Publication originale de cette chronique, le 22 mai 2009
Le Québec est à nouveau mobilisé autour de la question du voile, la Commission Bouchard-Taylor n’ayant rien réglé. Certains parlent d’un nouveau « débat ». En réalité, il n’y a pas de débat, il n’y a jamais eu de débat. Il n’y a qu’une nouvelle confrontation due à une nouvelle provocation islamiste, qui nous plonge de force dans des problèmes causés par l’islam radical.
La question du voile ne peut être abordée sans examiner l’islam politique dont il est l’étendard. Pour régler le problème du voile, il faut d’abord faire reculer l’islam politique et l’évacuer de notre société, de la même manière que durant la Guerre froide, la gauche et la droite, qui comprenaient l’importance de la Liberté, l’ont défendue contre la menace du totalitarisme communiste
Un débat suppose que l’on puisse discuter ouvertement d’une question sans crainte de menaces de mort, de manifestations violentes, ou de poursuites.
Les discussions sur l’islam politique, qui avance furtivement sous couvert de religion partout dans le monde, y compris au Québec – faisant reculer la liberté d’expression, les droits des femmes, et notre sécurité – sont étouffées. Nos dirigeants se contentent de réagir aux provocations, ils sont constamment sur la défensive, ils sont pris au dépourvu à chaque nouvelle provocation. Pourquoi? Parce qu’il n’y a jamais eu une discussion ouverte sur l’islam radical et la menace qu’il fait peser sur notre société. Il n’y a jamais eu une prise de position claire et ferme par nos gouvernants démontrant qu’ils sont conscients de la menace et qu’ils ont à cœur le mieux-être de la nation. Nos élus s’en remettent lâchement à des Bouchard-Taylor ou à la commission des droits de la personne!
La question dépasse largement le voile, mais c’est souvent par le voile qu’elle nous arrive.
La dernière provocation nous vient par le biais de la Fédération des femmes du Québec qui, le 9 mai, a adopté, en assemblée générale spéciale, « la position proposée par leur conseil d’administration sur les signes religieux. En même temps qu’elles s’opposent à l’obligation qui est faite aux femmes de porter des signes religieux ici et ailleurs dans le monde, elles s’opposent également à l’interdiction du port de ces signes au sein de la fonction et des services publics québécois.»
Mme Djemila Benhabib, auteur du livre Ma vie à contre-Coran, était présente à cette assemblée et a diffusé une déclaration dénonçant cette dérive de la FFQ, sous le titre: «J’accuse la Fédération des femmes du Québec de trahir le combat des femmes». La déclaration a été affichée sur le site Sisyphe.org et publiée dans divers médias :
Voici des extraits :
Fortement épaulée par des représentantes du Conseil islamique canadien et de Présence musulmane, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) vient d’adopter une résolution banalisant le port du voile islamique dans les institutions publiques québécoises lors d’une assemblée générale spéciale qui s’est déroulé à l’université Laval, le 9 mai dernier, et à laquelle j’ai assisté en qualité d’observatrice.
Il y a des alliances et des prises de position qui minent les principes. Avec cette dernière, la crédibilité de la FFQ est sérieusement entachée. Pour une poignée de militantes islamistes, la FFQ a sacrifié des millions de femmes musulmanes qui se battent au péril de leur vie. Aujourd’hui, il n’y a qu’un verbe qui tourne en boucle dans ma tête : j’accuse !
…
J’accuse la FFQ de compromission avec des mouvements politiques des plus rétrogrades tels que le Conseil islamique canadien qui a mené une campagne acharnée pour l’instauration des tribunaux islamiques en Ontario ou encore Présence musulmane qui fait la promotion des thèses de Tarik Ramadan qui prône un « moratoire » sur la lapidation des femmes adultères, un châtiment préconisé par la charia islamique. Un moratoire… ???
…
Bien qu’il ait été beaucoup question des femmes arabo-musulmanes lors de cette rencontre, seule la propagande des femmes islamistes dominait. Quel bel exemple de diversité et de pluralité ! C’est à croire que la pensée unique est devenue la norme à la FFQ. Quelle tristesse..
