La laïcité à la française réussit-elle à freiner la montée de l’islam radical dans l’espace public ? On peut en douter.
Après le débat sur le port du voile à l’école, voici qu’ une soixantaine de députés, de gauche comme de droite , lancent un débat sur le port du niqab (voile qui recouvre la tête et ne laisse voir que les yeux ) et de la burqa ( vêtement qui couvre les musulmanes de la tête aux pieds).
Sous l’impulsion du député communiste André Gérin, une soixantaine de parlementaires réclament une commission parlementaire sur la multiplication des burqas dans les grandes villes et dans les campagnes. Pour le député et maire de Vénissieux (Rhône), il est temps que les responsables politiques cessent de fermer les yeux sur ce phénomène.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, souligne que la burqa n’est absolument pas une obligation de l’islam. Pour lui, le port de la burka est «lié à un excès, une radicalisation».
En mars 2004, la France a interdit le port du voile dans les écoles.
Au Québec les opposants au port du voile dans la fonction publique réclame l’instauration d’une laïcité à la française. On les a entendus lorsque la Fédération des femmes a approuvé le port du voile dans la fonction publique.
Pour Point de Bascule, les débats sur l’interdition des voiles islamique masquent le vrai problème: la progression de l’islam radical dans nos sociétés et la menace qu’il représente pour nos liberté. C’est ce problème que la classe politique et la population en général doivent admettre. C’est à ce problème qu’il faut s’attaquer. La multiplication des voiles islamiques n’est un moyen de mesurer le degré d’adhésion à l’islam radical qui méprise les valeurs démocratiques et cherche seulement à affaiblir notre souveraineté.
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