David Littman représente des ONG à Genève depuis plus de 25 ans. Nous vous suggérons de lire l’interview qu’il a accordée à Radu Stoenescu pour la revue française Riposte Laïque: David Littman, représentant de plusieurs ONG à l’Onu. Littman est un vétéran du Conseil des droits de l’homme, il en connaît tous les rouages. Dans la vidéo ci-dessous, il explique les tactiques procédurales abusives auxquelles ont recours les représentants arabes et musulmans pour censurer les débats sur les violations des droits de l’homme dans le monde islamique:
David Littman est outré que Marius Grinius, un haut diplomate canadien au Conseil des droits de l’homme à Genève, ait abusé de ses pouvoirs comme président d’un débat tenu vendredi dernier en coupant court à son allocution sur l’antisémitisme dans les livres d’origine islamique.
Nous vous encourageons à écrire au Premier ministre Stephen Harper et au ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon pour leur signifier votre ferme opposition à ce qu’un diplomate canadien emprunte les odieuses tactiques procédurales de pays comme l’Iran, le Pakistan, la Libye ou l’Égypte, et demander que Marius Grinius soit remplacé.
L’hon. Lawrence Cannon: CannoL@parl.gc.ca
Le très hon. Stephen Harper: HarpeS@parl.gc.ca
Le blog américain Muslims Against Sharia a décerné au dhimmiplomate Marius Grinius son Dhimmi Award.
Un orateur juif est outré qu’on ait mis fin à son discours
NATIONS UNIES – Un haut diplomate canadien de l’ONU à Genève s’est servi de sa position de président des débats pour couper court à l’allocution d’un orateur accrédité pendant qu’il décrivait l’antisémitisme dans les livres d’origine islamique.
Cette action de l’ambassadeur Marius Grinius s’est produite au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où les pays musulmans et arabes lancent régulièrement des diatribes contre « l’entité sioniste », une expression que plusieurs d’entre eux utilisent pour décrire Israël.
Grinius a dit que David Littman, qui livrait une déclaration conjointe de L’Association pour l’éducation d’un point de vue mondial et de L’Union mondiale pour le judaïsme libéral, était « hors sujet » durant un débat portant sur série de rapports sur les droits de l’homme.
Littman a indiqué que son appel à une « condamnation universelle » de la diffamation du judaïsme était approprié, car un rapport traitant de la liberté d’expression et des discours de haine figurait en tête de l’ordre du jour.
« Il n’y avait pas de raison valable pour que je sois interrompu par le président», a-t-il écrit lundi dans une lettre de protestation à Grinius.
«Nous sommes constamment interrompus sur des points d’ordre par les délégués (musulmans)… C’est très déprimant d’être censuré cette fois par le président canadien.»
Le bureau du ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon a déclaré qu’il étudiait de près ce qui s’est passé au cours du débat qui a eu lieu vendredi. Des fonctionnaires disent qu’une enquête préliminaire suggère que des spécialistes dans les procédures de l’ONU avaient été consultés.
«C’était une décision de procédure, et en aucune manière indicative du point de vue du gouvernement du Canada sur le contenu des observations de M. Littman ou sur la question de la diffamation des religions», a déclaré Catherine Loubier, porte-parole de Cannon.
Littman a déclaré dans une interview que Grinius savait que son discours était « incendiaire » pour les musulmanes et les arabes membres du Conseil de 47 nations qui, l’an dernier, a interdit les références à la charia islamique dans les débats.
« Notre déclaration expose l’incitation à la haine religieuse dans le monde musulman, ce qui montre que seule l’islamophobie est considérée comme un sujet de débat, pas la christianophobie et la judéophobie », a déclaré Littman, qui prend régulièrement la parole devant cet organe des droits de l’homme en tant que représentant d’ONG accréditées par le Conseil économique et social de l’ONU.
Bien que le Canada occupe la fonction de vice-président au conseil, Grinius siégeait comme président vendredi vu l’absence du président nigérian.
La première interruption est venue deux minutes après le début de la déclaration de Littman qui portait sur deux livres qu’il dit antisémites et qui étaient malgré cela disponibles dans les bureaux de l’ONU à Genève en décembre lors d’un événement parrainé par l’Organisation de la conférence islamique dont 56 pays sont membres.
Après avoir dit à Littman qu’il pouvait continuer seulement s’il cessait « d’être hors sujet », Grinius a coupé court à la déclaration après environ une autre minute – avant sa conclusion.
L’ambassadeur du Pakistan, Zamir Akram, dont la mission coordonne les affaires de l’OCI au conseil, a dit que la question concerne « le président canadien et l’ONG ».
Littman affirme dans sa lettre qu’un représentant « occidental senior » du Conseil fait partie des délégués qui, en privé, étaient d’accord avec lui qu’il n’avait pas été hors sujet. Le groupe de suivi des Nations Unies, UN Watch, basé à Genève, lui a ouvertement offert son soutien.
«Ce fût une interruption très troublante d’un discours dénonçant la distribution à l’ONU d’un ignoble livre antisémite », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch. «Nous sommes habitués à voir les ONG interrompues… par l’Iran, le Pakistan et l’Égypte. Mais les diplomates des pays démocratiques doivent résister aux pressions de la censure et de l’intolérance, pas les accommoder. »
Les règles de procédure de l’ONU sont souvent compliquées, ce qui les rend susceptibles d’être utilisées par certaines délégations dans le but d’entraver les débats.
Littman reconnaît dans sa lettre à Grinius que celui-ci avait identifié une règle de procédure au soutien de son interruption, mais il rejette son explication.
« C’est une très étrange interprétation des règles de procédure par un président », écrit-il.
Selon la lettre de Littman, Grinius a dit que le rapport en question n’avait pas été mentionné dans une « Introduction des rapports » séparée, disponible en version papier le matin du débat.
Voir aussi:
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