Alerte à l’impureté langagière et idéologique…
Rectitude politique extrême, police de la Vertu, niveau record de capitulation multikulturaliste… Nos élites éclairées ne savent plus quoi inventer pour convaincre les Occidentaux qu’ils sont «racistes», «sexistes» et «haineux». On vit dans un monde de plus en plus dangereux! Chassez le clergé, et la nature qui a horreur du vide se presse d’y engouffrer une police de la censure avec sa liste ad absurdium des nouveaux «blasphèmes».
Prenez bonne note des nouveaux péchés mortels britanniques. On ne sait jamais, une commission canadienne des droits de la personne pourrait s’en inspirer pour vous accuser d’être «incontestablement raciste». Après tout, le Tribunal canadien des droits a récemment accordé des dommages-intérêts substantiels pour «préjudice moral» à un employé offensé que son directeur ait dit: «J’aime les minorités visibles».
Notez toutefois que dans notre univers orwellien, les auteurs du Rapport sur les besoins des étudiants musulmans n’hésitent pas à utiliser le mot «ségrégation», les hommes et les femmes devant être séparés dans les salles de prières sur les campus. Une autre recommandation éminemment sexiste et dégradante: des heures réservées aux femmes dans les installations sportives avec des burkas sur les fenêtres… Bien sûr, c’est la critique de ces recommandations qui est «islamophobe» et «raciste»…
Selon les sociologues britanniques, le mot «patient» est à bannir parce qu’il implique que la personne soit malade, ce qui pourrait l’offenser. Notez toutefois que chez nous, il n’y a pas de problème à réclamer la ségrégation dans les hôpitaux, ou avec l’interdiction faite au personnel soignant de sexe masculin (surtout s’il s’agit d’infidèles) de transiger directement avec une patiente musulmane. Dire qu’il s’agit là de «sexisme» et de «suprématisme» risque d’être considéré comme incontestablement «raciste», «islamophobe» et «blasphématoire».
Le clergé des ingénieurs sociaux veut votre Bien, ils travaillent sans relâche à la construction d’un monde pluraliste, infiniment harmonieux et tolérant. La marée d’intolérance et de racisme qui submerge le monde occidental est en voie d’être endiguée. Tout va pour le mieux, nous disent-ils, la marée descend…
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Les éditeurs et les universités sont en voie de bannir des dizaines de mots en apparence anodins mais qui pourraient être offensants.
Les expressions bannies qui figurent sur la liste, initialement élaborée par des sociologues, comprennent «Grands maîtres» utilisée pendant des siècles pour désigner de grands peintres – la quasi-totalité d’entre eux étaient en fait des hommes.
Le terme serait discriminatoire envers les femmes et devrait être remplacé par «artistes classiques».
La liste des mots interdits a été dressée par le British Sociological Association, dont les membres comprennent des dizaines de professeurs, de conférenciers et de chercheurs.
La liste des mots prétendument racistes comprend « immigrants », « pays en développement », « noir ». Les termes suivants seraient discriminatoires envers les personnes handicapées : « patient », «personne âgée», et « besoins spéciaux ».
Cette initiative arrive après qu’un conseil ait banni l’expression prétendûment sexiste « homme de la rue », et qu’un autre ait empêché son personnel de dire « remue-méninges » (brainstorm) qui pourrait offenser les personnes atteintes d’épilepsie.
La liste des mots « sensibles » est toutefois critiquée comme une censure injustifiée et qui suppose, à tort, que les gens sont choqués par des mots utilisés depuis des années.
Le professeur Frank Furedi, sociologue à l’Université du Kent, a déclaré qu’il a été choqué quand il a vu la longueur de la liste et comment les universitaires l’avaient facilement acceptée.
«J’ai été vraiment pris de court quand j’ai découvert que le terme « Chinese Whisper » (téléphone arabe) était offensant parce qu’il aurait apparemment une connotation raciste. J’ai sombré dans le désespoir quand j’ai découvert que l’un de mes mots préférés, « civilisé », ne devrait pas être utilisé par tout auteur respectueux des différences culturelles parce qu’il aurait une connotation raciste ».
Le professeur Furedi dit que la censure est une «police du comportement moral» par une armée de groupes militants, d’enseignants et les médias qui mènent une «croisade» pour interdire certains mots et promouvoir leurs propres solutions politiquement correctes.
Il a dit que les gens devraient voir les efforts visant à interdire certains mots comme une « réglementation coercitive » du langage quotidien et un moyen de « mettre fin aux débats » plutôt qu’une tentative positive de protéger les groupes vulnérables contre les propos offensants.
La liste des mots proscrits est maintenant envoyée à d’éventuels auteurs par Policy Press, un éditeur de livres et de revues sur les sciences sociales basé à l’Université de Bristol, et est également utilisée dans plusieurs universités.
Le King’s College de Londres dit que la liste peut fournir « un bon point de départ », et l’Université John Moores de Liverpool offre un lien vers cette liste dans son guide pour les étudiants. L’Open University dit que c’est une « source de référence et de conseils » pour les étudiants.
Napier University à Edinburgh dit que la liste «vaut la peine d’être consultée», tandis que l’Université East London conseille à ses étudiants d’essayer de l’adopter.
Même une école secondaire à Norwich inclut un lien vers la liste sur son site Web, et affirme que «Les élèves devraient prendre soin d’examiner dans quelle mesure nous reproduisons par inadvertance des préjugés sexistes dans notre langage écrit et parlé».
La liste des termes racistes comprend « noir », qui «peut être utilisé dans un sens raciste» et devrait être remplacé par «peuples noirs» ou «communautés noires».
Le mot « immigrant » aurait une « connotation raciste » en raison de son association avec «la législation sur l’immigration», tandis que « pays en voie de développement » – conçu comme plus sensible que tiers-monde – est fondé sur des « préjugés » car il implique une comparaison avec les pays développés.
Bien que ne figurant pas sur la liste de Policy Press, le BSA met en garde contre l’utilisation du mot « civilisation » à cause de sa « connotation raciste dérivée d’une vision colonialiste du monde ».
Parmi les termes « sexistes » à éviter, on trouve « disséminer » et «séminal», des mots dérivés de « semence » qui impliqueraient une vision du monde patriarcale.
On avise également les auteurs «d’éviter d’utiliser des étiquettes médicales» dans les écrits sur les personnes handicapées car cela « pourrait les faire voir comme des patients ».
En outre, la liste dit que « besoins spéciaux » devrait être remplacé par «besoins supplémentaires», «patient» par «personne», «les personnes âgées» par «les personnes plus âgées», et «personne valide» par «personne non handicapée».
Voir aussi:
Aimez-vous les minorités visibles ? Oui ? Alors vous êtes raciste, par Jonathan Kay
États-Unis – La galaxie est raciste. “Trou noir” devient “Trou blanc”