C’est sous l’appellation «diffamation des religions» que des musulmans tentent d’introduire en droit occidental le délit de «blasphème». Il s’agit d’une vision orwellienne des droits de l’Homme. La Déclaration universelle des droits de l’Homme a pour assise la «dignité humaine». Elle protège notamment le droit des personnes à la liberté de penser et à la dissidence. La vision islamique protège non pas les êtres humains mais une idéologie, pourtant dénuée de toute «dignité humaine». Dans le monde d’Orwellistan, on accorde des «droits» à une idéologie, dont celui de ne pas être insulté. Au nom de ces «droits», on tue des êtres humains.
Il y a une complète opposition morale entre la vision occidentale des droits de l’Homme et la vision islamique des droits de l’Homme.
_________________________
Glané sur Bivouac-ID
Un journaliste afghan emprisonné pour blasphème risque la mort s’il est reconnu coupable, et reste en danger s’il est acquitté.
Un journaliste afghan qui a fait imprimer une traduction du Coran dans un dialecte perse passe en jugement pour blasphème et risque la peine de mort s’il est reconnu coupable. Mais, étant donné les menaces de divers groupements influents, il court le même risque même s’il est acquitté.
Ghaws Zalmay a été arrêté en novembre dernier alors qu’il tentait de fuir au Pakistan après que le Sénat afghan ait appuyé un groupe de religieux sunnites influents qui réclamait son arrestation. Il devait comparaître mercredi à une troisième audience dans un tribunal de Kaboul.
Zalma, qui était au moment de son arrestation porte-parole du ministre de la Justice et chef du Syndicat des Journalistes Afghans, a été accusé de blasphème sur 13 chefs d’accusation. Il est accusé d’avoir “écrit son propre Coran” en dari, une des langues officielles de l’Afghanistan. Ses deux frères et un ami ont eux aussi été emprisonnés, accusés d’avoir facilité sa fuite.
Suite à l’arrestation de Zalmay, des manifestations ont eu lieu, et des appels en faveur de sa mort se sont fait entendre, dont, entre autres, celui de l’ancien premier ministre Ahmadshah Ahmadzai, un seigneur de la guerre qui s’était opposé au président Hamid Karzai lors des élections présidentielles de 2004.
Source : Fox News
Traduction par Darwin pour Bivouac-ID.
Voir aussi:
Réprimer la liberté d’expression au niveau mondial, par L. Savage, Maclean’s
Afghanistan – Peine de mort réclamée pour un journaliste ayant distribué une traduction du coran
Afghanistan – Journaliste condamné à mort pour blasphème
Afghanistan – Le journaliste condamné à mort pour blasphème crie son innocence
Afghanistan – Un professeur est tué après un discours condamnant les attentats-suicide