![](resizer.php?imgfile=img/jpg/Le_Canada_Torture_SES_propres_citoyens.jpg&max_width=476)
Le Canada torture ses propres citoyens?
Extraits du Rapport Iacobucci:
Ahmad Abou-Elmaati
En novembre 2001, M. Elmaati, une personne ayant la double nationalité
canadienne et égyptienne, s’est rendu en Syrie à partir du Canada pour se marier. Lorsqu’il est arrivé à l’aéroport de Damas, il a été immédiatement arrêté par les Syriens et envoyé au centre de détention Far Falestin où il est resté plus de deux mois. En janvier 2002, M. Elmaati a été transféré de Syrie en Égypte, où il a passé encore 24 mois en détention. Pendant sa détention en Syrie et en Égypte, M. Elmaati a été maintenu dans des conditions dégradantes et inhumaines, interrogé et maltraité.
Abdullah Almalki
En mai 2002, Abdullah Almalki, qui a la double nationalité canadienne et
syrienne, s’est rendu en Syrie depuis la Malaisie. M. Almalki a dit à l’Enquête que le but de son voyage était de rendre visite à sa grand-mère malade. Lorsqu’il est arrivé à l’aéroport, il a immédiatement été mis en détention par les Syriens, et il est demeuré en détention pendant 22 mois. Pendant ce temps, M. Almalki a été maintenu dans des conditions dégradantes et inhumaines, interrogé et maltraité.
Muayyed Nureddin
En décembre 2003, Muayyed Nureddin, qui a la double nationalité
canadienne et irakienne, s’est rendu en Syrie en route pour Toronto depuis l’Irak où il avait été en visite environ deux mois. Lorsqu’il est arrivé à la frontière, il a immédiatement été mis en détention en Syrie; il l’est demeuré 33 jours. Pendant ce temps, M. Nureddin a été maintenu dans des conditions dégradantes et inhumaines, interrogé et maltraité.
Commentaire de Point de BASCULE
Voilà un bon exemple de spin irresponsable. Les canadiens en question ont une double nationalité. Ils ont tous trois été maintenus dans des conditions dégradantes et inhumaines, interrogés et maltraités par «leur propre pays», l’Égypte et la Syrie, des pays connus pour torturer leurs propres citoyens.
Certains tentent par tous les moyens de discréditer nos institutions et d’amener les citoyens à perdre confiance en elles. Dans la conférence qu’il a donnée à Montréal, Tarek Fatah a pris à partie un avocat qui a accusé le système judiciaire canadien d’être anti-musulman, ajoutant «Pouvez-vous imaginer l’effet qu’une telle accusation produira sur des jeunes de 10 ou 12 ou 15 ans qui se font dire à répétition que c’est une guerre contre l’islam ?»
Voir aussi: