Un étudiant de Toronto originaire du Pakistan se prévaut de sa liberté d’expression sur Internet. Il admire Ben Laden, il croit à l’islam fondamentaliste, il rejette la démocratie, il dénonce les musulmans modérés comme étant des apostats méritant d’être tués, il rêve d’émigrer dans un pays «véritablement» islamique. Et il dénonce le film Fitna comme étant un usage «irresponsable» de la liberté d’expression!.
Et dire que Barbara Hall, commissaire en chef de la commission ontarienne des droits de la personne pourfend des Mark Steyn et Macleans pour «propagande haineuse»… au lieu de se soucier du phénomène croissant de radicalisation violente de toute une jeunesse musulmane abreuvée aux prêches extrémistes dans de nombreuses mosquées.
Le jeune Naeem Muhammad Khan est-il victime de l’islamophobie et du racisme des Canadiens, ou d’une idéologie fondée sur la théologie islamique… Mon dieu, quelle énigme difficile à résoudre! Si seulement les Canadiens étaient plus gentils, si seulement ils accordaient tous les accommodements «raisonnables» demandés par les musulmans, si seulement ils acceptaient d’introduire la charia, si seulement ils cessaient de «provoquer» les musulmans avec leurs libertés insouciantes et leur attachement à la démocratie, si seulement (continuer ainsi jusqu’à la soumission, la conversion ou l’annihilation de tous les kafirs, apostats et «mauvais» musulmans…)…
Traduction de: Home-grown champion of Islam, par Stewart Bell, National Post, le 25 avril, 2008. Source (en anglais): (ici)
TORONTO – Naeem Muhammad Khan veut que tout le monde adopte le slogan «Soutenons nos troupes», mais il ne parle pas des Forces canadiennes à Kandahar.

De son appartement à Toronto, M. Khan a affiché des messages sur Internet appelant Osama bin Laden un «héros» et un «champion de l’islam».
Le logo internet du fondamentaliste de 23 ans combine le pavillon noir des talibans et les grandes lignes d’un AK-47 au-dessus du slogan «Soutenons nos troupes».
Entre deux gorgées de café glacé chez Tim Hortons, M. Khan a expliqué qu’il est un partisan des Talibans ainsi que d’autres groupes islamiques armés.
«Soutenons nos troupes signifie soutenons les moudjahidins [les soldats d’Allah] qui luttent pour leur liberté et leurs droits contre l’occupation illégale dans de nombreux, de nombreux lieux à travers le monde comme l’Afghanistan, l’Iraq, la Tchétchénie, le Cachemire, la Palestine et la Somalie», a-t-il a dit par la suite dans un e-mail.
De telles opinions sont de plus en plus communes dans les pays occidentaux, y compris au Canada, et elles sont inquiétantes pour les gouvernements préoccupés par le radicalisme et la violence.
M. Khan est un islamiste, pas un terroriste, mais ce qui dérange le plus les musulmans modérés sont ses observations sévères pour ceux qui ne souscrivent pas aux croyances fondamentalistes.
Dans ses messages en ligne, M. Khan appelle Tarek Fatah, Irshad Manji et d’autres modérés des «apostats», et dit qu’en vertu de la loi islamique, le châtiment pour apostasie, c’est la mort. Il en va de même pour ceux qui insultent l’islam.
«Décapitez-la! Et faites une belle vidéo et affichez-la sur YouTube», a-t-il écrit au sujet d’une personne critiquant l’islam. En ce qui concerne «les Juifs qui soutiennent le sionisme et Israël… car ils tuent des Palestiniens… les tuer n’est pas mauvais… ils méritent de mourir».
Ailleurs, il écrit: «Ceux qui détestent l’islam et veulent le détruire verront leur destin scellé par les épées des musulmans, Inshallah (si dieu le veut)».
M. Khan a déclaré qu’il était en colère quand il a écrit ces messages et qu’il n’entendait pas nuire à quiconque. Il voulait dire que ceux qui tuent les Palestiniens méritent de mourir et que, en vertu de la charia, la peine pour apostasie et l’insulte à l’islam est la mort.
Mais M. Fatah et d’autres modérés disent que ces expressions vont trop loin, et sont en voie de devenir trop communes au Canada.
«Ces derniers temps, des centaines de radicaux islamiques se sont installés au Canada», a déclaré Tahir Gora, écrivain originaire du Pakistan qui a abordé la question dans ses chroniques du Hamilton Spectator.
«Ils propagent la haine et l’extrémisme sous couvert de liberté d’expression. D’autre part, ils condamnent à mort les dissidents qui contestent la manière traditionnelle médiévale de l’islam».
M. Gora dirige le Canada Safety Think Tank, qui surveille ce qu’il appelle la radicalisation islamiste croissante dans le pays.
Il veut qu’Ottawa prenne la question plus au sérieux et estime que la police devrait porter des accusations de crimes haineux contre les extrémistes qui prononcent des condamnations à mort contre des modérés comme lui.
