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Le prétendant démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a promis que s’il était élu président des Etats-Unis il n’y aurait aucun relâchement pour assurer la sécurité d’Israël.
«Vous ne verrez aucun relâchement dans l’engagement à défendre la sécurité d’Israël durant ma présidence», a affirmé M. Obama dans un entretien publié lundi sur le site internet du magazine Atlantic.
Accusé par le candidat républicain John McCain d’être le candidat préféré du Hamas, M. Obama a répété qu’il considérait cette organisation palestinienne comme une «organisation terroriste». «Ma position sur le Hamas ne se distingue pas de celle de Hillary Clinton ou de John McCain», a-t-il dit.
«Nous ne devrions pas négocier avec le Hamas tant qu’il ne reconnaîtra pas Israël et ne renoncera pas au terrorisme», a affirmé le sénateur de l’Illinois.
«Il est concevable que dans le monde arabe il y ait des gens qui se disent: “Voici quelqu’un qui a passé une partie de sa vie dans un pays musulman, dont le second prénom est Hussein, qui semble plus ouvert sur le monde extérieur et qui a promis de dialoguer avec les gens. Il ne va pas s’engager dans une diplomatie à la cow-boy comme George W. Bush”. C’est quelque chose que ces gens espèrent et je pense que c’est une perception légitime aussi longtemps qu’ils ne se font pas d’illusions sur mon soutien indéfectible à la sécurité d’Israël», a expliqué M. Obama.
Il a rappelé que lors d’une visite à Ramallah, il avait expliqué à des étudiants palestiniens qu’ils avaient raison d’espérer en un Etat palestinien viable mais que «s’ils attendaient que l’Amérique prenne ses distances avec Israël, ils se faisaient des illusions». «Mon engagement, notre engagement, pour la sécurité d’Israël n’est pas négociable», leur avait-il dit.
M. Obama a par ailleurs condamné la suggestion de l’ancien président Jimmy Carter qui a affirmé qu’Israël ressemblait à un Etat appliquant l’apartheid.
«Je rejette fermement cette affirmation. Israël est une démocratie dynamique, la seule au Moyen-Orient», a dit M. Obama. Il a estimé que l’emploi du mot «apartheid» ne faisait pas avancer l’objectif de deux Etats israélien et palestinien vivant «côte à côte dans la paix et la sécurité». Ce mot «est émotionnellement chargé, historiquement non fondé et ça ne correspond pas à ce que je crois», a-t-il dit.