C’est au tour de la Nouvelle-Écosse d’être frappée par l’épidémie de tentatives de censure de la presse par un lobby musulman offensé. Il faut croire que pour ces lobbies, le Conseil de presse n’est pas assez méchant. Une dénonciation à la police et une plainte à la commission des droits, c’est plus tendance. Notre prédiction : les journaux officiels vont fermer, l’avenir appartient aux blogues anonymes hébergés sur des serveurs offshore. Pauvre Canada!
Les épouses de quatre des principaux suspects arrêtés dans un raid antiterroriste à Toronto en 2006 étaient très actives sur Internet. Elles y partageaient leur passion pour la guerre sainte (le djihad violent serait le 6e pilier de l’islam), leur dégoût de pratiquement tous les aspects de la société non musulmane et leur profonde haine du Canada.
L’une d’elles, Cheryfa MacAulay Jamal (photo de gauche), a déclaré dans une interview au Chronicle Herald de Halifax il y a quelques semaines (avant la libération de son mari), qu’elle entendait poursuivre le gouvernement fédéral pour les souffrances endurées à la suite de l’arrestation de son mari, et a dit «Je veux des millions». Rien de moins!
Chers contribuables canadiens, on se moque de vous! Le Chronicle Herald a été scandalisé et a publié cette caricature le 18 avril dernier:
Le Centre for Islamic Development a dénoncé le journal à la police de Halifax pour incitation publique à la haine (nous affichons au bas de la page des informations sur ce crime: un must-read pour nos nombreux journalistes dhimmis, i.e. «soumis»). Le Centre a également déposé une plainte à la Commission des droits de la personne de la province (ndlr: vos taxes à l’oeuvre). La police a ouvert une enquête (ndlr: vos taxes à l’oeuvre). Nous traduisons plus bas l’article Newspaper cartoon a hate crime, Islamic group claims, affiché hier sur le site de CBC News.
Mais cernons d’abord le profil idéologique de Mme Jamal et de ses copines.
Le Globe and Mail a reproduit des extraits de leur babillage radical et haineux sur Internet dans un article intitulé Hateful chatter behind the veil publié le 29 juin 2006 (en anglais: cliquez ici). Notez qu’elles s’arrogent pour elles-mêmes une totale liberté d’expression qu’elles cherchent par ailleurs à nier aux médias!
Voici des extraits (traduits):
Puisse Allah écraser les Juifs, les mettre à genoux, les humilier. Puisse Allah faire de leurs femmes, des veuves et de leurs enfants, des orphelins.
Laissez-les vous appeler des terroristes, laissez-les vous faire ressembler à des sauvages, mais sachez qu’ils sont la crasse de la terre, les barbares destructeurs de l’humanité.
Pourquoi s’en faire? Nous éprouvons de la haine pour le Canada. «We hate Canada!»
Elles sont contre la démocratie, contre l’égalité des hommes et des femmes, contre la mixité, contre l’éducation supérieure, pour l’exécution des homosexuels, et pour les mariages précoces… On croirait qu’elles sont diplômées de l’Institut Farhat Hashmi de Toronto qui enseigne un islam fondamentaliste axé sur l’obéissance aveugle au mari, les bienfaits de la polygamie et le port obligatoire de la burqa. Bref, tout ce que les habitants de la municipalité rurale de Hérouxville au Québec ont cherché à décourager en se dotant d’un «code de vie» qui leur a valu d’être qualifiés de hillbillies racistes!
Un groupe islamique allègue qu’une caricature dans un journal est un crime haineux
Traduction de: Newspaper cartoon a hate crime, Islamic group claims, CBC News, le 8 maik 2008
La police de Halifax enquête sur une plainte au sujet d’une caricature politique que certains membres d’un groupe islamique local considèrent être un crime haineux.
La caricature, publiée le 18 avril dans le journal Chronicle Herald, montre une femme en niqab tenant une pancarte se lisant: «Je veux des millions», et disant, «je peux l’investir dans le prochain camp d’entraînement de mon mari».
La caricature de Bruce MacKinnon réfère à Cheryfa MacAulay Jamal, une femme de la Nouvelle-Écosse dont le mari a été arrêté en 2006 dans un raid anti-terroriste. Jamal Abdul Qayyum a été libéré de prison le 15 avril après une suspension des procédures contre lui.
