Le Professeur Richard Dawkins, prêcheur de haine notoire! Heureusement qu’il est déjà sujet britannique, sinon la ministre de l’Intérieur Jacqui Smith pourrait lui refuser l’entrée en Grande-Bretagne.
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Comme en Turquie, il se pourrait que ce soit bientôt un crime en droit international de détester les religions. Selon la plateforme proposée pour la conférence de Durban II, les religions seraient érigées en titulaires de «droits humains.» Professer l’athéisme pourrait donc être illégal, puisqu’un tel discours offense nécessairement les religions et les sentiments de ceux qui ont la foi!
L’éditeur turc de Dawkins a été incriminé une première fois l’année dernière, puis acquitté. Un expert a dit à sa décharge que le livre de Dawkins offrait un point de vue «équilibré». Il semble donc que publier une opinion tranchée serait un crime.
Et ce pays veut intégrer l’Union européenne?!?
Un deuxième procès pour l’éditeur du livre Pour en finir avec Dieu
Le procureur en chef du parquet de Sisli à Istanbul a intenté une action contre l’éditeur Erol Karaaslan des Publications Kuzey pour « incitation à la haine et à l’hostilité ou au dénigrement. »
L’année dernière, la plainte de Emre Bukağılı sur la traduction turque du livre « Pour en finir avec Dieu » de Richard Dawkins a donné lieu à un procès au terme duquel l’éditeur a été acquitté le 2 avril 2008.
Aujourd’hui, une plainte par Eskinazi Sonia, qui allègue que le livre insulte le judaïsme, Allah et les prophètes, donne lieu à un nouveau procès.
Mêmes accusations
Karaaslan sera traduit devant la même juridiction, la deuxième chambre de la Cour pénale de Şişli, le 16 juin. Comme la première fois, les accusations sont portées en vertu des articles 216/1-3 et 54 du Code pénal turc.
L’éditeur est passible de quatre ans de prison.
Le 30 octobre, Eskinazi a déposé sa plainte dans laquelle elle allègue que le livre de 360 pages contient des insultes envers la religion juive, Allah, et les prophètes bien-aimés des Juifs.
Cinq pages ont été citées dans l’acte d’accusation comme outrepassant la limite entre la critique et l’incitation à la haine ou au dénigrement.
Lors de l’acquittement de l’éditeur le 2 avril, le tribunal a cité un rapport d’expert disant qu’il n’y avait aucun signe d’insulte à l’islam et que le livre réfère à une version corrompue de la Torah et de l’Ancien testament. Le rapport disait aussi que le livre offre des opinions équilibrées et qu’il n’était pas nécessaire de le confisquer.
Voir aussi:
L’enjeu de Durban II : la liberté d’expression, par Mark Dubowitz, Wall Street Journal