Selon Timur Kuran, ancien titulaire de la chaire King Faisal in Islamic Thought and Culture de l’Université de Californie du Sud, «l’économie islamique a échoué dans ses 3 objectifs : abolir l’intérêt, engendrer l’égalité économique et établir une éthique commerciale supérieure». Les millions de musulmans qui fuient les pays islamiques dont l’économie est en déroute pour trouver du travail en Occident sont d’ailleurs autant de témoins de cet échec. Pour le lecteur intéressé à approfondir les écrits de Timur Kuran, voir: Islam and Mammon: The Economic Predicaments of Islamism, Princeton University Press.
Pour le torontois Tarek Fatah, charia bancaire signifie tromperie et malhonnêteté.
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Remplacer le capitalisme par le système financier islamique
Les musulmans devraient profiter de la crise financière mondiale pour bâtir un système économique compatible avec les principes islamiques, a déclaré dimanche l’influent religieux sunnite Cheikh Yusuf al-Qaradawi.
«L’effondrement du système capitaliste basé sur l’usure et le papier, et non sur l’échange des biens sur le marché, démontre qu’il est en crise et que la philosophie économique islamique tient bon», a déclaré le religieux d’origine égyptienne basé au Qatar.
«Le système occidental s’est effondré et nous avons une philosophie économique complète ainsi que la force spirituelle», a-t-il dit dimanche à l’ouverture d’une conférence sur Jérusalem.
«Toutes les richesses sont les nôtres … la nation islamique a presque tout le pétrole et nous avons une philosophie économique unique», a dit Qaradawi.
Il a exhorté les musulmans à «profiter de la crise pour faire triompher la nation islamique, qui possède les ressources spirituelles et matérielles requises pour assurer la victoire».
Voir aussi:
Dow Jones congédie son conseiller vedette en finance islamique pour liens terroristes
La finance islamique est une arnaque
La finance islamique, ou combien pour l’âme de la démocratie ?
