![](resizer.php?imgfile=img/jpg/caj-text-only-eng-fr.jpg&max_width=476)
L’ACJ se félicite du rejet de la plainte contre Ezra Levant pour violation des droits humains
OTTAWA, le 8 août / CNW / – L’Association canadienne des journalistes salue la récente décision de la Commission des droits de la personne de l’Alberta rejetant une plainte contre Ezra Levant, ancien éditeur du Western Standard. L’ACJ note également avec satisfaction que la Commission canadienne des droits de la personne a rejeté une plainte contre le magazine Maclean’s au début de l’été.
L’ACJ renouvelle toutefois son appel aux gouvernements fédéral et provinciaux qu’ils modifient les lois sur les droits de la personne pour empêcher que les commissions soient
à nouveau utilisées par des plaignants pour attaquer la liberté d’expression. L’absurdité du système actuel est mise en évidence par le fait que bien que les plaintes contre Maclean’s aient été rejetées au niveau fédéral et en Ontario, la même plainte a été entendue par un Tribunal des droits de la personne en Colombie-Britannique, qui n’a pas encore rendu de décision.
«Les commissions des droits de la personne n’ont jamais été destinées à servir de nannies du discours», a déclaré la présidente de l’ACJ Mary Agnes Welch. «Le système actuel permet à des plaignants de faire taire ceux avec lesquels ils sont en désaccord en les emmêlant dans le filet bureaucratique de commissions qui ne sont pas liées par les règles applicables à la défense devant un tribunal».
L’hiver dernier, l’ACJ a fortement critiqué les dangers de permettre à des organismes soutenus par l’État de censurer le discours en se fondant sur la perception subjective de son caractère offensant. Le magazine Maclean’s, confronté à des plaintes pour un article sur l’islam et la démographie par le chroniqueur Mark Steyn, et Levant, qui faisait face à deux plaintes en Alberta pour sa décision de publier les caricatures danoises de Mahomet, ont gagné dans ces récentes décisions. Ils ont toutefois dû payer des frais juridiques importants pour leur défense.
L’ACJ estime que les lois sur le libelle et la diffamation, l’incitation à la haine et les autres dispositions du Code criminel prévoient des restrictions suffisantes à la liberté d’expression.
L’ACJ est intervenue dans le procès contre Maclean’s en Colombie Britannique et renouvelle son appel au tribunal de rejeter rapidement la plainte.
«Le manque d’intérêt par les gouvernements dans tout le pays face à cette attaque directe contre une pierre angulaire de notre démocratie est honteux», a déclaré Welch.
L’ACJ est la plus importante organisation professionnelle pour les journalistes de tous les médias, avec environ 1400 membres à travers le Canada. Son rôle principal consiste à assurer un développement professionnel de qualité pour ses membres et
à prendre position sur des questions d’intérêt public.
Pour de plus amples informations: Mary Agnes Welch, présidente de l’ACJ, (204) 943-6575, Cell: (204) 470-8862; John Dickins, directeur exécutif, (613) 526-8061, Cell: (613) 868-5442
Voir aussi:
Canada – La commission canadienne des droits rejette la plainte contre Maclean’s et Mark Steyn
Staline, Hitler, Pol Pot… et maintenant Macleans/Mark Steyn ?
Commissions des droits et censure : trahison de la position internationale du Canada
Affaire Maclean et Steyn : le Globe fustige la Commission ontarienne des droits
Réprimer la liberté d’expression au niveau mondial, par L. Savage, Maclean’s