La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) devient islamolucide. Elle appuie le projet de loi visant à renforcer l’égalité entre les sexes. La discrimination touche aussi les hommes. Les hôpitaux sont confrontés à des excès intolérables directement attribuables à l’expression exacerbée de valeurs ou de croyances dans certaines communautés, qui s’opposent au fondement même de la médecine, au Code de déontologie et au serment d’Hippocrate.
Au Québec comme ailleurs, cette violence faite aux médecins découle directement de l’interdiction de montrer le corps féminin. La femme voilée et le médecin qui l’examine sont également victimes du voile islamique.
Nous reproduisons le communiqué de presse diffusé aujourd’hui par la FMSQ. Lorsque le mémoire déposé par cet organisme auprès de la Commission parlementaire sera disponible, nous l’afficherons.
Communiqué: Auditions publiques portant sur le projet de loi 63 : La FMSQ dépose un mémoire
Montréal, le 13 février 2008 – Dans le cadre des auditions publiques portant sur le projet de loi no 63, Loi modifiant la Charte des droits et libertés de la personne, le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), Dr Gaétan Barrette, a déposé un mémoire à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale du Québec.
La Fédération souscrit entièrement à l’adoption du projet de loi et invite tous les membres de l’Assemblée nationale du Québec à réaffirmer les principes d’égalité entre les hommes et les femmes.
Extraits du mémoire de la FMSQ
« Bien qu’au cours des dernières décennies, des pas de géant aient été franchis pour l’atteinte et la reconnaissance de l’égalité entre les sexes, la discrimination à l’égard des femmes existe encore dans notre société. Fort heureusement, le phénomène tend à se marginaliser, voire à s’estomper. Paradoxalement, une nouvelle forme de discrimination se manifeste de plus en plus dans certains milieux, touchant désormais non seulement les femmes, mais également les hommes et donnant lieu à des excès qui sont à la fois inacceptables et intolérables. »
« La forme de discrimination qui nous interpelle touche spécifiquement les hommes exerçant certaines spécialités médicales. Ces manifestations discriminatoires se rencontrent nommément en obstétrique gynécologie. Elles prennent plusieurs formes et sont devenues fréquentes dans certains établissements hospitaliers de Montréal. Elles sont directement attribuables à l’expression exacerbée de valeurs ou de croyances ancrées au sein de certaines communautés. Ces manifestations se traduisent par des exigences et des pressions indues qui vont bien au-delà des simples demandes d’accommodement qui peuvent être traitées de manière raisonnée et raisonnable. Elles s’opposent désormais au fondement même de la médecine, au Code de déontologie qui régit la profession et au serment d’Hippocrate que chaque médecin a le devoir et l’obligation de respecter, et ce, en toutes circonstances. »
«Lorsqu’un médecin en service devient bien malgré lui victime d’agressions verbales, de violences physiques, fait l’objet de menaces répétées ou d’intimidation; lorsqu’il devient impossible pour un médecin d’exercer son métier puisque sa seule présence provoque l’ire d’un mari; lorsque ce type de manifestation risque de compromettre la santé et la sécurité d’une patiente, du personnel et du médecin lui-même, il y a là matière à une sérieuse réflexion».
«Lorsque l’expression répétée de ces manifestations discriminatoires à l’égard des médecins de sexe masculin a pour résultante de démotiver les équipes médicales en place, de créer des pressions indues au niveau de la répartition des ressources, qui sont rares faut-il le rappeler; lorsque le climat de travail et la déstructuration des équipes provoquent des situations où la qualité des soins peut être affectée; enfin, lorsqu’il s’en suit une dévalorisation de la profession médicale chez les membres masculins, le moment est venu de remettre les pendules à l’heure.»
« Le médecin ne peut faire de discrimination à l’égard d’un patient et il ne saurait être lui-même l’objet de discrimination de la part d’un patient ou d’un tiers. La FMSQ croit fermement que la réciproque doit être la règle de base qui dicte les comportements et les relations dans une société civile et laïque comme la nôtre, a fortiori lorsqu’il est question de la santé. »
La Fédération des médecins spécialistes du Québec regroupe plus de 8 000 membres au Québec, répartis dans 35 spécialités médicales. Seul organisme reconnu par le gouvernement pour la négociation d’ententes collectives, la FMSQ est également consultée pour tout ce qui touche l’organisation des soins médicaux au Québec.
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