par Ian MacLeod
Article publié dans l’Ottawa Citizen, le 13 septembre 2010

Brève par Point de Bascule :

Responsable de protéger les Canadiens, la Gendarmerie royale du Canada a identifié une nouvelle menace pour la sécurité nationale: un coup d’Etat.

La référence à un renversement violent du gouvernement fédéral est contenue dans les plans de la GRC et les priorités de son rapport au gouvernement pour 2010-11. Il énumère la sécurité nationale comme l’une des cinq priorités opérationnelles pour l’année.

Le document mentionne ensuite quatre préoccupations spécifiques en matière de sécurité:

L’espionnage et le sabotage.

Des activités criminelles influencées par l’étranger et portant atteinte aux intérêts du Canada.

Le terrorisme.

Et «des activités destinées à renverser par la violence le Gouvernement du Canada».

Aucun représentant officiel de la GRC n’était disponible vendredi pour expliquer ces références, mais un tel langage n’était pas apparu auparavant dans les rapports.

Au cours de l’année écoulée, les gendarmes ont manifesté un regain d’intérêt pour les questions de sécurité nationale qui ont été mises de côté par souci d’ application de la loi face au terrorisme mondial depuis le 11 septembre.

Ainsi, dans un important discours l’automne dernier le commissaire de la GRC William Elliott a dit alors que le terrorisme transnational et la “radicalisation domestique” restent de grandes menaces, c’est aussi le cas de l’espionnage économique par des Etats étrangers, de la criminalité transnationale organisée, des questions de prolifération, de migration clandestine et d’autres questions de sécurité des frontières.

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