Aux États-Unis, c’est une manifestation flagrante d’islamophobie et de bigoterie que de mettre en doute la compatibilité entre islam et démocratie. Cet imam islamophobe et bigot né au Nouveau Mexique vit maintenant au Yémen. Il avait déjà appelé les musulmans à quitter les États-Unis. Il leur dit maintenant que s’ils y restent, ils ne devraient pas voter.
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La communauté musulmane aux États-Unis se préoccupe des élections, et débat à savoir quel Président les musulmans devraient choisir. L’argument présenté est que nous devons choisir le moindre de deux maux. En réalité, il s’agit plus d’être Américain et de participer au système que d’agir au profit de la Oumma, parce qu’aucun des candidats ne présente un quelconque avantage.
La démocratie est un système non islamique et nous, musulmans, ne devrions pas y participer. Que l’on se penche sur l’origine et l’histoire de la démocratie, ou sur la réalité de la démocratie aujourd’hui, on se rend compte que c’est un système qui est non seulement différent du système islamique, mais qui lui est opposé. Ne voyez-vous pas que dans sa guerre contre l’islam, l’Occident présente le système démocratique comme une alternative à la charia? Donc, si l’Occident, qui est le fondateur de la démocratie, considère la démocratie comme un système qui s’oppose à l’islam, pourquoi certains musulmans persistent-ils à y participer et à l’adopter comme leur religion politique?
La démocratie est un système occidental qui a été fondé et développé en Occident. Aujourd’hui, c’est l’Occident, et non les musulmans, qui ont pleine autorité de dire au monde ce qu’est la démocratie, et comment elle devrait être pratiquée et mise en œuvre. Nous avons notre propre système de gouvernement, et pareillement, ce sont les musulmans qui vont le définir. Ils ne permettront pas aux non musulmans de se mêler de notre religion et de nous enseigner à distinguer le bien du mal.
Les musulmans devraient chercher à éviter toute forme de participation à la démocratie occidentale.
Ceux qui promeuvent la participation aux élections américaines soutiennent que nous choisissons le moindre de deux maux. Ce principe est correct, mais ce qu’ils omettent de dire, c’est que dans le processus de choisir le moindre des deux maux, ils commettent un plus grand mal.
La rupture de la barrière psychologique qui devrait exister entre les musulmans et les non-musulmans, l’érosion de la loyauté à Allah et du désaveu des ennemis d’Allah, et le risque de perdre sa religion, sont des maux qui l’emportent sur tout avantage qui peut découler de cette participation.
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Via Jihadwatch
Voir aussi:
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