Le gouvernement dit qu’il essaie de résoudre le problème. Le dernier rapport annuel du Service canadien du renseignement de sécurité mentionne la radicalisation comme une priorité absolue.
Les affaires de terrorisme devant les tribunaux à Toronto, Montréal et Ottawa concernent toutes des allégations de complots violents motivés par l’extrémisme islamiste. Et la GRC a déclaré en janvier qu’elle enquêtait sur un Bangladeshi Canadien pour ce que le ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, a appelé des «vitupérations extrémistes» qui «encouragent le djihad et vantent les vertus de l’assassinat de nos soldats canadiens».
Élevé dans une famille laïque à Karachi, M. Khan dit qu’il est devenu un adepte du controversé religieux pakistanais Ahmad Israr et adopté sa version conservatrice Deobandi de l’islam sunnite. (ndlr: la version deobandi de l’islam est celle des talibans)
Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires de l’Université de Greenwich à Karachi, M. Khan a immigré au Canada avec ses parents en 2006.
Il est sans emploi, mais a déclaré qu’il espère terminer un MBA.
Il a dit qu’au Canada, il peut prêcher ouvertement des vues pour lesquelles il serait torturé ou emprisonné dans les pays musulmans. «Et croyez-le ou non, moi et beaucoup de musulmans comme moi sont prêts à migrer le plus rapidement possible dans un État islamique dès qu’il émerge», a-t-il dit.
Le professeur Wesley Wark, expert en renseignement, a déclaré que les vues «odieuses» de M. Khan soulèvent la question de savoir si le Canada devrait interdire spécifiquement l’incitation au terrorisme.
«Il y a parfois du mérite à exposer publiquement des opinions comme celles de M. Khan, où le ridicule peut les invalider» a déclaré le professeur Wark, un chercheur invité et professeur à l’Université d’Ottawa.
Questions/Réponses par Stewart Bell du National Post avec Naeem Muhammad Khan. Source (en anglais): ‘Support Our Troops’ refers to Taliban, fundamentalist says, National Post, le 25 avril 2008
Question: Votre photo sur Facebook est un drapeau noir avec un AK-47 et les mots «Soutenons nos troupes». Quelles sont les troupes que vous encouragez les gens à soutenir et pourquoi?

Réponse: «Soutenons nos troupes» signifie soutenir les moudjahidines [soldats d’Allah] qui luttent pour leur liberté et leurs droits contre l’occupation illégale dans de nombreux lieux à travers le monde comme l’Afghanistan, l’Iraq, la Tchétchénie, le Cachemire, la Palestine et la Somalie.
Question: Donc, en Afghanistan, où les troupes canadiennes sont déployées, vous soutenez leur ennemi, les Taliban? Comme immigrant reçu, comment conciliez-vous le fait de bénéficier des avantages de la société canadienne tout en soutenant un groupe armé qui tue des soldats canadiens?
Réponse: Tout d’abord, je suis en désaccord que les Talibans sont nos ennemis. Ils ne nous ont jamais attaqués ni n’ont soutenu une attaque contre le Canada. Le mollah Muhammad Omar a clairement déclaré: «Nous assurons le monde entier que ni Oussama, ni personne d’autre ne peut utiliser le territoire afghan contre qui que ce soit». Alors, comment les Talibans sont-ils nos ennemis pour commencer? …En plus, je suis allé dans des manifestations où des groupes anti-guerre protestaient contre notre engagement en Afghanistan.… Je veux que nos soldats canadiens reviennent au Canada, et non en Afghanistan pour lutter contre la fausse guerre au terrorisme qui est sans fondement et rend les choses encore pires pour les Afghans plutôt que de les améliorer.
Question: Les Talibans ont tué 80 soldats canadiens, ainsi qu’un haut diplomate canadien responsable de la reconstruction. Quand vous dites que vous soutenez les Talibans, ne dites-vous pas que vous soutenez les choses qu’ils font, et cela inclut le meurtre de Canadiens?
Réponse: Mettons les choses en perspective ici. Nous avons envahi un pays souverain sur la base d’aucune preuve. Nous avons tué des Talibans innocents sans qu’ils nous aient attaqué ou même d’ailleurs jamais planifié de nous attaquer. Et je suppose qu’on a tué plus de Talibans innocents, au moins 10 fois plus, que le nombre de nos soldats innocents qui ont été tués.… Ils ont un droit à la légitime défense et nous n’avons pas le droit d’envahir un pays souverain.
Nous devons faire pression sur notre gouvernement pour ramener nos troupes afin que plus aucune vie innocente ne soit perdue des deux côtés dans cette fausse guerre contre le terrorisme. La perte de toute vie humaine est triste, que ce soit du côté canadien ou afghan. Nos soldats ne sont pas considérés comme des aides, mais comme des envahisseurs, et je ne pense pas que nous pouvons vraiment aider la situation en étant là-bas. Je soutiens les troupes canadiennes et c’est pourquoi je veux leur retour.
Question: Vous appelez Osama bin Laden un «héros» et un «champion de l’islam». Pourquoi?
