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Les Canadiens sont des suckers, se disent ces trois hommes… et ils ont raison. Il y a tellement de journalistes rongés par la haine de soi qui adorent lécher les babouches du gratin islamofasciste. Ils vont probablement porter ces individus aux nues, sans fouiller leur passé.
La Commission d’enquête Iacobucci a conclu que ces Canadiens, qui ont une double nationalité, ont été maltraités par les autorités de « leur propre pays », l’Égypte et la Syrie, des pays connus pour torturer leurs citoyens, et que les mauvais traitements subis «ne résultent pas directement d’une action quelconque des autorités canadiennes», même s’il y a eu quelques lacunes dans le travail des fonctionnaires.
C’est à donner la nausée. Au lieu de blâmer leurs tortionnaires, ces individus s’en prennent au pays qui les a accueilli et leur a offert l’asile. On ne leur doit aucune excuse, et encore moins de l’argent!
Tarek Fatah écrivait ce qui suit à propos de ces trois personnages, dans: Blâmez les tortionnaires, pas le Canada:
«Si j’avais été torturé – et je l’ai été – mon principal grief serait contre mes tortionnaires et leurs maîtres. Mais El-Maati, Almalki et Nureddin ont tourné leurs armes contre le Canada plutôt que la Syrie et l’Égypte.»
…peut-être devrions-nous leur poser certaines questions. Pourquoi El-Maati a-t-il soutenu la faction la plus vicieuse des Moujahidins alors qu’il était en Afghanistan ? Ahmed El-Maati a joint l’armée de Gulbuddin Hekmatyar, un personnage honni comme le plus vicieux des djihadistes. M. Hekmatyar a arbitrairement tué des civils innocents, il a arraché la peau de prisonniers vivants, et ses soldats ont jeté de l’acide au visage de toute afghane qui osait ne pas porter la burka. … M. El-Maati banalise les crimes de son ancien patron comme n’étant « pas pires que ceux de ses rivaux ».
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Trois Canadiens torturés poursuivent le gouvernement fédéral
Trois Canadiens qui ont été emprisonnés et torturés en Syrie intentent de nouvelles actions en justice contre le gouvernement fédéral, armés de nouvelles informations issues d’une enquête ayant impliqué plusieurs agences dans leurs épreuves.
Ces poursuites surviennent quatre mois après qu’une commission d’enquête eut conclu que les autorités canadiennes avaient contribué au sort brutal réservé à Ahmad El Maati, Muayyed Nureddin et Abdullah Almalki en partageant des renseignements – notamment des informations sans fondement au sujet de leurs présumés liens avec des extrémistes – avec des services de renseignement et de police étrangers.
L’ancien juge de la Cour suprême Frank Iacobucci a pointé du doigt la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et le ministère des Affaires étrangères pour leurs erreurs.
M. Iacobucci a conclu que les trois hommes avaient été torturés alors qu’ils étaient détenus en Syrie et aussi, dans le cas de M. El Maati, en Egypte. Aucun de ces hommes – qui se trouvent tous au Canada aujourd’hui et nient avoir été impliqués dans des activités terroristes – n’a été accusé de quoi que ce soit.
Les premières poursuites intentées avaient été interrompues durant l’enquête, qui a duré presque deux ans. Maintenant, les trois hommes s’adressent de nouveau aux tribunaux dans l’espoir d’être dédommagés par le gouvernement.
MM. El Maati et Nureddin cherchent à obtenir l’autorisation de modifier leurs poursuites d’origine. Ils ont d’ailleurs deposé de nouvelles réclamations auprès de la Cour supérieure de l’Ontario.
M. Almalki compte modifier sa propre réclamation lors des jours à venir.
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Lors d’entrevues, MM. El Maati et Nureddin ont affirmé que même s’ils poursuivaient le gouvernement pour obtenir de lui des dommages pécuniaires, il était essentiel que le fédéral leur présente des excuses.
«Il est très important pour moi d’obtenir des excuses parce que sans excuses, la suspicion plane encore au-dessus de ma tête», a indiqué M. Nureddin, qui a fui l’Irak de Saddam Hussein il y a 15 ans.
«Nous vivons au Canada, une société démocratique. Il devrait être obligatoire de rendre des comptes», a-t-il ajouté.
Voir aussi:
Blâmez les tortionnaires, pas le Canada, par Tarek Fatah