Commentaire de Point de BASCULE
L’islamisation de la Grande-Bretagne progresse à une vitesse fulgurante, un accommodement à la fois. La naïveté des juristes et des évêques britanniques qui soutiennent l’introduction partielle de la charia les conduit à ignorer que la prochaine étape sera le droit criminel, le rétablissement de la peine de mort, les lapidations, amputations et flagellations. C’est un mouvement qui ne s’arrêtera pas à mi-chemin, son objectif final étant l’instauration d’une théocratie régie par la charia et la soumission des infidèles, si ce n’est leur élimination (conversion, exil ou mort). Les islamistes partout dans le monde, lorsqu’ils sont majoritiares, étendent l’application de la charia aux non musulmans. Au revoir Grande-Bretagne, bonjour Britanistan le Califat!
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Un éminent avocat a demandé que les règles de la charia soient intégrées dans le droit anglais.
Stephen Hockman, QC, dit que des réformes juridiques pour intégrer les principes islamiques sont inévitables. Il a prévenu que «dans le cas contraire, nous constaterons qu’un segment important de notre société sera de plus en plus aliéné, avec des résultats très dangereux».
Me Hockman est une figure influente parmi les avocats. Il a dirigé leur organisme professionnel, le Bar Council, il y a deux ans et préside actuellement une enquête pour le gouvernement pour déterminer si la négociation de plaidoyers (plea bargaining) dans le style américain devrait être autorisée en Grande-Bretagne.
Ses commentaires suivent le discours controversé livré cette semaine par le Président de la Haute cour d’Angleterre Lord Phillips, qui soutient l’utilisation de la charia pour trancher les différends en droit de la famille et matrimonial et comme droit applicable dans la médiation des litiges entre musulmans.
En février, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams s’est heurté à des difficultés après avoir proposé que la loi islamique devrait jouer un rôle en Grande-Bretagne.
Me Hockman a déclaré: «Étant donné la situation mondiale et l’importance de notre propre population musulmane, il est essentiel que nous examinions les moyens d’intégrer la culture musulmane dans nos propres traditions».
Il a recommandé la mise sur pied d’un comité de parlementaires, d’avocats et de chefs religieux pour «examiner comment cet objectif pourrait être atteint».
Les détracteurs de la charia disent que les principes juridiques islamiques comportent des dispositions réprimant la consommation d’alcool et l’adultère qui sont étrangères à la pratique et aux traditions juridiques britanniques.
Des avocats sont également préoccupés que le fait d’encourager la résolution des différends matrimoniaux par une justice privée appliquant la charia pourrait désavantager les femmes vulnérables dans certaines communautés islamiques.
Lord Philips, Président de la Haute Cour d’Angleterre, a déclaré jeudi que la charia ne pouvait pas imposer des sanctions en Grande-Bretagne et que le divorce serait géré conformément au droit anglais. Mais il a ajouté: «Il est possible aux parties à un contrat dans ce pays de stipuler que leur contrat est régi par un droit autre que le droit anglais».
Voir aussi:
Grande-Bretagne – Un autre évêque soutient la charia
Grande-Bretagne – L’adoption de la charia « inévitable »
Homa Arjomand – Protéger les femmes et les enfants de la charia