Pour rappel, il s’agit de la mosquée de la Islamic Society of Boston qui lance des appels à la prière de son minaret cinq fois par jour, malgré un engagement de ne pas le faire lorsqu’ils ont obtenu le permis de construction. Le maire démocrate de Boston, Thomas Mennino, avait facilité la construction et le financement de la mosquée. Les Bostonnais constatent maintenant que la mosquée propage un virulent discours homophobe.
Les observateurs ont été prompts à critiquer tout signe d’anti-sémitisme à la nouvelle mosquée de Roxbury. Mais il y a eu peu ou pas de commentaires publics sur l’homophobie virulente qui sévit au sein des communautés de la Société islamique de Boston (ISB) et de la Société musulmane américaine de Boston (MAS-Boston).
Stephen Young de l’Université de Boston a interrogé 50 membres de ISB et MAS-Boston pour un mémoire sur ISB qui vient d’être publié. On leur a demandé d’exprimer, selon une échelle numérique, leur degré d’accord ou de désaccord avec l’affirmation suivante: «Les homosexuels ne valent guère mieux que des criminels et doivent être sévèrement punis». Plutôt que de rejeter cette proposition extrémiste, la réponse moyenne se situait au milieu. Parmi les personnes interrogées, les Arabes étaient les plus susceptibles d’être en accord avec la proposition.
«L’islam a une réponse sur cette question», affirme Talal Eid, un imam à Quincy qui est considéré comme relativement modéré. «Aucun groupe musulman ne va dire, Nous allons enseigner que l’homosexualité est acceptable. Cela ne va pas se produire».
…Jusqu’à récemment, le bouton de navigation sur le côté supérieur gauche du site Web annonçait «12 fatwas sur l’homosexualité». Plus tôt cette année, un visiteur du site a posé une question sur la décapitation des homosexuels. En réponse, le directeur du Centre islamique de South Plains à Lubbock au Texas a répondu que, au vu de la mortalité par le Sida/VIH, «ceux qui encouragent ce péché commettent en fait un crime contre l’humanité». Il a conclu que la décapitation et la lapidation ne s’imposaient pas, mais que le châtiment approprié pour la sodomie était cent coups de fouet sur la place publique.
Voir aussi:
Solution finale. L’extermination des gais en Irak
Doit-on exécuter les homosexuels ? Le conseil islamique de Norvège réfléchit encore, par Bruce Bawer
Recrudescence des agressions homophobes par des musulmans
Attaque homophobe à Washington : “Dans mon pays, vous seriez lapidés”
Nigéria – Un religieux préconise la solution finale : les homos à l’échafaud