Je mets de côté les vœux d’usage et les bonnes résolutions. Je vous propose plutôt d’aborder l’année 2008 avec passion, détermination, confiance, assurance et intégrité, au service de la LIBERTÉ.
Réapproprions-nous les institutions, les partis politiques et les organisations qui jouent un rôle essentiel dans la défense et l’affirmation des valeurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Soyons actifs dans les comités de parents de nos écoles, tenons-nous informés du discours relayé par nos universités, intéressons-nous à la manière dont les hôpitaux et les autres services publics ou collectifs soutiennent nos valeurs universelles d’égalité plutôt que les valeurs islamiques de ségrégation.
En 2008 joignez-vous à Point de BASCULE pour dire NON à la barbarie, celle qui relativise l’inacceptable comme la ségrégation, l’intimidation, le crime d’honneur, l’oppression des femmes et des fillettes, l’excision et la censure.
Nous vous invitons à faire l’effort de mieux comprendre les enjeux de l’islamisme – non pas dans une perspective islamiste – mais plutôt la manière dont cette idéologie affecte la vie des non musulmans, qu’ils soient chrétiens, hindous, bouddhistes, jain, Sikh, juifs, chamanistes, athées, agnostiques ou autre.
Dites NON à toute approche légaliste qui n’est pas ancrée dans l’héritage et la sagesse de notre culture démocratique. Revendiquez le droit pour les élus du peuple, et leur responsabilité première, de prendre les décisions critiques pour notre avenir selon les vœux de la population. N’ayons pas peur de contester les décisions fondées sur l’interprétation d’une certaine volonté divine immuable ou qui n’ont pas l’aval de la majorité des citoyens du Québec. Je vous invite à dire NON à l’islamisme, à la charia, à la ségrégation et à l’intolérance face à notre culture et nos traditions.
Affirmons notre confiance dans notre identité et notre héritage.
Comme Canadiens et Québécois nous n’avons pas de leçons de morale à recevoir en ce qui a trait à l’accueil des immigrants, à notre feuille de route historique et même à nos comportements. L’histoire démontre que c’est plutôt à « nous », citoyens de souche ou issus de l’immigration ancienne, qu’incombait la responsabilité d’enseigner aux nouveaux arrivants comment vivre l’intégration harmonieuse et le pluralisme.
On aurait pu faire mieux à certains égards, mais somme toute, la qualité de vie et la paix sociale que nous avons acquise témoignent d’une culture démocratique à maturité. Peu de nations peuvent s’enorgueillir d’une telle capacité de débats – parfois vigoureux – autour des enjeux de société les plus importants, en toute sérénité et sans débordements de violence. Nous avons développé une culture de « bon voisinage » avec de nombreux immigrants. Montréal a longtemps été l’une des seules villes d’Amérique du Nord et même de l’Occident à n’avoir aucun ghetto.
La majorité des immigrants non musulmans ont exprimé, dans leurs mémoires à la Commission Bouchard-Taylor, leur reconnaissance envers le Québec et le Canada et leur appréciation de ceux qui leur ont offert une terre de liberté et d’égalité. Ces mémoires démontrent, si tant est qu’il fallait le démontrer, que l’immigration n’est pas le problème, non plus que le respect des différences ou la capacité d’ouverture à l’ « Autre ».
Il en va tout autrement des opinions exprimées par les nombreux groupes musulmans qui ont témoigné. Ils disent la même chose partout, de l’Australie à l’Europe en passant par l’Amérique du Nord et le Québec. Ils critiquent sévèrement les sociétés qui les accueillent et ce, malgré que les actes d’islamophobie n’ont pas augmenté depuis le 11 septembre. C’est plutôt l’antisémitisme qui est en hausse là où l’immigration arabo-musulmane s’accroît. Ils cherchent à contrôler les médias et à réprimer la liberté d’expression.
Une proportion importante des immigrants qui se sont exprimés devant la Commission Bouchard-Taylor et qui disent ne pas vivre sereinement leur intégration viennent de pays non démocratiques où l’islam domine tous les aspects de la vie, où la diversité est condamnée ouvertement et où l’exercice de la liberté de conscience et d’expression peut entraîner des peines sévères allant jusqu’à la mort.
Les Québécois et les Canadiens ont la légitimité morale, culturelle et historique pour leur dire… c’est assez! Laissez vos conflits à la porte. Vous avec fait le choix de vivre ici. Nous faisons le choix de vous empêcher d’importer vos conflits étrangers à l’intérieur des frontières canadiennes, et de vous empêcher de vous servir du Québec et du Canada pour propager vos idéologies liberticides et haineuses.
Prenons conscience que nous avons les outils moraux, juridiques et culturels pour améliorer notre société, pour nous émanciper et nous actualiser, et surtout pour faire face aux défis nouveaux, aux problèmes et aux échecs. Sans cette majorité de Québécois libres, il serait impossible à une minorité de se sentir libre, en sécurité et capable de s’émanciper.