Combien de Aqsa Parvez faudra-t-il encore pour qu’enfin la FFQ comprenne que la bataille pour la liberté se déroule aussi, ici même, dans notre pays au sein de nombreuses familles musulmanes ? Que vaut le sang de ces jeunes filles et de ces femmes ? Pour la FFQ, certainement pas grand chose…
INTIMIDATION
Présence musulmane Montréal a envoyé une mise en demeure à Sisyphe.org, intimant ses éditrices de publier sa réplique au texte de Mme Benhabib, vraisemblablement sous peine d’une poursuite en diffamation en cas de défaut d’obtempérer à son arrogant diktat.
Les poursuites et menaces de poursuites sont une tactique fréquemment employée par les islamistes pour punir leurs critiques ou les réduire au silence. Ils manipulent les systèmes juridiques démocratiques pour réprimer la liberté d’expression, abolir le discours public critique de l’islam, et faire progresser furtivement l’établissement des principes de la charia.
Il faut condamner sans réserve ces stratégies d’intimidation qui limitent le droit des citoyens de participer au débat public, et pointer un doigt accusateur en direction des islamistes qui abusent de nos lois.
La Cour suprême du Canada a jugé que «nous vivons dans un pays libre, où il est permis d’énoncer des opinions outrancières et ridicules tout autant que des vues modérées», et que «la controverse publique a parfois de rudes exigences, et le droit doit respecter ses exigences». Pour la Cour suprême, «l’important dans un débat sur des sujets d’intérêt public est que tous les aspects de la question sont présentés avec force». Ce jugement établit le droit pour l’ensemble du pays. Comme dit Tarek Fatah, les islamistes qui ont des problèmes avec la liberté d’expression devraient quitter le Canada.
Aucun autre groupe religieux ou ethnique au Québec n’utilise la stratégie de la guérilla juridique pour intimider les critiques. Les médias, les politiciens et les citoyens pratiquent d’ailleurs l’auto-censure, directement par le silence, ou indirectement en s’exprimant par «amalgames». Il faut dénoncer «tous les extrémismes» avec la même vigueur, disent-ils, pour éviter de «stigmatiser» injustement l’islam. Allons… l’intégrisme bouddhiste et hindou exige une mobilisation nationale… Il faut demeurer vigilants face au risque d’atteintes graves aux droits à l’égalité des chrétiennes, et ne pas baisser la garde face à la menace d’attaques terroristes par des témoins de Jehovah! Ce faisant, on détourne l’attention du véritable problème, celui de l’islam radical. On sème la confusion, on se perd dans des discussions absurdes sur la croix du Mont-Royal et les sapins de Noël. On ne règle jamais rien, on éteint des feux, et tout est toujours à recommencer, parce qu’inévitablement, il y aura d’autres provocations! C’est comme ça que l’islam politique avance.
INFILTRATION
Une autre tactique est celle de l’infiltration. Ici, des islamistes ont infiltré la Fédération des femmes du Québec et, en détournant le vocabulaire de la liberté et de l’égalité pour le rendre charia-compatible, elles ont réussi à faire progresser leur agenda d’islamisation de nos institutions. Voilà maintenant que le voile dans la fonction publique est l’instrument de choix favorisant l’émancipation de la femme musulmane! Les mollahs, les ayatollahs et les talibans rient dans leurs barbes. La Fédération des femmes du Québec est leur alliée!
DISCOURS VICTIMAIRE
Michèle Asselin, présidente de la FFQ, reprend le discours victimaire des musulmans qui se plaignent d’être l’objet de préjugés liés aux attaques du 11 septembre 2001. Et pourtant…
Les femmes voilées sont présentes partout, et en grand nombre, même dans les emplois les plus sensibles du point de vue de la sécurité. Plusieurs d’entre nous avons fait l’expérience de fouilles à l’aéroport par des femmes voilées, et avons eu affaires à des femmes voilées dans nos transactions avec diverses agences gouvernementales.
Elles vont et viennent en toute liberté, et en nombre croissant, dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec. Les musulmans, hommes et femmes, bénéficient de la pleine liberté de conscience, ils ont leurs lieux de culte et centres culturels, ils jouissent des mêmes droits et libertés que les autres citoyens.
Les vraies victimes du 11 septembre, c’est l’ensemble de la population. Nous devons attendre des heures dans les aéroports en raison des lourds dispositifs de sécurité, nous devons financer des services de renseignement et de police pour nous protéger des fous d’allah. Nos libertés reculent à cause du refus des musulmans d’assumer leurs responsabilités et de collaborer pleinement avec les forces de l’ordre.
PRÉJUGÉS?
Les minorités musulmanes sont les seules à continuellement critiquer la majorité et à réclamer des restrictions à nos libertés, en particulier notre liberté de les critiquer, eux. Ils sont les seuls à proférer des menaces de mort ou de poursuites pour faire taire la critique. D’ailleurs, nos médias pratiquent l’auto-censure, par peur, et réservent aux musulmans un traitement privilégié par rapport à toutes les autres communautés et religions, sur lesquelles ils n’hésitent pas à s’acharner.
Des auteurs progressistes du Golfe persique écrivaient récemment sur le mal que font les musulmans à l’Occident tout en profitant de ses libertés et de ses services. L’un d’eux écrit que les musulmans en Occident «crachent dans le puits dans lequel ils puisent leur eau». Il reproche aux islamistes de «contrôler la vie des musulmans» et de favoriser «l’isolement, le repli et, à terme, le terrorisme djihadiste contre l’Occident». Il déplore que les musulmans «se retournent contre la société qui les a accueillis, leur fournit le toit, du travail et l’assurance santé.» Il trouve curieux de voir certains imams «maudire et insulter l’Occident dans les prêches qu’ils font dans des mosquées occidentales, et appeler de leurs vœux la destruction des pays occidentaux, alors même qu’ils sont placés sous la protection de la police de ces pays». Un autre auteur observe, parlant des islamistes, que la tolérance des Occidentaux envers les musulmans ne les a pas conduits à «reconnaître que le choix de la religion est une affaire personnelle. … Au contraire, ils sont devenus de plus en plus agressifs, parce qu’ils ont compris que l’Occident cédait à leurs exigences et les traitait avec tolérance. Ils ont donc gagné du terrain et de la popularité, et leur arrogance est devenue sans limites».
Les minorités islamiques sont les seules à se comporter de cette manière et à retourner nos lois et nos institutions contre nous, érodant la liberté de tous les autres citoyens. À titre de comparaison, les Sikhs du Canada ont aussi leurs extrémistes, mais ils ont des leaders qui les confrontent, parfois au prix de leur vie. Wally Oppal, un Sikh qui a été ministre de la Justice de la Colombie-Britannique, s’est servi de sa position de pouvoir pour combattre ces extrémistes et permettre à l’ensemble de la communauté indo-canadienne de s’émanciper à l’intérieur des valeurs canadiennes de liberté et d’égalité, au lieu de s’auto-isoler et de s’enfoncer dans l’impasse du discours victimaire infantilisant. Ainsi, en 2006, à la suite de deux crimes d’honneur, il a convoqué des états généraux de la communauté indo-canadienne pour discuter de la violence contre les femmes et des éléments culturels qui la fondent. Il n’a pas eu peur de dire que les crimes d’honneur « ont leur origine dans des concepts dépassés sur le traitement des femmes », qui sont enracinés dans des traditions culturelles.
Les groupes islamistes, quant à eux, ont plus à cœur de défendre la réputation de l’islam que d’assurer la protection des musulmanes. Les médias et les bien-pensants jouent le même jeu, au nom d’une conception de l’anti-racisme que Tarek Fatah dénonce comme un «racisme de la moindre attente». Pourtant, selon une étude britannique, la plus grande crainte des musulmanes «n’est pas l’islamophobie ou d’être attaquées par des racistes ou arrêtées pour suspicion de terrorisme. Elles craignent avant tout leur propre famille».
LES QUÉBÉCOIS ONT RAISON DE SE MÉFIER DE L’ISLAM
Les Québécois ont raison d’être inquiets face à l’islam. Un sondage récent démontre leur résistance tenace face à cette religion, et leur opposition, dans une proportion de 74%, aux accommodements religieux. On peut avancer avec quasi-certitude que le taux de 74% serait largement inférieur si l’islam ne faisait pas partie de l’équation.
Voici quelques exemples, parmi tant d’autres, de situations qui expliquent sans doute leur résistance tenace face à l’islam:
– Un cheikh machiste, ancien grand mufti de Jérusalem, a été invité à Montréal par IRFAN-Canada pour une levée de fonds. Ce cheikh pourfend les lois occidentales qui criminalisent le viol par le conjoint. Nous étions présents à cette soirée, à laquelle ont assisté environ 500 personnes, dont une centaine de femmes. La FFQ n’a pas dénoncé cet événement, ni les autres féministes, musulmanes ou pas.
– «Souhaiter Joyeux Noël ou Bonne année aux mécréants est interdit. C’est un acte répugnant» – c’est l’attitude à l’égard des «mécréants» que recommandait à ses fidèles la mosquée Masjed Essuna Nabawiya en décembre dernier. Cette mosquée se décrit, sur oumma.com, comme la plus grande mosquée salafiste de Montréal, avec une capacité d’accueil évaluée entre 2500 et 3000 fidèles. Aucun musulman n’a dénoncé ce discours méprisant, suprématiste et peu propice au «vivre-ensemble».
– Au moins quatre prédicateurs radicaux ont été invités par l’Association étudiante musulmane de l’Université Laval (AEMUL), le 9 mai, pour marquer leur 20e anniversaire, au théâtre de la Cité universitaire. Ces prédicateurs comprenaient le machiste ancien grand mufti de Jérusalem, l’imam de la mosquée suprématiste Masjed Essuna Nabawiya de Montréal, ainsi que le Cheikh Ahmad Shehab. Personne n’a réagi.
– Un imam propage ouvertement la doctrine de l’islam radical suprématiste, misogyne et haineux, sans être inquiété par la commission canadienne des droits. Personne dans la communauté musulmane, ou chez les féministes, ne l’a dénoncé ouvertement. Il continue de propager ses enseignements en toute impunité, et à gagner de nouveaux adeptes à ses vues abjectes. La communauté musulmane démontre ainsi sa complète irresponsabilité, et son incapacité à faire le ménage dans ses rangs. Elle est la première responsable de la résistance tenace des Québécois face à l’islam. Le sort du voile dans la fonction publique n’y changera absolument rien.
– Khaled Mouamar, le président de la Fédération canado-arabe qui soutient ouvertement des groupes terroristes, a siégé à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, ce qui est incroyable. Cet exemple extrême démontre l’incurie de nos dirigeants, pour qui les droits des extrémistes passent avant la sécurité et le bien-être de l’ensemble de la population. Le résultat, c’est qu’on se méfie de tous les musulmans.
– Sondage: Reason to Fear, par Salim Mansur, Western Standard, 26 mai 2007 – 12 % des musulmans interrogés – un chiffre qui s’élève à 84 000 sur une population de 700 000 musulmans canadiens – se sont identifiés comme des extrémistes qui soutiennent le terrorisme. Même si l’on prend en compte la marge d’erreur de 4,4%, le chiffre arrondi à 7% de la population, le nombre des musulmans qui s’associent idéologiquement aux extrémistes est de 49 000. Pour mettre un peu de perspective, il y a deux fois plus d’extrémistes que de soldats canadiens au pays…
– Sondage: Glad to be Canadian, Muslims say –
Dans ce rapport, on occulte les différences idéologiques entre canadiens musulmans et non musulmans pour faire un portrait à l’eau de rose. Pourtant, il démontre que 53% des canadiens musulmans sont en faveur de l’adoption de tribunaux de la charia pour régler les litiges familiaux, que 27% des musulmans trouvent que les attaques planifiées à Toronto étaient justifiées (ou du moins ne disent pas qu’elles étaient injustifiées).
DÉNONCER L’ISLAMISME ET L’EXTIRPER DE LA SOCIÉTÉ
Discuter du foulard, c’est s’intéresser à l’arbre qui cache la forêt. C’est ignorer l’idéologie de l’islam radical qui progresse chez nous comme un cancer, et s’attarder à un symptôme sans jamais oser prononcer le mot « cancer », et l’extirper.
L’islam politique n’est pas une race, une ethnie ou une culture, pas plus que le fascisme ou le nazisme. Cette idéologie n’a pas sa place au Québec et au Canada. Il n’y a pas lieu d’en débattre, pas plus qu’on ne débattrait du nazisme. Cette idéologie doit être nommée, discréditée, et éradiquée de la société.
Nous avons tenu une conférence à Montréal en septembre dernier sur le thème: L’islam politique menace nos libertés, à laquelle 200 personnes ont assisté, ce qui confirme l’inquiétude des citoyens et leur intérêt pour le sujet. Les trois conférenciers, des musulmans, sont menacés de mort par des musulmans canadiens. Tout comme la députée Fatima Houda-Pépin, ils sont traités de traîtres par leurs coreligionnaires – souvent des membres influents de leur communauté -, parce qu’ils militent contre la charia et défendent avec acharnement la démocratie et nos libertés fondamentales, particulièrement la liberté d’expression. On a tout lieu de s’inquiéter du profond conflit d’allégeance des musulmans canadiens qui menacent leurs compatriotes, et du fait que ce genre de personnes puisse occuper des emplois donnant accès à des renseignements personnels sur les citoyens.
Tant que nos gouvernements ne s’attaqueront pas avec courage à l’islam politique qui menace la société, musulmans compris, tant que la communauté musulmane ne prendra pas ses responsabilités et ne fera pas le ménage dans ses rangs, tant que les médias persisteront à nous endormir avec un discours rose bonbon sur l’islam, tant que nous ne serons pas rassurés que la politique d’immigration est gérée de manière responsable et ne sert pas à transporter cette idéologie chez nous à dos d’hommes et de femmes… nous aurons toujours des « crises » à gérer, et le cancer finira par nous emporter.
Il faut combattre l’islam politique, et le vaincre. Voici des conseils tirés du manuel L’art de la guerre écrit par Sun Tzu il y a plusieurs siècles:
Ne différez pas de livrer le combat, n’attendez pas que vos armes contractent la rouille, ni que le tranchant de vos épées s’émousse. La victoire est le principal objectif de la guerre.
S’il s’agit de prendre une ville, hâtez-vous d’en faire le siège; ne pensez qu’à cela, dirigez là toutes vos forces; il faut ici tout brusquer; si vous y manquez, vos troupes courent le risque de tenir longtemps la campagne, ce qui sera une source de funestes malheurs.
Ceux qui possèdent les vrais principes de l’art militaire ne s’y prennent pas à deux fois. Dès la première campagne, tout est fini.
Si vous faites exactement ce que je viens de vous indiquer, les succès accompagneront tous vos pas, partout vous serez vainqueur, vous ménagerez la vie de vos soldats, vous affermirez votre pays dans ses anciennes possessions, vous lui en procurerez de nouvelles, vous augmenterez la splendeur et la gloire de l’État, et le prince ainsi que les sujets vous seront redevables de la douce tranquillité dans laquelle ils couleront désormais leurs jours.
L’essentiel est dans la victoire et non dans les opérations prolongées.
Le général qui s’entend dans l’art de la guerre est le ministre du destin du peuple et l’arbitre de la destinée de la victoire.
Citoyens… à vos armes! Vos ordinateurs sont vos kalashnikovs. Mobilisez-vous, écrivez aux députés, aux médias, et demandez-leur des comptes! Nous sommes à préparer un Manifeste, qui proposera des objectifs et un plan d’action.