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La nouvelle tendance en Chine consiste à hospitaliser de force les citoyens qui dénoncent la corruption ou qui se prévalent des recours en appel des décisions de fonctionnaires. La Chine ne progresse pas en matière de droits humains, elle recule.
Une culture de liberté ne s’acquiert pas facilement. Une fois acquise, ou plutôt conquise, elle peut se perdre. Ce précieux dépôt doit être préservé pour les générations futures. Celui qui s’autocensure refuse d’exercer la liberté. Faute d’être exercée, la liberté se perd.
Chez nous, à gauche comme à droite, les forces du politiquement correct alliées au fascisme vert hostiles à la Liberté se liguent pour contrôler vos actes, vos paroles, vos pensées et même vos arrière-pensées, au nom de l’Utopie du Bien. Les programmes d’ingénierie sociale de toutes sortes, comme ceux proposés ou inspirés par Bouchard et Taylor, ainsi que la nouvelle Inquisition par les commissions des droits, c’est une camisole de force.
En dernier lieu, les nouvelles traduites ci-dessous indiquent que l’éthique est un reflet de la culture. Ce n’est pas de la xénophobie que de supposer que certains candidats à l’immigration qui ont été formés dans des pays dont la culture est aux antopides de la nôtre pourraient aborder leur art avec une vision éthique tout à fait aberrante.
The Guardian rapporte que des traitements psychiatriques sont utilisés pour «taire» les critiques chinois:
Les responsables locaux en Chine semblent recourir de plus en plus aux traitements psychiatriques forcés pour faire taire les critiques, a déclaré un éminent expert aujourd’hui, alors qu’au moins 18 personnes ayant déposé des plaintes, en particulier des plaintes de brutalité policière, seraient internées contre leur gré dans un hôpital psychiatrique de la province de Shandong.
Les autorités du district de Xintai ont fait interner des personnes dont les plaintes allaient de la brutalité policière à des litiges sur le droit de propriété, selon le Beijing News, bien connu pour son journalisme d’enquête. Certains ont été médicamentés de force.
«Jusqu’au début des années 90, la pratique de la police d’envoyer les gens dans des institutions pour malades mentaux sans justification visait principalement les dissidents politiques», a déclaré Robin Munro, auteur de L’Inquisition psychiatrique de la Chine: La dissidence, la psychiatrie et le droit dans la Chine post-1949.
«Depuis, nous observons une tendance très différente. Il y a moins de dissidents politiques, et de plus en plus de plaignants ou de dénonciateurs qui exposent la corruption, ou tout simplement des plaignants persistants».
Global Voices Online rapporte des extraits (traduits) d’un rapport de presse chinois. M. Sun-Fuwa, 57, a été kidnappé sur la rue à Pékin par des agents du Bureau des pétitions du gouvernement et enfermé à l’asile de la Ville où il a été «traité» pour une psychose.
«Mes membres ont été attachés au lit et ma tête recouverte
d’un masque». Sun a entendu quelqu’un dire de «verser le
médicament rapidement», et sa bouche a été ouverte de
force. Ses mâchoires agrippées, la pilule est tombée dans sa
gorge. À 19h, M. Zhu a donné une injection à Sun, et il a
ensuite perdu conscience.
Il a été détenu pendant plus de trois mois. Il a obtenu son congé seulement après s’être engagé à ne plus déposer de plaintes contre les autorités.
Le China Journal blog du Wall Street Journal online contient d’autres histoires effrayantes du même ordre.
Voir aussi:
Rapport Bouchard-Taylor : fabriquer l’Homme Nouveau par la dictature de l’harmonie
Une avocate égyptienne invite les Arabes au djihad par le viol des Israéliennes