En fait, je propose que nous soyons plus attentifs aux membres des communautés qui n’ont pas jugé pertinent de déposer des mémoires devant la Commission Bouchard-Taylor parce qu’ils se sentent intégrés et pleinement capables de contribuer à la société au même titre que les citoyens « de souche ». Ils ne se vivent pas comme « minoritaires » mais comme uniques et solidaires. Leurs lieux de cultes diffèrent peut-être des nôtres mais ces hindous, ces bouddhistes, ces chrétiens de l’Orient et ces Juifs (majoritaires) font la promotion du bon voisinage plutôt que la « cohabitation », ils démontrent une capacité de partager et d’offrir le meilleur de leur culture propre – plutôt qu’une attitude de « colonisateurs ». Ils contribuent à l’enrichissement réciproque des cultures, dans un esprit de respect de la majorité, plutôt que de chercher à imposer la leur. Leur foi est personnelle et la très grande majorité d’entre eux ne trouvent pas nécessaire d’afficher au grand jour leur appartenance religieuse, idéologique ou ethnique.
Voici ce que nous avons compris de la Commission Bouchard-Taylor: Nous n’avons aucun problème avec l’immigration et les immigrants, bien au contraire… Les sondages le démontrent. Mais les Québécois, comme dans presque tous les pays d’immigration, disent NON à l’islamisme et ils dénoncent l’irresponsabilité des musulmans qui emploient un double langage, restant muets lorsque vient le temps de dénoncer la barbarie, la violence ou l’effritement des règles d’égalité de notre société… et détournant systématiquement nos lois pour incorporer des notions et des valeurs contraires à l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Nous voulons souligner que le mot « immigrant » n’appartient pas qu’aux seuls musulmans mais à tous ceux et celles qui ont choisi de s’établir au Québec et au Canada, d’adopter ce pays et d’en faire leur patrie. Les mémoires déposés à la Commission nous ont démontré que la grande majorité des immigrants sont heureux ici. Ils ont exprimé leur reconnaissance pour l’accueil, la liberté et les opportunités que cette terre du Nord de l’Amérique leur offre.
OUI, prenons notre destin en charge et joignez-vous à nous dans ce projet. Soyez encore plus nombreux à nous lire et participez à notre projet de maîtrise de notre destin ! Point de BASCULE est jeune mais se veut éclairant !
Nous proposons ici de mettre en lumière, pour mieux les reconnaître et les écarter, les éléments qui pourraient permettre l’enracinement de la barbarie et du racisme islamiste. Nous affirmons notre confiance dans les valeurs claires qui fondent la Déclaration universelle des droits de l’Homme, sans compromis ni relativisme. L’affirmation et la défense énergique de ces valeurs assureront à nos garçons et à nos filles qu’ils vivront l’égalité et qu’ils pourront aspirer à s’épanouir pleinement sans contraintes socio-politico-culturelles.
Vous nous avez surpris en nous visitant en si grand nombre. Et la tendance à la hausse se maintient. Nous sommes une petite équipe de citoyens résolus, bénévoles et farouchement épris de liberté, une petite antenne de la seule nation française des Amériques. Nous vous en remercions, et vous invitons à continuer d’apprendre avec nous ce que signifie la liberté, et à identifier les menaces, parfois sournoises, à cette liberté. Posez des gestes concrets et faites basculer l’inertie et la naïveté qui s’est emparée de nos leaders qui ne semblent plus capables de faire la différence entre un adversaire et un ennemi. Les adversaires doivent s’unir pour faire face à l’ennemi. Nos leaders et nos élites intellectuelles sont aveugles à une menace réelle, l’irruption d’une idéologie d’extrême droite liberticide sous couvert d’accommodements religieux et culturels. Dites NON au relativisme culturel, au multiculturalisme débridé, au mensonge et au détournement du vocabulaire des droits humains au profit d’une idéologie suprématiste par essence hostile à la liberté, au pluralisme et à la diversité.
Le message de Point de BASCULE pour 2008 est que nous vivons dans une société extraordinaire, ouverte, libre et encore grandement sécuritaire pour tous les hommes toutes les femmes et tous les enfants. Le message de Point de BASCULE en est un de gratitude envers un peuple dont les intentions sont justes et sincères. Mais qui sait aussi se lever debout et affronter ce que nous n’avons pas encore osé nommer: Le mot Ennemi.
Cette année nous disons NON au relativisme qui justifie l’excision, la polygamie, la ségrégation, l’esclavage, le sectarisme de l’islam et sa haine des non musulmans, de notre culture et de nos valeurs. Nous affirmons que nos valeurs peuvent s’enrichir et évoluer, et refusons les obscurantismes. Nous dénonçons le racisme et le suprématisme islamique.
Prévalons-nous de la liberté d’expression. Assurons-nous que nos enfants seront en sécurité et surtout, qu’ils continueront à vivre dans la paix sociale que nous avons acquise. N’oublions pas d’ouvrir nos cœurs à tous ceux qui ont envie d’enrichir notre société en y ajoutant encore davantage de liberté, d’humanisme et de confiance. Portons l’étendard de LA LIBERTÉ.
Sincèrement,
Marc Lebuis
1er janvier 2008
Montréal, Québec, Canada