Le journaliste Douglas Farah a étudié les éléments de preuve pour le compte de la Fondation 9/11 Finding Answers (NEFA) et a été le premier à identifier la portée d’un memorandum des Frères musulmans exposant les ambitions du groupe en Amérique. Il a déclaré que le verdict de lundi dans la cause de la Holy Land Foundation avait des implications pour des conspirateurs non mis en accusation – notamment CAIR – car il confirme ce qui était déjà publiquement connu sur le pourquoi et le comment de la création de ces groupes.
Le memorandum des Frères musulmans appelait à «une sorte de grand djihad dans le but de détruire la civilisation occidentale de l’intérieur et de «saboter » sa misérable maison par ses propres mains et celles des musulmans afin qu’elle s’effondre et que la religion d’allah l’emporte sur toutes les autres religions».
CAIR est répertorié comme un membre du Comité de la Palestine des Frères musulmans, et ses fondateurs Omar Ahmad et Nihad Awad sont inscrits sur une liste des numéros de téléphone des membres du Comité. CAIR n’a pas réfuté la preuve, dit Farah. Les responsables gouvernementaux devraient étudier ces preuves pour réaliser que CAIR n’est pas ce qu’il prétend être.
Source: IPT News
Les leaders d’un organisme de bienfaisance sont condamnés pour financement de terrorisme
Un organisme de charité musulman basé au Texas, la Holy Land Foundation for Relief and Development (fondation de la Terre sainte pour le secours et le développement), et cinq de ses anciens dirigeants ont été condamnés lundi pour avoir transféré 12,4 $ millions au groupe palestinien Hamas entre 1995 et 2001. En 1995, les États-Unis ont désigné le Hamas comme un groupe terroriste, et les dons à cet organisme sont illégaux. Il s’agit du plus important cas de financement du terrorisme depuis le 11 septembre 2001. Ce procès marque la première victoire du gouvernement contre le financement du terrorisme.
Selon la BBC, le juge de district Jorge Solis a annoncé des verdicts de culpabilité sur les 118 chefs d’accusation.
L’ancien dirigeant de l’organisme de bienfaisance, Ghassan Elashi, et l’ancien directeur exécutif, Shukri Abu-Baker, ont été reconnus coupables de 69 chefs, y compris le blanchiment d’argent et la fraude fiscale.
Mufid Abdulqader et Abdulrahman Odeh ont été reconnus coupables de trois chefs d’accusation de complot, et Mohammed El-Mezain a été reconnu coupable sur un chef de complot en vue de soutenir un groupe terroriste.
La Fondation a été reconnue coupable de 32 chefs d’accusation.
La Fondation a été accusée de financer des organisations contrôlées par le Hamas, rapporte Associated Press (AP).
La Fondation n’a pas été accusée de violence. Au contraire, le gouvernement a dit que la Fondation basée à Richardson au Texas, finançait des écoles, des hôpitaux et des programmes de bien-être du Hamas dans des zones ravagées par le conflit israélo-palestinien ….
Les oeuvres éducatives du Hamas
Les procureurs ont identifié les bienfaiteurs de la Fondation – appelés des comités zakat – comme des bassins de recrutement de terroristes. Les organismes de bienfaisance, a plaidé le gouvernement, propageaient l’idéologie violente du Hamas et suscitaient la fidélité et le soutien des Palestiniens.
Selon le New York Times, un procureur fédéral a repoussé l’argument des accusés que la Fondation, jadis l’un des plus important organismes de charité musulman aux Etats-Unis, fournissait de l’aide humanitaire légitime.
Le procureur Barry Jonas a déclaré aux jurés dans sa plaidoierie finale la semaine dernière, qu’ils ne devraient pas être trompés par la façade d’aide humanitaire de la Fondation, décrivant les organismes de bienfaisance financées par la Fondation comme des centres de recrutement de terroristes qui faisaient partie du cycle « de l’utérus à la tombe ».
Le juge Solis a ordonné la détention des dirigeants de la Fondation qui ont été déclarés coupables, citant leurs liens avec le Moyen-Orient, rapporte l’AP. Une date de détermination de la peine doit être fixée, mais les peines devraient être sévères. Le gouvernement pourrait également confisquer les avoirs de la défunte Fondation, auquel cas ses dirigeants devraient remettre des millions de dollars.
Soutenir une organisation terroriste est un acte passible d’un maximum de 15 ans de prison pour chaque chef d’accusation. Le blanchiment d’argent comporte un maximum de 20 ans pour chaque condamnation.
Les accusés feront appel des verdicts, rapporte Reuters.
Les accusés ont dit par l’intermédiaire d’un porte-parole qu’ils en appelleraient des verdicts qui pourraient valoir à au moins deux d’entre eux des peines de prison à vie ….
«Bien que nous respections la décision du jury, nous croyons que ce verdict injuste et non américain sera annulé en appel», a déclaré Khalil Meek, un porte-parole de Soif de justice, un groupe de soutien aux accusés.
L’obtention de condamnations dans de telles causes s’est déjà avérée difficile. Selon l’AP, dans un premier procès en octobre 2007, les jurés n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur des verdicts.
Les condamnations font suite à l’effondrement du premier procès de la Fondation l’année dernière et aux échecs dans d’autres procès que le gouvernement a cherché à monter. Le Président Bush a personnellement annoncé le gel des avoirs de la Fondation en 2001, appelant ce geste « un pas de plus dans la guerre contre le terrorisme».
Selon le Dallas Morning News, le gouvernement américain a commencé à enquêter sur la Fondation au début des années 1990. En 2001, la Fondation a été fermée et ses avoirs ont été gelés dans la foulée des attentats du 11/9. Les actes d’accusation contre les dirigeants de la Fondation ont été émis en 2004.
Les musulmans américains ont perçu le procès contre la Fondation comme une tentative de cibler leur communauté et se plaignent que l’affaire a été politisée dans le contexte de la guerre au terrorisme, rapporte Al-Jazira.
Des groupes musulmans disent que la poursuite a rendu les musulmans américains hésitants à s’acquitter de leur obligation religieuse d’aider les nécessiteux, et les défenseurs de la Fondation accusent le gouvernement d’avoir sélectivement poursuivi l’organisme de bienfaisance.
«La Croix-Rouge et USAID continuent de financer les organismes de bienfaisance auxquels la Fondation faisait des dons», a dit Mustafaa Carroll du CAIR (conseil sur les relations américano-islamiques).
Mais les responsables de la sécurité aux États-Unis disent que ce cas porte un dur coup au terrorisme, rapporte le New York Times.
«L’argent est le nerf du terrorisme», déclare un communiqué de Richard B. Roper, le procureur du Ministère public qui a poursuivi ce cas. «La décision du jury montre que les citoyens américains ne toléreront pas ceux qui fournissent un soutien financier aux terroristes». …
«Les verdicts d’aujourd’hui sont des jalons importants dans la lutte de l’Amérique contre les financiers du terrorisme», a dit dans une déclaration Patrick Rowan, Procureur général adjoint pour la sécurité nationale. M. Rowan a ajouté que les poursuites «témoignent de notre volonté de faire en sorte que les secours humanitaires ne soient pas utilisés comme mécanisme visant à dissimuler et faciliter le soutien aux groupes terroristes».
Voir aussi:
Canada – Alexandre “Sacha” Trudeau contribue au financement du lobby islamiste pro-charia CAIR-CAN
États-Unis – CAIR co-conspirateur dans le financement du terrorisme
Dow Jones congédie son conseiller vedette en finance islamique pour liens terroristes
Qui finance le Djihad ?
Canada- Saisie de Khat, une drogue liée au financement du Djihad