Glané sur Islamisation.fr: JeuneAfrique.com édition du 15 janvier 2010
Extrait:
« Dans une déclaration accordée à Al Jazira, Rached Ghannouchi (69 ans), président du mouvement islamiste El Nahda, a déclaré qu’il voulait figurer dans le gouvernement d’union nationale qui se prépare en Tunisie. Il s’est surtout étonné qu’on n’ait pas fait appel à lui, car il affirme que le futur gouvernement doit représenter toutes les tendances, dont celle des islamistes de son parti, El Nahda (la renaissance), interdit sous le régime Ben Ali et dont quelque 30 000 militants ont été arrêtés dans les années 1990.
Mais Ghannouchi n’est sans doute pas le bienvenu en Tunisie, où il a été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en 1991 pour complot contre l’ex-président Ben Ali – une affaire qui lui avait valu l’exil deux ans plus tôt. De Londres, où il vit désormais, il clame son innocence et invoque un procès politique destiné à briser l’essor de son parti qui avait réussi à remporter 17 % des voix aux législatives. Mais il annonce son prochain retour en Tunisie, le Premier ministre Mohammed Ghannouchi ayant assuré, lorsqu’il assurait l’interim de la présidence avant que celui-ci ne soit confié à Fouad Mebazza, que les opposants et exilés étaient libres de rentrer au pays.»
Dans un autre article, Véliocas rapporte qu’au 1er congrès islamique tenu à Théhéran du 4 au 6 décembre 1990, Ghannouchi a déclaré que:
« Les premières lueurs de l’islam apparaissent, ainsi que les promesses d’un islam victorieux, avec un État islamique international […] l’adversité est de nature à éveiller notre nation, et à l’inciter au djihad, à l’union et au combat contre ces régimes traitres qui nous oppriment »
Informations supplémentaires sur Rached Gannouchi:
Quand Rached Ghannouchi fréquentait L’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF)
Ces Maires qui courtisent l’islamisme par Joachim Véliocas, Edition Tatamis 2010