Zia Khan, directeur du Centre for Islamic Development à Halifax, a déclaré que la caricature va au-delà de ce qui peut être considéré comme la liberté d’expression.
«Vous ne mettriez pas un Amérindien avec des plumes disant: j’ai besoin d’argent pour abattre des blancs. Vous ne feriez pas cela. Ce serait diffamatoire», a-t-il dit.
Le groupe de Khan a téléphoné à la police le 21 avril et a également déposé une plainte auprès de la Commission des droits de la personne de Nouvelle-Écosse.
En vertu du Code criminel du Canada, un crime motivé par la haine vise à intimider, à nuire ou à terrifier le groupe entier de personnes auquel appartient la victime. Les victimes sont ciblées pour qui elles sont et non pour ce qu’elles ont fait.
Dan Léger, le directeur des nouvelles au Herald, a déclaré que la caricature ne s’en prend pas à l’ensemble des musulmans.
«La caricature était un commentaire sur la scandaleuse demande de cette personne pour être compensée bien avant la tenue d’une audience publique sur son cas», a-t-il dit.
Dans une interview accordée au Herald avant la publication de la caricature, Jamal a dit qu’elle voulait poursuivre le gouvernement fédéral pour ce que sa famille a vécu, et a dit au journaliste, «Je veux des millions», a noté Léger.
«[MacKinnon] l’a dessinée exactement comme elle a l’air et a utilisé ses propres mots, et c’est le génie de la caricature qui vous permet de faire cela», a-t-il dit.
Léger a dit qu’il a été mis au courant des préoccupations du groupe islamique pour la première fois lorsque le journal a été contacté par la police.
L’incitation publique à la haine: dispositions du Code criminel du Canada
Reproduit à partir du site Réseau Éducation-Médias
Article 319 (1) : l’incitation publique à la haine
Le crime d’« incitation publique à la haine » comporte quatre éléments principaux. Pour enfreindre le Code, une personne doit :
– communiquer des déclarations;
– en un endroit public;
– inciter à la haine contre un groupe identifiable;
– de manière susceptible à entraîner une violation de la paix.
En vertu de l’article 319, «communiquer» s’entend notamment des communications par téléphone, par radiodiffusion ou par tout autre moyen de communication sonore ou visuel. Un « endroit public » s’entend de tout lieu auquel le public a accès de droit ou sur invitation, expresse ou tacite.
«Déclarations» s’entend des mots (parlés, écrits ou enregistrés), des gestes et des signes ou d’autres représentations visibles.
Tous les éléments ci-dessus doivent être prouvés pour qu’un tribunal déclare un accusé coupable:
– soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
– soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
L’article 319 (2) définit une infraction supplémentaire, celle de communiquer des déclarations, autrement que dans une conversation privée, qui fomentent volontairement la haine contre un groupe identifiable.
L’article 319 (3) définit des défenses acceptables. Il stipule que nul ne pourra être condamné pour une infraction si :
– il est établi que les déclarations en question sont vraies;
– les déclarations en question se rapportaient à une question d’intérêt public dont l’examen était fait dans l’intérêt du public et que, pour des motifs raisonnables, on les croyait vraies ;
– si les déclarations en questions ont été exprimées de bonne foi afin de soutenir un argument et une opinion sur un sujet religieux;
– si les déclarations en question ont été exprimées de bonne foi, en vue d’attirer l’attention, afin qu’il y soit remédié, sur des questions de nature à provoquer des sentiments de haine à l’égard d’un groupe identifiable au Canada.
Voir aussi:
France – Caricatures de Mahomet : acquittement de Charlie Hebdo confirmé par la cour d’appel
Pays-Bas – La cour rejette la demande d’injonction contre Fitna
Danemark – Les principaux journaux republient les caricatures de Mahomet
Macleans et Congrès islamique du Canada – mise à jour du djihad juridique
Naeem Muhammad Khan, un champion “canadien” de l’islam talibanesque pur et dur
“Les fous d’Allah ont le champ libre et en profitent”, Journal de Montréal
Canada – Coïncé au Soudan, un Canadien soupçonné d’appartenir à Al-Qaeda poursuit Ottawa