Publié le 19 janvier 2011 par
le Global Muslim Brotherhood Daily Report
Adaptation par PdeB
Le Financial Times a publié une entrevue avec un leader mondial des Frères Musulmans, Rachid Al-Ghannouchi, dans laquelle il évoque, parmi une grande variété d’autres sujets, son intention de retourner en Tunisie. Un extrait de l’entrevue est archivé sur le GMBDR
Un rapport de nouvelles égyptien a identifié Rachid Ghannouchi (ou Ghanouchi et autres différentes orthographes de ce nom) comme un leader des Frères Musulmans à l’étranger. Ghanouchi est le leader en exile du mouvement islamiste tunisien Nahada (aka Ennahda, Al Nahda) que l’on peut mieux décrire come un pouvoir islamiste indépendant qui est lié au mouvement international des Frères Musulmans à cause du membership de Ghanouchi au Conseil Européen —- Fatwa Research —- et aussi à cause de ses importants postes dans l’International Union of Muslim Scholars (IUMS), (l’Union internationale des savants musulmans…). Les deux organisations sont dirigées par Youssef al Qaradawi du mouvement international des Frères Musulmans. Al-Ghanouchi est aussi un membre fondateur du World Assembly of Muslim Youth (WAMY), une organisation saoudienne très proche des Frères Musulmans et qui est dédiée à la propagation de l’islam «Wahabiste» à travers le monde. Ghanouchi est aussi connu pour ses opinions sur l’islam et les droits citoyens.
En 1994, l’universitaire Martin Kramer a aussi fait un rapport sur le passé de Ghanouchi. Selon ce rapport:
En supposant que l’on puisse faire une distinction valable entre les islamistes qui sont «extrémistes» et les «réformistes», Ghannouchi appartient clairement à la première catégorie. (…)
Malgré ses intentions, des rapports en langue arabe indiquent qu’Al-Ghannouchi ne peut pas retourner en Tunisie à moins qu’il ne soit gracié. En 1992, un tribunal tunisien l’a condamné par contumace à la réclusion à perpétuité, pour avoir comploté pour renverser le gouvernement tunisien.