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Une femme interpellée ce jeudi, Malika El Aroud, joue un “rôle important” dans ces enquêtes anti-terroristes. Son premier mari était mort en assassinant en Afghanistan le chef de la lutte contre les talibans, le commandant Massoud, en 2001. Son second mari est une figure centrale du groupe démantelé ce jeudi…
Malika El Aroud est-elle simplement “la femme du type qui a tué Massoud” ou est-elle bien plus que cela ? Cette question, deux tribunaux l’ont déjà posée. En 2003, c’était en Belgique. Elle avait été acquittée par le tribunal correctionnel lors du procès Trabelsi. A l’époque, la Justice a vu en elle la femme amoureuse suivant son mari, décrite par sa défense. Elle a pourtant participé à l’assassinat du commandant Massoud, en apportant le détonateur notamment.
Début 2007, Malika El Aroud est condamnée à six mois de prison ferme par un tribunal suisse. Motif : complicité de propagande terroriste sur Internet.En décembre, elle est interpellée en Belgique, puis relâchée 24heures plus tard. De plus en plus, on voit en elle l’une des plus importantes djihadistes de l’internet en Europe. Dans les colonnes de l’International Herald Tribune, elle se dit militante d’Al Qaïda. Elle explique inciter les hommes à se battre et les femmes à rejoindre sa cause. Et de terminer sur ses mots : “si je vais en prison, je serai un martyr vivant”.
Belge, résidant à Bruxelles, la veuve de l’assassin du commandant Massoud s’est remariée. Son mari est une figure centrale du groupe démantelé ce jeudi.