«Une nouvelle star vient d’apparaître dans la sphère publique québécoise : Samar Ben Romdhane! Apôtre du revival islamique, fan de Zaid Shakir, un imam fondamentaliste américain, et de Tariq Ramadan, islamiste banni des télévisions françaises et interdit d’entrée aux États-Unis, elle est doctorante en communication publique avec spécialisation en pluralisme citoyen, gestion de controverses religieuses et reconfiguration rhétorique de l’espace public contemporain. Et bien évidemment, quand les journalistes se précipitent « inexplicablement » pour l’interviewer, c’est en tant que simple maman et brave citoyenne qu’elle s’affiche».
Les petites soldates de l’islam radical se défendent bien d’«infiltrer» nos institutions, dont la Fédération des femmes du Québec. Elles s’offusquent même de l’appellation «islamiste». Elle disent s’exprimer à titre personnel, comme citoyennes, et nient la dimension politique organisée de leur campagne en faveur du voile. Nous publions l’opinion de René-Charles Dubuc, un lecteur de Point de Bascule, qui dévoile une manipulation.
Comment ne pas faire de politique avec le voile, par René-Charles Dubuc
Une nouvelle star vient d’apparaître dans la sphère publique québécoise : Samar Ben Romdhane!
Mme Ben Romdhane se dit en effet « effrayée par les propos radicaux entendus ces derniers temps, particulièrement sur les lignes ouvertes des radios. » Dénonçant « beaucoup de faussetés et d’amalgames », elle s’étonne vivement que plusieurs associent islam et « soumission » de la femme. Son argument-choc? « Ce n’est pas du tout ma réalité. »
Mais son histoire, campagne de relations publiques oblige, n’en finit pas là. « Arrivée à Québec en janvier 2005 », Mme Ben Romdhane s’est en effet rapidement radicalisée, portant « le voile depuis Noël dernier », un choix ayant par ailleurs tellement réjoui son mari que celui-ci lui « a même fait cadeau de ses nouveaux habits. » S’emportant « un peu lorsqu’on évoque le débat passionné qui a ressurgi au cours des derniers jours », la « doctorante d’origine tunisienne » en a profité pour dévoiler sa peau et la mettre sur la table : « Si la société québécoise ne m’accepte pas comme je suis, je n’ai plus de raisons de rester ici. » Une éventualité qui, soulignons-le, la « fait frémir ».
Le voile, « je ne fais pas de politique avec ça », de conclure Samar Ben Romdhane.
Que dire…
Facebook :
En accédant au compte Facebook de Samar Ben Romdhane, on peut y découvrir qu’elle est « fan » de Zaid Shakir, un imam fondamentaliste américain, de même que de Tariq Ramadan, le petit fils du fondateur des Frères musulmans, un individu banni des télévisions françaises et interdit d’entrée aux États-Unis. On y apprend de plus que Samar Ben Romdhane est aussi fan du RIS, l’événement phare de l’islamogauchisme canadien, ainsi que de notre célèbre think tank gauchiste national, l’Institut du Nouveau Monde, celui-là même qui, il y a quelque temps, avait rendu Gérard Bouchard si fier de son adorable peuple laboratoire.
Google :
Mme Ben Romdhane a semble-t-il prononcé, il y a quelques jours, une allocution intitulée « Participation citoyenne des minorités et reconfiguration de l’espace public contemporain », une communication qui portait, entre autres choses, « sur la forme que peut prendre le dialogue » avec « la société d’accueil à l’occasion d’une controverse », une spécialisation qui, ça saute aux yeux, la rend bien évidemment on ne peut plus prédisposée à s’exprimer dans les médias en tant qu’étudiante et mère de famille lambda. Elle semble d’ailleurs, portée par une évidente passion pour l’ethnométhodologie réflexive, s’intéresser beaucoup « aux dimensions de l’espace public qui ont été investies par la communauté musulmane. »
Alors voilà! C’était Samar Ben Romdhane, apôtre du revival islamique et doctorante en communication publique avec spécialisation en pluralisme citoyen, gestion de controverses religieuses et reconfiguration rhétorique de l’espace public contemporain. Et bien évidemment, quand les journalistes se précipitent « inexplicablement » pour l’interviewer, c’est en tant que simple maman, brave citoyenne et future fonctionnaire qu’elle s’affiche.
Mais soyons citoyens, et quittons-la sur ses propres mots brainstormés : « Je ne suis pas en train de faire toutes ces études pour jeter mes diplômes à travers la fenêtre et ouvrir une garderie comme beaucoup de musulmanes voilées – et diplômées – sont obligées de faire. » Des voiles dans les garderies? Ah! Ah!
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