Réponse: Il faut comprendre et accepter que Osama bin Laden a abandonné tout l’immense confort et les luxes de la vie pour adopter une cause qui est pleinement conforme à l’islam. Il a amené avec lui de nombreux mujahidins qui ont contribué à la lutte contre l’occupation soviétique soutenue par les États-Unis. Les moudjahidine ont également travaillé avec diligence à l’établissement de nombreuses organisations charitables pour aider que ce pays pauvre et négligé.
Ils ont été les véritables aides pour libérer les gens des forces oppressives.… Il a quitté l’Afghanistan pour l’Arabie saoudite après avoir vu les luttes intestines des seigneurs de guerre cupides et parce qu’il ne pouvait pas voir un vrai leadership islamique découlant d’une telle situation. Oussama, je crois, voulait un vrai leadership islamique et a trouvé la meilleure opportunité sous le régime taliban en Afghanistan.… Après le 11 septembre, il était facile d’exprimer de la colère contre un pays dont personne ne se souciait et un ennemi tel que Oussama. Il n’y a jamais eu de preuve, jusqu’à ce jour, que Oussama était à l’origine de ces attentats et la plupart des musulmans en sont conscients.
Question: Vous dites dans votre vidéo sur YouTube au sujet du film Fitna de Geert Wilders que la liberté d’expression est une responsabilité, qu’elle a des limites, mais vous avez aussi des mots durs pour Tarek Fatah, Tasmila Nasreen, Irshad Manji et d’autres que vous appelez «pseudo musulmans» et «apostats». Pouvez-vous expliquer?
Réponse: Oui, j’ai certainement dit que la liberté d’expression a des limites, mais je ne me souviens pas exactement où j’ai parlé d’apostats, ceux qui ont quitté l’islam – ceux qui quittent l’islam et deviennent homosexuels? J’imagine que je devais être vraiment en colère quand je l’ai dit. Vous savez, les gens disent beaucoup de choses quand ils sont en colère et ils ne les pensent pas.
Oui, j’ai des mots sévères contre les personnes que vous avez mentionnées et je ne les considère pas comme des musulmans. Ces personnes sont en train de détruire l’islam et veulent changer l’islam pour lui donner un air plus acceptable pour l’Occident.
Les musulmans doivent s’unir contre eux et les réfuter et faire en sorte que le monde sache qu’ils ne représentent absolument pas l’islam. Dans un État islamique, le châtiment pour apostasie, c’est la mort, mais seulement dans un État islamique, tel que j’ai précisé dans un article que j’ai écrit, Enemies of Islam, parce que certaines personnes m’ont mal compris. Et c’est un Qazi [juge islamique] qui décide, pas moi. À ma connaissance, leur apostasie ne fait aucun doute.
Question: Vous rejetez la démocratie, vous soutenez les Talibans et vous pensez que l’islam fondamentaliste est la seule façon de vivre. Alors, pourquoi choisir de vivre au Canada, une nation démocratique avec la liberté de religion, qui est en guerre avec les Talibans? N’est-il pas hypocrite de dire que vous croyez à ce que vous faites, alors que vous restez à Toronto et profitez de tous les avantages de la société occidentale?
Réponse: Oui, je rejette la démocratie et toutes les autres formes de gouvernance, sauf l’islam. Oui, je soutiens le droit des Talibans à vivre librement et à se défendre de toute invasion basée sur des mensonges et la tromperie. Et oui, il aurait été hypocrite de ma part de rester en Occident s’il y avait un État islamique, mais… puisqu’il n’existe pas d’État dans le monde entier qui a un système islamique complet… Par conséquent, il est préférable d’être en Occident, où au moins l’on puisse prêcher ouvertement ce que l’on pense, contrairement à ce que l’on appelle les pays islamiques, où vous pouvez être emprisonné, torturé et même tué pour dire la vérité contre le gouvernement.
En plus, j’ai été forcé de venir en Occident car mes parents y sont venus et je n’étais pas assez auto-suffisant pour pouvoir rester au pays (Pakistan) par moi-même. Et, croyez-le ou non, moi et beaucoup de musulmans comme moi sont prêts à migrer le plus rapidement possible dans un État islamique dès qu’il en émergera un.
Voir aussi:
Incitation au meurtre et à la haine par un étudiant musulman de Toronto
Charkaoui – Rapport des Services secrets canadiens
Canada – Un paradis pour les vilains
Le péril canadien, ou le pays des « imbéciles confiants »
Charkaoui : Des musulmans montréalais recrutaient des Djihadistes dans les mosquées avant le 11/9
Les musulmans canadiens opposés à la charia sont minoritaires et sont traqués
Canada – Pas de problèmes de visas pour présumés terroristes
Affaire Maclean et Steyn : le Globe fustige la Commission ontarienne des droits
Islamisation des campus canadiens
Les mosquées américaines envahies par la propagande saoudienne haineuse – Partie 1
Moyen-Orient – Al-Qaida : le 11/9, c’était bien nous