Pour Barbara Hall, commissaire en chef de la Commission des droits de la personne de l’Ontario, censurer les médias est plus important que protéger les musulmanes des crimes d’honneur! Dans sa pensée magique, si on cesse d’en parler… il n’y en n’aura plus!
Une commission parlementaire siège présentement en Ontario pour étudier la loi régissant la Commission ontarienne des droits de la personne. Mark Steyn y a témoigné lundi.
Dans son témoignage, Steyn a notamment accusé la Commission des droits de la province d’ignorer les crimes d’honneur. Quand la chroniqueuse du Toronto Sun Christina Blizzard a demandé à Barbara Hall, Commissaire en chef de la Commission des droits de la personne de l’Ontario (CODP) de commenter ce point, elle a reçu une réponse inquiétante.
C’est sa réponse à la critique de Steyn que la CODP passe sous silence les crimes d’honneur qui m’a choquée.
«Il se passe des milliers de choses à chaque jour en Ontario et nous ne faisons pas des commentaires sur chacune d’elles», a-t-elle dit.
Mais, ai-je bredouillé, des femmes sont assassinées. «Comme je l’ai dit, nous sommes une petite commission.» «Il se passe beaucoup de choses problématiques dans notre communauté et nous devons faire des choix parce que nous ne pouvons pas répondre à tout», a dit Hall.
Ainsi, les crimes d’honneur ne seraient que des « choses problématiques »?
C’est une question de priorités. La CODP n’a pas le temps de s’inquiéter du sort des femmes qui sont assassinées par un homme de leur famille. Barbara Hall cherche des plus gros poissons, comme surveiller chaque mot qui se publie dans les journaux, magazines et sites Internet canadiens.
La Commission ontarienne des droits demande au Parlement d’obliger tous les magazines, journaux et médias Internet canadiens à joindre un Conseil national de la presse doté d’un pouvoir d’adjudication sur les violations des normes professionnelles et les plaintes de discrimination.
Pour Barbara Hall et la CODP, certaines choses sont plus importantes que les droits de la personne, surtout s’il s’agit des droits des femmes non blanches tuées par des hommes non blancs.
Pour ce qui est de la censure des médias, Ezra Levant parle d’inversion morale. Dans une saine démocratie, les médias sont les chiens de garde qui surveillent le gouvernement. Dans l’univers de la tyrannie orwellienne que propose Barbara Hall, une agence gouvernementale devrait plutôt surveiller les médias.
Via: Nova Scotia Scott
Les priorités de l’apparatchik kommissaire Barbara Hall