Incapable d’en arriver à une décision après plus de 4 ans d’enquête sur une plainte basée sur des ouï-dire, la Commission des droits a confié le dossier à un expert externe dont elle refuse de dévoiler le nom!! Pouvez-vous imaginer être traduit devant un juge qui vous informerait qu’il a délégué son pouvoir d’adjudication à un tiers dont l’identité reste confidentielle…
Selon des informations qui ont circulé dans le passé, la Commission manitobaine serait infiltrée par des islamistes, ce qui pourrait expliquer que le dossier a été confié à un expert externe.
Vos taxes à l’oeuvre pour garantir votre sécurité et protéger vos droits….
____________________
B’nai Brith n’est pas en mesure de contester une plainte injuste
L’organisation de défense des droits de la communauté juive dit qu’elle est injustement ciblée par une plainte de discrimination contre laquelle elle ne peut pas se défendre.
Le conseiller juridique de B’nai Brith Canada a déclaré que l’organisation est aux prises avec une plainte déposée il y a plus de quatre ans à la Commission des droits de la personne du Manitoba. Les détails de la plainte n’ont pas été précisés et la plaignante n’a pas été témoin des faits reprochés.
«Nous sommes impliqués dans un combat dans le vide», a dit jeudi l’avocat David Matas sur les efforts de B’nai Brith pour se défendre contre une plainte de discrimination. «Ça fait 4,5 ans, et nous ne comprenons pas pourquoi cette plainte n’a pas été rejetée comme frivole».
En février 2004, l’éminente défenseur des musulmans Shahina Siddiqui (ndlr: elle est membre de CAIR-CAN) a déposé une plainte contre le B’nai Brith pour avoir organisé un atelier sur le contreterrorisme pour la police, les pompiers et le personnel paramédical qu’elle accuse d’avoir été biaisé contre les musulmans.
L’atelier avait eu lieu au mois d’octobre précédent et a été donné par une firme de renommée internationale ayant une expertise dans la lutte contre le terrorisme.
Siddiqui a admis qu’elle n’a jamais participé à l’atelier, mais elle a déposé la plainte après avoir entendu les commentaires de ceux qui y ont assisté.
Matas a déclaré que la Commission aurait dû automatiquement rejeter la plainte, ajoutant qu’il ne comprend pas pourquoi la Commission n’a toujours pas pris de décision sur l’opportunité de recommander la tenue d’une audition.
Matas a déclaré que le personnel de la Commission lui a dit qu’ils ont interrogé les personnes qui auraient rapporté leurs observations à Siddiqui, mais la Commission a refusé de divulguer l’identité de ces personnes ou ce qu’elles auraient dit à la Commission.
Matas a déclaré que la Commission a récemment dit au B’nai Brith qu’elle remettrait son dossier à un expert externe afin de déterminer si une audition devrait avoir lieu sur la plainte, ajoutant que la Commission refuse d’identifier l’expert ou de fournir à B’nai Brith une copie du dossier.
Siddiqui n’a pu être rejointe pour commentaires et la direction de la Commission n’a pas retourné les appels de Free Press.
Voir aussi: