«En tant que député, je suis prêt à rencontrer tous les groupes quand il s’agit de discuter des valeurs communes de paix, de tolérance et d’égalité que nous partageons», a déclaré Garneau. «Dans ce cas-ci, j’ai des inquiétudes. Une des raisons c’est que je ne suis pas certain que (ces gens) partagent ces mêmes valeurs».
Justin Trudeau fuit une journaliste de SUN News pour ne pas répondre à des questions sur sa participation à l’assemblée islamiste de Toronto.
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Original English version on the TORONTO SUN website
Traduction française de Point de Bascule
Titre original: Justin Trudeau should respond to conference critics, Marc Garneau says
Auteure : Jessica Hume
Référence : Toronto Sun, 14 décembre 2012 (version internet)
OTTAWA – Marc Garneau dit qu’il n’irait pas à la conférence islamique controversée à laquelle Justin Trudeau va s’adresser le weekend prochain.
Garneau, qui participe à la course à la chefferie du Parti Libéral, dit qu’il n’apprécie pas un des commanditaires de l’assemblée Reviving the Islamic Spirit (RIS) en raison de ses liens avec le Hamas, l’organisation terroriste palestinienne.
IRFAN-Canada se décrit comme une organisation humanitaire mais elle a perdu son statut d’œuvre de bienfaisance en 2010 (PdeB : en 2011 Toronto Star – GMBDR) après que l’Agence du revenu du Canada ait découvert qu’elle avait transféré 14,6 millions $ au Hamas. Des participants aux assemblées RIS des années passées ont eu des liens étroits avec des organisations terroristes, incluant un co-conspirateur à l’attentat à la bombe de 1993 au World Trade Center.
«En tant que député, je suis prêt à rencontrer tous les groupes quand il s’agit de discuter des valeurs communes de paix, de tolérance et d’égalité que nous partageons», a déclaré Garneau. «Dans ce cas-ci, j’ai des inquiétudes. Une des raisons c’est que je ne suis pas certain que (ces gens) partagent ces mêmes valeurs».
Garneau n’a pas dit que Trudeau devrait annuler son discours mais il a reconnu que des critiques sérieuses lui avaient été adressées et que Trudeau serait avisé d’y répondre.
À Jonquière, Trudeau a refusé de répondre à de nouvelles questions se rapportant à sa décision de prendre la parole à l’événement.
Auparavant, Trudeau avait déclaré que l’assemblée permettait d’aller cherche le vote des jeunes et de faire passer un message aux jeunes musulmans sur le caractère ouvert et tolérant du Canada.
Le groupe juif B’nai Brith est tellement offusqué par ce discours que Trudeau doit prononcer qu’il a demandé à le rencontrer. Trudeau a refusé leur requête.
Frank Dimant, le président du groupe, a contacté le leader intérimaire des Libéraux Bob Rae et lui a demandé d’intervenir.
«La décision de M. Trudeau de prononcer un discours à cette assemblée en compagnie de conférenciers qui soutiennent des idées diamétralement opposées aux valeurs canadiennes – incluant la légitimité de battre son épouse – devrait nous inquiéter», a-t-il écrit dans un communiqué. «Il ne devrait même pas hésiter à répondre à de telles préoccupations légitimes».
Le Muslim Canadian Congress a également manifesté son opposition. Sa présidente, Salma Siddiqui, a émis une déclaration demandant à Trudeau «d’apprendre à distinguer entre les musulmans canadiens ordinaires et les islamistes».
Le ministre de l’Immigration, Jason Kenney, a déclaré à l’Agence QMI qu’il avait été renversé par le refus de Trudeau de rencontrer B’nai Brith. Il incita le candidat au leadership du Parti Libéral à ne pas rejeter avec désinvolture la demande du groupe de le rencontrer.
«Je l’encourage à répondre directement à ces organisations canadiennes crédibles qui lui ont fait part de leurs inquiétudes», a-t-il déclaré, en ajoutant que le B’nai Brith et le MCC jouissaient d’une grande crédibilité sur la question des droits humains.