Dans notre catégorie «Le monde selon Orwell». Un noir porte plainte contre un blanc qui lit un livre sur la lutte contre le KKK….
Les menaces à la liberté peuvent se présenter sous la forme de plaintes pour «harcèlement». Le harcèlement crée un climat d’étude ou de travail intimidant ou hostile. Quand des zélés s’en mêlent, on peut en arriver à une situation où tout ce qui heurte la sensibilité d’un individu, est un délit. Qui sait, peut-être qu’un jour, le fait de lire en public un livre critiquant l’islamisme sera considéré comme un délit de «harcèlement» racial ou religieux, poursuivable et punissable.
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Glané sur le blog Magic Statistics
J’espère que cela ne donnera pas des idées à la Commission canadienne des « droits de la personne ».
Keith Sampson, un étudiant à l’Indiana Purdue University à Indianapolis, travaillait à temps partiel comme concierge pour aider à défrayer sa scolarité. Un livre qu’il lisait durant les pauses a soulevé la colère d’un lot de personnes importantes mais apparemment ignares.
(Caricature par Ryan Inzana)
S’agissait-il d’un livre pornographique ou d’apologie du racisme? Bien sûr que non. Il lisait Notre Dame Vs the Klan: How the Fighting Irish Defeated the Ku Klux Klan – soit l’histoire d’une campagne étudiante contre le KKK durant les années 1920.
La journaliste gagnante d’un Pulitzer Dorothy Rabinowitz rapporte cette triste histoire dans le Wall Street Journal.
M. Sampson a reçu la visite de son représentant syndical, qui l’a informé qu’il ne devait pas apporter ce livre dans la salle de repos et qu’il pourrait être congédié. On l’a aussi informé qu’apporter ce livre sur le campus équivalait à «apporter du matériel pornographique au travail». Le fait qu’il s’agissait d’un livre relatant l’histoire de la lutte menée par des étudiants contre le KKK dans les années 1920 n’a d’aucune manière impressionné le représentant syndical.
L’assistante du responsable de l’action positive (Affirmative Action) qui a ensuite convoqué l’étudiant n’était pas davantage impressionnée. Selon M. Sampson, elle était furieuse par son explication qu’il lisait, après tout, un livre savant. «Le KKK dirige encore l’Indiana», lui a dit Marguerite Watkins, ne le saviez-vous pas ? Éberlué, M. Sampson a fait observer que ce livre était disponible à la bibliothèque de l’Université. Oui, a-t-elle rétorqué, vous pouvez obtenir de la propagande du KKK à la bibliothèque.
L’université n’a permis aucune interview de Mme Watkins, ou de tout autre officiel de l’université impliqué dans l’affaire. Pourtant, le contenu de la lettre officielle énonçant les griefs de l’université est indiscutable.
M. Sampson a été accusé d’avoir «ouvertement lu un livre portant sur un sujet raciste historiquement odieux en présence de collègues de travail de race noire». La déclaration, signée par la responsable de l’Action positive Lillian Charleston, dit que son bureau avait achevé son enquête sur les accusations portées par sa collègue Mme Nakea William à l’effet que M. Sampson avait continué, en dépit des plaintes, de lire un livre sur ce « sujet incendiaire ».
«Nous concluons», dit la lettre à M. Sampson, que votre comportement constitue du harcèlement racial…. «ce qui est très grave et peut avoir de sérieuses conséquences», poursuit la lettre.
Après que M. Sampson ait contacté l’ACLU (American Civil Liberties Union) et la presse locale pour rapporter son histoire, l’université lui a envoyé une lettre révisée indiquant que si la lecture de livres sur l’histoire n’est pas problématique, il faisait par ailleurs l’objet d’accusations confidentielles et non spécifiques de harcèlement.
Plus tard, après davantage de publicité, les accusations ont finalement été abandonnées. Aucune excuse officielle n’a été présentée à M. Sampson.
Une question se pose: Que doit faire une institution d’enseignement supérieur pour avoir l’air plus complètement idiote que cette université?
Voir aussi:
Grande-Bretagne – Les bébés qui n’aiment pas la nourriture ethnique épicée sont “racistes”