Téhéran, 18 avril (AKI) – Le procureur en chef de l’Iran, l’ayatollah Dori Najafabadi, affirme que la justice de son pays est entachée par l’Occident et ne marche pas.
«La justice en Iran ne marche pas», a dit l’ayatollah vendredi. «Les gens sont mécontents parce que notre code pénal est entaché de principes de droit occidental».
«Si nous nous limitions à suivre la législation islamique, de nombreux criminels ne récidiveraient pas, et la peur en dissuaderait bien d’autres de commettre des crimes».
Selon l’ayatollah, des peines basées sur la charia seraient plus dissuasives.
«Les criminels se comporteraient différemment s’ils étaient punis selon la loi islamique par la flagellation et l’amputation des membres», a déclaré l’ayatollah lors d’une entrevue avec l’agence de presse Berna de Téhéran.
«La charia ne considère pas une peine d’emprisonnement comme une forme efficace de peine. Il s’agit d’un héritage découlant du droit occidental», a dit Najafabadi.
«Au lieu de se réformer, les criminels améliorent plutôt leurs techniques criminelles dès qu’ils sont libérés et ils recommencent à commettre les mêmes crimes», a conclu le procureur général.
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