Deux dirigeants musulmans ont dit au Toronto Sun que les mariages par téléphone sont autorisés en vertu de la loi islamique. Ils exigent deux témoins et des imams ici et à l’étranger pour mener la cérémonie, qui peut impliquer une femme au Pakistan et un homme à Toronto.
Une fois complété, un certificat de mariage est légitimement acquis à l’étranger dans les pays musulmans et peut être utilisé par l’époux pour le parrainage de sa nouvelle épouse au Canada, a dit un imam de Mississauga.
Mumtaz Ali, du Canadian Association of Muslims, a dit qu’il avait officié à un mariage par voie téléphonique entre un étudiant à Toronto et sa future épouse en Inde.
«Il était étudiant à l’université et ne pouvait pas voyager», dit Ali. «Il s’agit d’un contrat civil et les vœux ont été prononcés par téléphone».
Un certificat de mariage a été obtenu et l’étudiant a réussi à parrainer son épouse au Canada, a-t-il dit.
«L’échange des voeux prend moins de cinq minutes et une dot est échangée pour sceller la cérémonie», a dit Ali.
«Ces mariages par téléphone ont lieu mais ne sont pas très répandus», a déclaré l’ancien avocat au bureau du procureur général de l’Ontario. «Les parties doivent se connaître l’une l’autre et avoir développé une relation. La plupart du temps, les parties se sont rencontrées par l’intermédiaire de membres de la famille», dit Ali. «Dans de nombreux cas, une personne peut ne pas être en mesure de quitter le pays».
L’imam Sayyid Muhammad Rizvi, du Ja’ffari Islamic Centre à Toronto a dit:
«Ces mariages sont parfaitement acceptables en vertu de la charia… le certificat de mariage est produit à l’ambassade canadienne où il est reconnu».
La porte parole de l’Immigration Karen Shadd-Evelyn a dit que ses fonctionnaires étaient au courant des mariages par voie téléphonique.
«Dans les demandes de parrainage de conjoint, la validité de tous les mariages est évaluée», a déclaré Shadd-Evelyn. «Il incombe au demandeur de prouver que le mariage n’a pas été conclu afin de bénéficier de l’immigration».
Voir aussi:
Canada – Des harems aux frais des contribuables à Toronto
Égypte– Trois SMS et on est divorcé
Le mariage temporaire en droit islamique – une violence sociale légitimée
Le blasphème et l’apostasie démystifiés par l’avocat torontois Mumtaz Ali
