Djihad par la mise en faillite du gouvernement infidèle…
La surveillance des membres présumés d’Al-Qaïda qui ont été libérés dans les collectivités canadiennes coûterait entre 500,000 $ et 1 million par année par personne, selon de nouvelles recherches.
Un doctorant en sociologie à l’Université York a mis au jour les coûts spécifiques du programme controversé des « certificats de sécurité » en analysant le prix que le gouvernement paie pour la surveillance 24 heures sur 24, y compris les dépenses de personnel, les bracelets électroniques, les voitures, l’essence et les heures supplémentaires.
Dans un cas, les fonctionnaires du ministère fédéral ont budgétisé six agents à temps plein pour surveiller l’un des prisonniers libérés, pour un coût annuel de 868,700$.
«C’est une politique improvisée et les cas canadiens sont assez uniques à cet égard», a déclaré le chercheur Mike Larsen. «Le gouvernement a adopté le pire des deux mondes: Vous avez des personnes soumises à des certificats dans un vide juridique … et que vous avez élaboré cette coûteuse politique avec aucune fin en vue».
M. Larsen a dit que le gouvernement n’a jamais révélé le coût total de son programme de surveillance. «Il est intéressant de noter que ces coûts ne sont pas rendus public», a-t-il dit. «Ils ne font pas l’objet de débats».
Le programme de surveillance fait suite à des décisions de juges de la Cour fédérale de dépouiller plusieurs immigrants de leur statut de résident. Des ministres canadiens les ont déclaré des menaces à la sécurité nationale en raison de liens présumés avec Al-Qaida.
Toutefois, ces mêmes juges ont également décidé que ces hommes ne peuvent pas être expulsés, parce qu’ils seraient à risque de torture dans leur pays d’origine, et aussi qu’il serait inhumain de les détenir indéfiniment au Canada.
Le compromis qui en a résulté a été l’émission de quatre certificats de sécurité imposant une forme stricte de résidence surveillée. Les agents de l’Agence canadienne des Services frontaliers surveillent chacun de leur mouvement, les suivant même à pied.
Voir aussi:
L’immigration musulmane dans le monde post 11/9, par le torontois Salim Mansur