Les émissaires musulmans veulent s’assurer que Obama se comporte en bon dhimmi (peut-être même en nègre de service ou en esclave) et présente des excuses au monde musulman. Il doit dire en outre que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme…
Pourquoi pas, quant à faire, décriminaliser le terrorisme ?
«Dire que la cause du terrorisme réside dans le fait qu’ils sont pauvres, occupés, exploités, objets de préjugés négatifs, ou de discrimination, c’est ignorer que d’autres populations pauvres, occupées ou exploitées n’ont pas «produit» de terrorisme et qu’on peut subir la discrimination et les préjugés et lutter contre eux sans devenir terroriste kamikaze. En tant que sujets, ils sont responsables de ce qu’ils font et pourraient agir autrement». – Annette Paquot, professeure titulaire à l’Université Laval de Québec, Le Devoir, 9 juin 2006
L’attitude conciliante de Obama est perçue, dans le monde arabo-musulman, comme un signe de faiblesse. Autant l’exploiter!
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Les émissaires musulmans demandent à Obama de s’attaquer aux «causes profondes» du terrorisme
Dans la perspective du discours prochain du Président Obama au monde musulman, les gouvernements des principaux pays islamiques disent qu’une amélioration des relations entre l’Islam et l’Occident nécessitera une révision des politiques de lutte contre le terrorisme et la reconnaissance qu’il faut s’attaquer aux « causes profondes » du terrorisme.
En décembre dernier, Obama a indiqué que dans les 100 premiers jours de sa présidence, il voulait livrer un important discours dans une capitale islamique dans le but d’améliorer les relations de l’Amérique avec le monde musulman.
Lors d’une réunion cette semaine organisée par le Conseil de l’idéologie islamique du Pakistan, un organe consultatif du gouvernement, des ambassadeurs de pays musulmans ont mis de l’avant, en prévision de ce discours, des recommandations qui, selon eux, devraient permettre d’améliorer ces relations.
La nécessité d’identifier les «causes profondes» du terrorisme et de s’y attaquer a été soulignée par plusieurs intervenants, le conflit israélo-palestinien venant au haut de la liste.
L’ambassadeur saoudien Ali Awadh Asseri a dit que la discrimination menait au mécontentement, citant les Palestiniens. Faisant également allusion aux Palestiniens, l’envoyé syrien Muhammad Raid Ismat a appelé à une distinction entre le terrorisme et ce qu’il appelle un combat légitime pour une patrie.
L’ambassadeur iranien Mashaallah Shakeri a déclaré que les efforts pour améliorer les relations avec l’islam sont sapés par les sanctions occidentales, le soutien aux dictateurs, et la présomption que la guerre est une solution aux problèmes.
« Le président Bush a assez parlé au monde», a-t-il dit. « Maintenant, les États-Unis doivent écouter avant de parler. »
Selon les participants, l’islam est mal compris en Occident. Ils ont aussi critiqué l’établissement de liens entre le terrorisme et l’islam.
« Les effusions de sang et les attentats-suicide n’ont rien à voir avec l’Islam», a déclaré le ministre des Affaires religieuses du Pakistan, Hamid Saeed Kazmi. Ces actes sont exécutés par des éléments désireux de diffamer les musulmans, a-t-il dit à la réunion.
Le débat sur les « causes profondes » a opposé ceux qui disent que le terrorisme découle de questions nationales telles que la pauvreté et l’injustice économique, les conflits en Palestine et au Cachemire ainsi que les guerres en Irak et en Afghanistan, à ceux qui soutiennent qu’il découle de l’idéologie djihadiste ancrée dans les enseignements islamiques.
Extrait du film FITNA:
Voir aussi:
Tour du monde de la terreur islamiste
Canada – Salim Mansour : “Nous, musulmans, avons du travail à faire”
