http://www.hsgac.senate.gov/hearings/canadas-fast-track-refugee-plan-unanswered-questions-and-implications-for-us-national-security / WebArchive – Archive.Today
TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteur : Alexander Panetta
Réféfence : Canadian Press / Toronto Star, 26 janvier 2016
Titre original : U.S. congressional panel to scrutinize Canada’s refugee plan / WebArchive – Archive.Today
[EXTRAITS] Washington – Un puissant comité du Sénat américain va examiner les efforts du Canada pour faire venir les réfugiés syriens. Le nouveau gouvernement libéral au nord de la frontière va faire l’objet d’une attention non désirée de la part de son voisin.Le comité du Sénat responsable de la sécurité intérieure des États-Unis a prévu tenir des audiences mercredi prochain dont le thème est «Le plan accéléré du Canada pour faire venir des réfugiés : Des questions qui restent sans réponse et les implications pour la sécurité nationale des États-Unis» (‘Canada’s Fast-Track Refugee Plan: Unanswered Questions and Implications for U.S. National Security’).
D’une certaine façon, ces audiences représentent la contrepartie du traitement de vedette que le premier ministre Justin Trudeau a reçu de certains médias étrangers et de progressistes après qu’il ait personnellement accueilli des réfugiés à l’aéroport le mois dernier.
Mercredi prochain, les participants aux audiences pourraient être passablement moins amicaux.
Le comité contrôlé par les Républicains a fait connaitre ceux qui seront invités à témoigner. Des quatre personnes sur la liste, trois vont vraisemblablement exprimer des inquiétudes au sujet de l’approche que le Canada a choisie à l’égard des réfugiés.
Un syndicat représentant les garde-frontières [américains] va faire valoir qu’il y a un manque d’agents pour garantir la sécurité du pays contre les risques d’infiltration par des terroristes en provenance du Canada.
«C’est une source de préoccupation», a affirmé Shawn Moran du National Border Patrol Council.
L’agent le plus proche peut parfois être à 100 milles (160 km) de distance. Ça ne va pas empêcher quelqu’un de passer du Canada aux États-Unis et de poursuivre sa route.
Un autre témoin sera David Harris, un résident d’Ottawa qui a travaillé pour le Service canadien du renseignement de sécurité de 1988 à 1990 et qui dirige maintenant ses propres opérations de recherche sur l’anti-terrorisme.
Il a souvent été cité dans les médias américains au sujet d’une présumée menace terroriste au nord de la frontière et il a suggéré qu’une réduction du nombre d’immigrants contribuerait à réduire cette menace.
Un autre témoin sera l’avocat de Toronto, Guidy Mamann, spécialisé dans le droit de l’immigration. Il a déjà qualifié d’irréaliste l’objectif du gouvernement Trudeau en matière d’accueil de réfugiés. [Avec une population dix fois moindre,] le Canada prévoit recevoir deux fois plus de réfugiés que les États-Unis cette année.
Références supplémentaires
Point de Bascule (28 janvier 2016) : Le gouvernement Trudeau refuse de répondre à des questions élémentaires sur l’admission accélérée des migrants au Canada
The Globe and Mail (28 janvier 2016) : La Suède va vraisemblablement déporter jusqu’à 80 000 migrants qui cherchent à obtenir le statut de réfugiés / WebArchive – Archive.Today [Article en anglais]