Conférence de presse organisée par la coalition USA Stop Shariah au National Press Club de Washington le 6 novembre 2008
La conférence de presse visait à protester contre l’initiative du Département du Trésor américain d’organiser un séminaire de formation «Finance islamique 101» au profit de ceux qui formulent des politiques. Ce séminaire s’est tenu comme prévu le 7 novembre.
Lisez au bas de la page la Déclaration de la coalition USA Stop Shariah, qui donne plus de détails sur leurs objectifs.
Frank Gaffney du Center for Security Policy, fondateur de la Coalition US Stop Shariah
Robert Spencer de Jihadwatch
Un journaliste de Al-Jazeera pose des questions
CONCERNANT
L’INITIATIVE DU DÉPARTEMENT AMÉRICAIN DU TRÉSOR EN VUE DE PROMOUVOIR LA FINANCE ISLAMIQUE SÉDITIEUSE
Nous sommes des Américains opposés au « djihad furtif » mené dans ce pays par les promoteurs de la charia – le programme islamique religio-politique pour l’établissement d’une théocratie mondiale. La charia et son endossement du djihad, violent ou furtif, sont donc de la sédition. Nous sommes déterminés à résister aux efforts en cours pour créer des sociétés musulmanes «parallèles» et pour infiltrer la charia dans ce pays à travers les mosquées, les prisons, les campus, les médias, le gouvernement et les institutions financières.
Nous sommes particulièrement préoccupés par les progrès dans l’établissement de produits financiers conformes à la charia en Occident et plus particulièrement dans les banques américaines et autres institutions faisant le commerce des valeurs mobilières. Les leaders dans le domaine de la finance islamique ont dit ouvertement qu’ils considèrent la finance islamique comme le « djihad avec de l’argent », le « djihad financier », dans le but de promouvoir leur objectif de détruire le système économique occidental pour le remplacer par un système islamique.
Incroyablement, ces derniers jours, le Département du Trésor des États-Unis a commencé à s’ouvrir à la finance conforme à la charia. Le Secrétaire adjoint au Trésor Robert Kimmitt a manifesté un intérêt à étudier «les principales caractéristiques de la finance islamique pour déterminer dans quelle mesure elle pourrait être utile dans la lutte contre la crise économique mondiale». Selon des information publiées par l’Arabie saoudite, il a déclaré que «des experts du Département du Trésor sont actuellement en formation sur les caractéristiques importantes de la charia bancaire».
À cette fin, le Département du Trésor parraine à son siège, jeudi le 7 novembre, un «séminaire pour la communauté politique» intitulé «Finance islamique 101». Cet événement est co-parrainé – et apparemment orchestré – dans le but de promouvoir la finance conforme à la charia par l’un des principaux promoteurs de cette industrie en Amérique: le Projet de finance islamique de la faculté de droit de Harvard.
Harvard a bénéficié de l’apport de millions de dollars d’un prince saoudien wahhabite et de son gouvernement. Ces fonds entraînent évidemment son allégeance à l’agenda islamiste, et la promotion de la charia et de la finance islamique par des professeurs de Harvard comme Frank Vogel (qui présidera le séminaire offert au Département du Trésor).
Il est particulièrement inquiétant de constater que le Département du Trésor est maintenant en mesure d’imposer sa soumission à la charia aux diverses institutions financières qu’il a acquises au cours des dernières semaines, ou qu’il contrôle. Avec la nationalisation de Fannie Mae et de Freddie Mac ainsi que son acquisition, au dernier décompte, de 17 banques, et l’énorme levier lié à ses fonds de 700 milliards $, le Trésor pourrait être une force irrésistible s’il devait promouvoir activement la finance islamique. Le fait que le secrétaire adjoint au Trésor Neel Kashkari, le fonctionnaire chargé d’administrer ce fonds, soit l’hôte de la session «Finance islamique 101», offre certainement les apparences d’une promotion active de la charia et de la finance islamique.
La coalition US Stop Shariah invite le Département du Trésor à annuler cette session d’endoctrinement, à mettre fin à ses efforts pour promouvoir la finance islamique, à reconnaître la charia pour ce qu’elle est – de la sédition – et à la traiter en conséquence, soit en interdisant son usage dans les institutions financières et les produits financiers américains.
Voir aussi:
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La finance islamique, ou combien pour l’âme de la démocratie ?
La charia bancaire – Tromperie et malhonnêteté