(…) les policiers de Montréal tirent à vue sur les accommodements raisonnables dans leur secteur, «l’excès de rectitude politique» et les groupes ethniques qui les accusent à tout bout de champ de racisme.
«Burka, pas burka, les policiers doivent pouvoir fouiller tout le monde», lit-on.
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Les policiers considèrent qu’il y a des «limites à l’ouverture» et à la rectitude politique quand il s’agit de «nos valeurs et modes de vie».
Ils s’opposent à tout «double standard». Leurs interventions de sécurité publique, plaident-ils, ne doivent pas être modulées en fonction des «moeurs, us et coutumes» ou des religions des individus visés, ou encore de la composition ethnique des quartiers.
La primauté du droit et l’égalité devant la loi sont non négociables, estiment-ils.
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Profilage racial
Au passage, le syndicat blâme le SPVM (Service de police de la Ville de Montréal) pour sa définition du profilage racial dans son manuel de procédures, un texte avec lequel les policiers vivent «très mal» parce qu’il va trop loin et complique leur travail.
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La Fraternité exprime aussi son ras-lebol face au «spectre du profilage racial ou du racisme» brandi par «certains groupes de pression» ou certaines communautés culturelles «quand un des leurs a maille à partir» avec les policiers. Une «chasse aux sorcières» qui les conduit – trop souvent injustement, estiment-ils – devant les tribunaux.
Pourtant, la même intervention dans un quartier majoritairement blanc et francophone ne fera pas les manchettes», ajoute-ton.
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