Cet article de L’Orient-Le Jour nous rappel plusieurs choses: 1- le rapatriement (aux frais des contribuables canadiens) de dizaines de milliers de ressortissants « canadiens » lors de la guerre (2006) entre le Hezbollah et Israël. 2- une série de fraudes importantes qui ont été faites avec la complicités d’employés du ministère de l’immigration canadienne entre 2004 et 2007 et 3- le fait que l’ancien président de la Fédération canado-arabe a été pendant 11 ans un agent de l’immigration, luttant pour que le Hezbollah et le Hamas soient rayés de liste des organisations terroristes interdites au Canada.
Il y a «encore» des enquêtes. Et, lorsqu’on découvre des coupables, ils ne sont pas expulsés et on les condamne à des peines ridicules. Et, les personnes qui entrent illégalement au pays, y demeurent généralement.
Personne ne semble vouloir admettre que le processus de sélection des immigrants comporte de graves déficiences. Par exemple: nous n’avons jamais défini ce qu’est un islamiste ni pourquoi il représente une menace à la sécurité. Comme nous le disait notre collaborateur d’origine algérienne Jugurten: « On ne m’a jamais interrogé (agents de l’immigration) pour savoir si j’étais un islamiste ou si j’avais des associations avec un mouvement islamiste ou si je partageais l’idéologie islamiste » et pourtant, l’Algérie a subi et continue de subir la violence islamiste. Les évaluations les plus conservatrices indiquent que plus de 250 000 Algériens ont été massacrés par des islamistes durant la guerre civile qui a fait rage dans les années 90. Jugurten n’est pas certains que le processus de qualification des candidats algérien tient compte du facteur islamiste.
Le laxisme dont font preuve le Canada et le Québec relativement à la sélection des immigrants, les peines ridicules imposées aux criminels qui se servent de l’immigration pour faire entrer des individus en provenance des pays « producteurs » de terrorisme et de terroristes, d’islamistes et d’islamisme institutionalisé et ce, au dépend de la sécurité des « citoyens » canadiens fait contraste avec les milliards investis dans l’arsenal militaire, aéroporturaire, la sécurité urbaine, frontalière et j’en passe pour nous faire croire que nos leaders institutionnels agissent avec « imputabilité ».
Encore une fois. Tant et aussi longtemps que l’islam radical n’est pas « nommé » et traité comme une menace à notre démocratie, nos lois et notre souveraineté juridique, économique et politique reculeront au profit de l’insécurité et l’instabilité, et le destin du Québec et du Canada sera de plus en plus défini par des groupes de pressions commandités et idéologiquement motivés par l’étranger.
Nous profitons donc de cet article de l’Orient-Le Jour pour expliquer comment des fraudeurs agissent, s’en tirent lorsqu’ils sont accusés et surtout, comment ils facilitent l’accès à la citoyenneté d’individus qui ne pourraient être considérés comme admissibles et surtout, qui pourraient représenter une menace pour la sécurité nationale.
Marc Lebuis
Directeur, Point de Bascule
Des fraudeurs de l’immigration, des jugements ridicules et des criminels qui restent toujours au Canada.
En 2007, www.immigration.ca rapportait des cas de fraudeurs qui avaient la particularité d’occuper des postes importants dans la société, comme ce fut le cas d’un directeur d’une école musulmane de Saint-Laurent ainsi que dans le cas d’un couple résident au Liban.
Le directeur d’école a été accusé de fabriquer et d’utiliser de faux documents pour tromper le ministère de l’Immigration. Il était alos directeur de l’école Ali Ibn Abi Taleb, une école musulmane de l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal. Il a en plus plaidé coupable le jeudi le 20 avril 2007 à des accusations de fabrication et usage de faux documents pour tromper le ministère de l’Immigration.
Selon la journaliste Christiane Desjardins de La Presse c’est en sa qualité de directeur de cette école privée et subventionnée en partie par l’État, que Bilal Mohamad Jundi, 42 ans, émettait de faux bulletins et de fausses attestations d’études à des enfants qui:1) ne fréquentaient pas son école et 2) ne résidait pas au Canada.
Selon la journaliste Christiane Desjardins de La Presse c’est en sa qualité de directeur de cette école privée et subventionnée en partie par l’État, que Bilal Mohamad Jundi, 42 ans, émettait de faux bulletins et de fausses attestations d’études à des enfants qui:1) ne fréquentaient pas son école et 2) ne résidait pas au Canada.
Le but de l’exercice était de faire croire que les familles qui faisaient l’acquisition de ces faux papiers puissent faire croire qu’elles habitaient au Canada depuis plusieurs années. Ces faux leurs permettaient de remplir une des conditions incontournables dans le processus d’obtention de la citoyenneté et du passeport canadien.
Desjardins décrivait dans son article que selon l’enquête effectuée par la GRC, le directeur aurait fait environ 200 de ces faux documents entre 1996 et 2004. En échange de ses services, il aurait obtenu rémunération.
C’est pas grave selon Julius Grey
Julius Grey défendait alors l’accusé affirmant qu’il n’avait pas reçu d’argent et que le «nombre» de faux documents était «beaucoup» moindre. Les «infractions» étaient mineurs et qu’il n’a pas obtenu de «bénéfices personnels».
Laudy Nohra, 39 ans, et Bechara Milan, 45 ans auraient bénéficiés de cette escroquerie «mineure». Ils ont été accusés de 36 chefs. Ces chefs sont liés à la fabrication et à l’utilisation des faux documents, en septembre dernier 2006. Ils ont plaidé coupable à six des accusations par la voix de leur avocat, et ont obtenu une absolution inconditionnelle en décembre 2006, après avoir versé 12 000 $ à la Fondation de l’hôpital de Verdun.
Soucre:
«La libération d’un agresseur sexuel inquiète» par Christianne Desjardins, La Presse, Samedi le 21 avril 2007, A24
Des magouilles dans une école afin de tromper le Ministère de l’Immigration, immigration.ca, avril 2007