Le FBI a récemment coupé tout contact avec CAIR en raison de ses liens avec l’organisation terroriste Hamas, et 5 membres du Congrès ont écrit à leurs collègues pour les inviter à se méfier de cette organisation. CAIR est mal placé pour faire la leçon au Sénateur Kyl qui a invité Geert Wilders à présenter son film Fitna à la Chambre des représentants jeudi, et pour traiter Wilders de prêcheur de haine.
CAIR demande aux Américains de toutes confessions d’ignorer Geert Wilders. En fait, c’est CAIR que tous devraient ignorer.
PHOENIX, 24 février – Le chapitre de l’Arizona du Council on American-Islamic Relations (CAIR-AZ) a appelé aujourd’hui l’un des sénateurs de l’État à inviter des représentants musulmans pour offrir une perspective équilibrée à la présentation d’un film anti-islam qu’il a organisée au Congrès.
Jeudi, le sénateur Jon Kyl (R-AZ) sera l’hôte d’une projection à huis clos d’un film de 15 minutes réalisé par le député néerlandais Geert Wilders. Wilders s’est récemment vu refuser l’entrée en Grande-Bretagne en raison de ses vues anti-islam extrêmes, y compris son appel à ce que le Coran, le texte révélé de l’islam, soit interdit. L’un des partenaires de l’événement, le Center for Security Policy dirigé par Frank Gaffney, est lié à un groupe anti-Islam qui a préconisé des peines de prison aux États-Unis pour « l’adhésion à l’islam. »
« Il semble que le sénateur Kyl soit inconscient du fait qu’il y a des musulmans dans son propre État qui seront offensés par ce coup de publicité anti-islam bas de gamme visant à promouvoir une personne qui est sous le coup d’une accusation d’incitation à la haine religieuse », a déclaré Ahmad Daniels, directeur exécutif de CAIR-AZ.
« Geert Wilders n’est que l’un des nombreux islamophobes faisant leur promotion personnelle qui parcourent le monde à la recherche d’attention pour leurs vues haineuses. Nous demandons aux Américains de toutes confessions d’ignorer M. Wilders, le privant ainsi de l’attention qu’il cherche si désespérément. Wilders a le droit de vomir sa haine, mais il n’a pas droit à une plate-forme financée par les contribuables au Congrès des États-Unis.
Voir aussi:
Geert Wilders sur Glenn Beck (Fox News)
Fitna et le refus de sortir la tête du sable, par Helios d’Alexandrie