Qaradawi, considéré (à tort) comme un modéré et un réformiste, est un leader religieux extrêmement influent. Tariq Ramadan éprouve pour lui un profond respect. Qaradawi prône l’extermination physique des homosexuels et des apostats, il appelle à un nouvel Holocaustepar la mains des musulmans, et rêve de mourir en tuant des Juifs. Il dirige le Conseil européen de la fatwa et de la recherche et diffuse ses enseignements sur IslamOnLine. Etc., etc., etc…
Un prédicateur musulman déclenche une controverse sur le trafic d’organes
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LE CAIRE, 11 mars 2009 (AFP) – Un prédicateur musulman déclenche une controverse sur le trafic d’organes
Une controverse a éclaté au Caire entre théologiens islamiques après qu’un célèbre prédicateur eut affirmé que le corps était de “l’argent divin” dont les hommes pouvaient disposer à leur guise.
Le célèbre prédicateur musulman, cheikh Youssef al-Qaradawi (photo), a ainsi déclaré, selon la presse, que le corps était de «l’argent» offert par Dieu aux hommes, les laissant libres de donner ou vendre leurs organes.
Cet avis exprimé mardi lors d’une conférence internationale de l’Académie de recherche islamique sur le don d’organes a suscité une vive controverse parmi les dignitaires religieux, selon le quotidien al-Masri al-Yom.
Sur fond de misère sociale et de conservatisme religieux, le trafic d’organes, qu’une telle opinion peut légitimer, est un fléau en Egypte, le quatrième pays le plus touché par ce phénomène dans le monde.
«Je pense que le corps humain ne doit pas être comparé à de l’argent» s’est insurgé, selon le quotidien, Hamdi Zaqzouq, le ministre égyptien des Waqfs (biens islamiques), ralliant à lui d’autres théologiens.
Pour l’imam d’Al-Azhar, cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, “la transplantation d’organes est religieusement permise, mais le donneur ne doit percevoir aucun argent”.
Toujours en attente depuis des années d’une législation claire, l’Egypte a vu se répandre le trafic d’organes en toute impunité, avec toute une chaîne d’intermédiaires véreux qui sévissent dans les quartiers pauvres du Caire.
«Un patient saoudien peut payer, par exemple, 80.000 USD répartis entre le médecin, le donneur et l’intermédiaire», explique à l’AFP Hamdi al-Sayyed, président de l’Ordre des médecins.