Commentaire:
– avant de blâmer les infidèles et de gaspiller des fonds dans des projets visant à changer leur attitude supposément discriminatoire, il vaudrait mieux tenter de comprendre les motivations des employeurs qui sont réticents à embaucher des musulmans, surtout des femmes voilées (une annonce de demandes d’accommodements de toutes sortes). Les lobbies islamistes nuisent à leurs coreligionnaires par leur stratégie étapiste d’introduction furtive de la charia: changements aux uniformes, adaptation aux horaires pour la prière et le ramadan, salles de prière, refus de manipuler le porc ou l’alcool, nourriture halal à la cantine, risque de poursuites ruineuses à la moindre contrariété, etc…
– l’ignorance de l’anglais: Si les immigrants choisis pour leur maîtrise du français ne connaissent pas aussi l’anglais, il faut regarder du côté du ministère de l’immigration. Cette information devrait être clairement dévoilée aux candidats. On vit en Amérique du Nord, et la connaissance de l’anglais s’impose dans presque TOUS les emplois. Ce n’est pas de la discrimination, mais une réalité du terrain.
– les diplômes: Peut-être que les immigrants sont trop qualifiés pour les types d’emplois dont le Québec a besoin. Nous avons une économie de PME qui a besoin d’employés qualifiés dans des emplois manuels, ou du moins n’exigeant pas un diplôme universitaire.
– il serait intéressant de comparer le sort des musulmans qui font l’objet de cette étude avec celui des Québécois de souche qui ne parlent pas l’anglais et qui sont diplômés en anthropologie ou en communication sociale. Trouvent-ils facilement du travail à la hauteur de leur formation?
– pourquoi est-ce qu’on n’entend jamais parler des bouddhistes, des hindous, des Chinois, des Vietnamiens, des Coréens…?
– lire ce commentaire d’un immigrant originaire d’Algérie.
Étude sur la discrimination – Les musulmans subissent les contrecoups de la commission Bouchard-Taylor
Et si la Commission sur les accommodements raisonnables avait empiré les choses, du moins pour les Québécois d’origine arabo-musulmane? La question a surgi hier midi à Montréal alors que l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) dévoilait une étude intitulée Les difficultés d’insertion en emploi des immigrants du Maghreb au Québec.
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Ç’a eu un effet néfaste sur les femmes voilées, a-t-il dit. Les employeurs ne veulent pas de femmes qui portent le voile et la population voit les hommes comme ceux qui forcent les femmes à le porter.»
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L’étude a également mis en évidence des «filtres d’interprétation», des grilles d’analyse, quoi, propres à chacun des groupes. Selon leur perception, les immigrants sont victimes de tromperies dès la sélection, puisqu’on leur a caché des informations sur la situation de l’emploi au Québec, par exemple cette obligation de parler anglais.
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Les auteurs recommandent finalement de mettre en place une formation interculturelle pour les intervenants afin de réduire leur sentiment d’impuissance. Cette mécanique pourrait aussi leur permettre d’agir sur les attitudes ou les comportements discriminatoires des employeurs.
Voir aussi:
La production en masse des victimes, par Jean-Jacques Tremblay
Intégration des musulmans dans la Belle Province, par Jean-Jacques Tremblay
Rapport Bouchard-Taylor : fabriquer l’Homme Nouveau par la dictature de l’harmonie
Québec – La charia fait son entrée dans une entreprise de Blainville, sous la pression du syndicat