«Selon l’unanimité des savants, souhaiter joyeux noël aux mécréants ou toutes autres congratulations liées à leur religion est interdit. Cet acte est semblable au fait de féliciter une personne qui se prosterne face à la croix. Plus encore, cet acte est plus grave aux yeux d’Allah et plus détesté par lui que de féliciter la personne qui boit de l’alcool, qui tue une personne ou qui fornique».
Sur le site Internet Oumma.com, la mosquée Masjed Essuna Nabawiya, située dans le quartier Parc Extension de Montréal, se décrit comme la plus grande mosquée salafiste de la Ville, avec une capacité d’accueil évaluée entre 2500 et 3000 fidèles. En 2006, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe y avait fait campagne.
La mosquée affiche un message sur son site Internet (en arabe) concernant l’attitude que doivent avoir ses fidèles à l’égard des mécréants durant la période de Noël. Nous l’avons fait traduire.
L’une des sources citées par la mosquée Assuna (ou Essuna) est le cheikh Ibn Taymya, qui est l’une des principales références théologiques des islamistes radicaux. Les écrits de l’imam Al-Hayiti au sujet desquels la Commission canadienne des droits de la personne a refusé d’enquêter sont imprégnés des écrits de ce même cheik.
La mosquée Assuna a fait l’objet du reportage de Radio-Canada intitulé: Y a-t-il vraiment un islam violent au Canada? diffusé en septembre 2006. Le journaliste d’origine algérienne Mohamed Sifaoui a contribué à l’enquête. Il a notamment consulté les livres mis à la disposition des fidèles ou vendus à la librairie de la mosquée. Entre autres, le livre Fatwas, écrit par Ibnoun Baz, un idéologue de l’intégrisme musulman. Mohamed Sifaoui: « Mon attention a été retenue par celui-ci. Je savais que c’était un livre interdit dans certains pays musulmans, parce qu’il incite à la violence et au meurtre. Un exemple: répondant à une question qui lui est posée, cet idéologue, Ibnoun Baz, répond qu’il faut tuer tout musulman qui ne pratique pas sa religion. »
Il a aussi découvert une revue prônant le djihad publiée à Londres et interdite dans la plupart des pays du monde.
Quant aux prêches qu’il a écoutés, Sifaoui a dit que si les imams n’incitent jamais directement à la violence, leurs propos sont souvent agressifs.
Louange à Allah
Souhaiter bonne fête aux mécréants à l’occasion de Noël ou de toute autre de leurs fêtes, est un péché haram, et ce avec accord (consensus des savants musulmans). Comme l’a transcrit Ibn El Qayyam (qu’Allah ait son âme) dans son livre : «Dispositions régissant les dhimmi» :
«…. En revanche, les féliciter à propos des symboles de leur religion est interdit selon l’unanimité des savants. Par exemple, leur offrir les meilleurs voeux pour leurs fêtes ou leur carême, et leur souhaiter alors : «Joyeuse fête!» etc. Si celui qui dit ceci ne tombe pas lui-même dans la mécréance, il commet au moins un interdit. C’est comme si on félicitait un non-musulman pour sa prosternation devant la croix alors que cela est le plus grand péché auprès d’Allah. C’est encore plus horrible que de le féliciter pour boire de l’alcool, de tuer un être humain ou de forniquer, etc… Nombreux sont ceux qui, sans respect pour la religion, tombent dans ce genre de transgressions et ne se rendent pas compte de la répugnance de ce qu’ils ont commis. Celui qui félicite une personne pour une mécréance est tombé dans l’impiété ou dans l’innovation ou la mécréance, et s’est exposé à l’abomination et à la colère (mécontentement) d’Allah.» – Fin de sa citation (Ibn El Qayyam) qu’Allah lui soit miséricordieux
Féliciter les mécréants à l’occasion de leurs fêtes religieuses est haram (interdit). Avec la certification de Ibnu El Qayyam, les choses évoquées sont reconnues comme des symboles de la mécréance. Cet acte a atteint un degré tel que les féliciter revient à approuver leurs rites de mécréance et à agréer ce qu’ils font, même si le musulman n’accepte pas cela pour lui-même. Cependant, il est interdit au musulman d’agréer les rites des mécréants ou congratuler à cette occasion une autre personne, car Allah n’agrée pas cela. En effet, Allah dit : «Si vous ne croyez pas, Allah se passe largement de vous. Cependant, il n’agrée pas de ses serviteurs la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, il l’agrée pour vous.»
Et Allah dit : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’islam comme religion pour vous.»
Souhaiter les meilleurs vœux aux mécréants à l’occasion de leurs fêtes est interdit, que ce soit des collègues de travail ou pas. S’ils nous souhaitent les meilleurs vœux lors de leurs fêtes, nous ne devons pas leur répondre, car ce n’est pas notre fête et ce genre de fête n’est pas agréé par Allah. En effet, celles-ci sont soit des innovations au sein même de leur religion ou sont soit légiférées par leur religion, mais sont désormais annulées par l’Islam qui est la religion révélée à Muhammad (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) pour tous les êtres.
Allah dit :
« Celui qui suit une autre religion que l’Islam, Allah n’agréera pas cela de lui et il sera dans l’au-delà parmi les perdants.»
Répondre à l’invitation à leurs fêtes est interdit aux musulmans, car cela est encore plus grave que de les féliciter. En effet, cela implique le fait d’y participer. Il est aussi interdit aux musulmanx de ressembler aux mécréants en organisant des festivités à cette occasion ou en s’échangeant des cadeaux ou en distribuant des friandises ou tout autre plat ou en cessant de travailler ce jour-là, ou tout ce qui peut ressembler à cela. Cela est attesté par la parole du Prophète : « Celui qui ressemble à un peuple en fait partie.»
Le cheikh musulman Ibn Taymya a dit dans son ouvrage «Iqtida Assirati Al-Mustaqim Mukhalafata Ashabi Al-djahim» : «Ressembler aux mécréants à l’occasion de certaines de leurs fêtes c’est raviver le sourire dans leur cœur et les conforter dans leur fausseté, et ils peuvent ainsi saisir l’occasion pour se renforcer et mépriser les plus faibles d’entre-nous.» — Fin de sa citation, qu’Allah lui accorde sa miséricorde
Celui qui commet une des choses évoquées ci-dessus commet le mal le plus vil, même si cela a été commis par complaisance, par sympathie, par timidité ou pour toute autre raison, c’est toujours considéré comme une concession d’un devoir dans la religion d’Allah. De plus, cela est une cause du raffermissement des cœurs des mécréants mais aussi un moyen pour eux de prétendre leur religion supérieure aux autres. C’est à Allah seul qu’on demande de donner la victoire aux musulmans au moyen de leur religion et qu’il leur octroie le raffermissement dans cette voie et qu’il leur donne le dessus sur leur adversaire, c’est certes Allah qui est fort et tout-puissant.
– Fatwa du cheikh Otheimine, tirée de son recueil de fatwas (Tome 3 page 44-46)
Voir aussi:
Grande-Bretagne – Leader musulman : “Les festivités de Noël mènent aux flammes de l’Enfer”…