MUSULMAN, ET ELLE A DONNÉ LA GARDE À MON PÈRE». Leur père était-il un terroriste? «Je ne sais pas si mon père ou son frère sont impliqués dans le terrorisme, je ne travaille pas pour la CIA» – en revanche, «tout ce que je sais, c’est la vie que nous vivions avec lui, il a toujours été un fanatique musulman. Il déteste les Juifs et ne voulait pas d’un garçon juif dans notre maison. Il hait la civilisation occidentale et l’Amérique. Je n’aurais jamais été autorisé à me rendre à une danse ou à une partie où les filles dansent. Nous n’avions pas le droit de toucher un chien sinon nous devions nous laver les mains à sept reprises».
Le frère de Louis, KK, acquiesce. Il a écrit à la juge Fields, «Je ne suis pas un musulman et je ne le serai jamais. J’allais à la mosquée tous les dimanches avec ma mère parce qu’elle voulait nous apprendre aussi la culture de notre père, et je détestais cela. Avec l’exemple de mon père racontant mensonge après mensonge, brisant loi après loi, sans être puni parce qu’il est médecin. Avec les souvenirs de ce qu’il nous a dit à la maison et la façon dont il a agi, je suis sûr que je ne veux pas devenir un homme comme lui». Et encore plus inquiétant, «Un jour il m’a dit que si je n’étais pas musulman, je ne serais pas son fils, et qu’il préférerait me voir mort. Je n’oublierai jamais cela, et je sais qu’il est un homme de parole en autant que l’islam est concerné, et un jour, il va mettre sa menace à exécution. C’est une question de temps».
Quand un homme a fait de telles menaces selon le témoignage de ses deux fils, ne devrait-il pas, à tout le moins, faire l’objet d’une enquête? Pourtant, jusqu’à présent, la juge Fields semble imperméable aux appels des garçons. Louis Ghawji a conclu une précédente lettre adressée à la juge avec ces mots: «Juste pour vous faire savoir que les frères Ghawji sont une nouvelle génération de jeunes américains. Nous ne prendrons pas partie pour le terrorisme dans un but lucratif, et nous lutterons pour nos droits, et avec Dieu de notre côté, nous l’emporterons».
Vont-ils avoir la chance de le faire? Ou vont-ils être victimes du châtiment islamique pour ceux qui quittent l’islam – sur le sol américain? Et pourquoi le système judiciaire américain n’œuvre-t-il pas à la protection de ces jeunes hommes contre cette horrible possibilité? Devons-nous toujours prendre des mesures contre de telles menaces seulement après qu’elles auront été mises en œuvre?
Voir aussi:
Grande Bretagne- 36% des musulmans britanniques d’accord pour tuer les apostats
Dans l’islam, on est libre d’entrer mais pas de sortir
Bien des musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie… que leur famille !
Montréal – « Mon frère, il ne respectait plus le Coran et Allah »
Montréal – Chronique d’un mécréant
Grande Bretagne- Convertie au christianisme, la fille d’un imam est menacée de mort