https://twitter.com/fabricedp/status/607857523488620544 / Archive.Today
Le message de Fabrice de Pierrebourg se rapporte au procès des membres du groupe Forzane Alizza qui s’amorce en France et qui a été couvert dans un article du Monde le 8 juin 2015.
Titre original : Forsane Alizza, entre terrorisme et mégalomanie
Adresse originale : http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/06/08/quatorze-membres-de-forsane-alizza-juges-pour-terrorisme_4649228_1653578.html / Archive.Today
Auteur : Soren Seelow
Référence : Le Monde, 8 juin 2015 (version internet)
[EXTRAITS] Du point de vue de son fondateur, Mohamed Achamlane, le site Internet Forsane Alizza (« cavaliers de la fierté ») avait pour seule mission de « lutter contre l’islamophobie ». Pour les services d’enquête, cette plate-forme dédiée à la « défense des musulmans » était en réalité un groupuscule prônant le djihad armé. […] Trois ans après leur interpellation, quatorze membres de Forsane Alizza, dont l’« émir » Mohamed Achamlane, sont jugés du lundi 8 au mardi 23 juin pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes ». Le quinzième mis en examen, mineur au moment des faits, sera renvoyé devant un tribunal pour enfants.Ce procès se tient dans un contexte particulier, cinq mois après les attentats des 7 et 9 janvier contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Deux cibles évoquées quelques années plus tôt, de façon plus ou moins précise, par Mohamed Achamlane.
[…] Créée en août 2010 dans la région nantaise par ce Franco-Tunisien, aujourd’hui âgé de 37 ans, Forsane Alizza a rapidement attiré l’attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, ancêtre de la DGSI). L’enquête permettra d’établir que l’« émir » avait recruté des « lieutenants » régionaux, qui devaient s’entraîner au maniement des armes à feu, voire de « l’arbalète », afin d’« apprendre à être des moudjahidin ». La « charte » du groupe imposait également des réunions hebdomadaires sur un forum Internet sécurisé où étaient légitimés le recours à la violence et la « ghanima », c’est-à-dire le vol des « mécréants ».
Le reste de l’article est disponible sur le site du Monde / Archive.Today.